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Revivez, de chez vous, notre dernier webinaire sur le thème de l’Ombre.

Ce que vous allez découvrir durant ce webinaire :

  • Notre Ombre est la partie de nous que nous souhaitons garder cachée, car elle ne correspond pas à l’image de nous que nous sommes prêts à montrer aux autres ou à nous-mêmes.
  • Nous avons tous une part d’ombre en nous.
  • Accepter que nous ayons une part d’ombre est la première étape qui nous permettra de retrouver l’énergie perdue consacrée à maintenir cachées nos zones d’ombre.
  • Apprivoiser son ombre nous permet d’être enfin nous-même au plein jour et de vivre pleinement notre vie.
  • 6 pistes pour nous aider à découvrir notre ombre
  • 5 clefs pour apprivoiser et intégrer son ombre

 

>>> Cliquez sur ce lien pour visionner le replay du webinaire <<<

Xavier Van Dieren

Xavier Van Dieren

Entrepreneur, coach et animateur d’ateliers depuis 20 ans. Il signe aujourd’hui son premier ouvrage de développement personnel. Il est le cofondateur des séminaires « À la découverte de mes Héros intérieurs ».

 

Marion Woodman : le Pouvoir, l’Amour, le Féminin

Marion WoodmanNous avons inventé la roue, déchiffré le code de l’ADN… Quelle sera la prochaine étape pour l’humanité ? Marion Woodman, analyste jungienne, pionnière et auteure de dix livres, pense que les individus et les sociétés sont destinés à évoluer. Et le meilleur moyen pour évoluer serait d’amener le féminin dans notre culture. Le texte qui suit est tiré d’une interview réalisée avec Marion Woodman.

Quand je parle du « féminin », je ne parle pas de genre. Je parle du principe féminin qui est vivant et actif — ou réprimé — à la fois chez l’homme et la femme. Le principe féminin essaie de se relier. Au lieu de diviser les choses, il dit : en quoi nous ressemblons-nous ? Comment pouvons-nous établir des liens ? Où est l’amour ? Peux-tu m’écouter ? Ecoutes-tu vraiment ce que je dis ? Me vois-tu ? Te soucies-tu de me voir ou pas ?
C’est une question d’une grande importance, et il est difficile de parler du féminin parce que très peu de gens en ont fait l’expérience. Le féminin est présence, et relation, c’est une ouverture du cœur qui fait que lorsque vous rencontrez une autre personne vous voyez réellement sa véritable essence. Quel est le sens de la vie si personne ne vous a jamais vu ?

Je ne peux pas vous dire le nombre de personnes — hommes et femmes — qui ont pleuré dans mon bureau en disant : « Personne ne m’a jamais vu(e). Personne n’a jamais pris le temps de m’écouter. Je ne suis pas digne d’être aimé(e) », une des expressions les plus tristes de la langue. Parfois, un flot de sentiments m’envahit, je tends la main et ils disent : « Ne me touchez pas. Je suis indigne d’amour. » Et ils le pensent. Dans l’enfance, cette personne a été élevée dans un lieu où le féminin n’était pas présent. Pour comprendre, il vous faut avoir expérimenté le féminin.

Posez-vous la question : Qui vous a vraiment vu(e) lorsque vous étiez enfant ? Qui vous a écouté(e) ? Y avait-il quelqu’un avec qui vous pouviez être totalement vous-même et à qui vous pouviez faire confiance et livrer vos sentiments et vos états d’âme ? Quelqu’un qui vous faisait penser : « Bon sang, je suis quelqu’un. Ils sont heureux que je sois là. »

Ce qui est important de nos jours est d’amener le féminin dans notre culture. Et ce n’est pas facile. Comment chacun d’entre nous peut-il participer ? Croyez-le ou pas, il s’agit de quelque chose de très personnel. Prenez le temps d’écouter vos rêves, de les écrire. Prenez le temps de voir qu’il y a en vous des choses qui demandent à être ressenties, ou dites, ou vécues, ou regrettées.

Faites attention à toutes ces choses en vous mais aussi chez ceux qui partagent votre vie. Faites attention au soi véritable.
En ce qui concerne le mot « authentique », il vient du mot « auteur » — que vous pouvez imaginer comme l’auteur de votre être véritable. Lorsque vous vivez votre propre réalité, vous devenez le souverain de votre propre vie. Vous savez qui vous êtes, vous parlez de ce en quoi vous croyez. Il y a une fierté naturelle qui l’accompagne : « Voilà qui je suis — prenez-moi ou laissez-moi. »Pensez à Michelle Obama — elle ne craint pas sa propre force. Et comme sa force n’enlève rien à quelqu’un d’autre, parce qu’elle s’exprime avec amour, elle peut se montrer authentique.

Pour moi, le véritable pouvoir est présence. C’est l’énergie qui jaillit parce que vous savez qui vous êtes, et vous permet de parler et d’agir à partir de cette authenticité. Peu importe votre profession — que vous soyez enseignant, infirmière, etc. ; votre présence est pouvoir. Ce n’est pas un pouvoir sur quelqu’un d’autre. C’est simplement l’expression de qui vous êtes.

Le pouvoir, dans le sens d’exercer un contrôle sur autrui, diffère de cette présence toute personnelle. Ce genre de pouvoir — le pouvoir patriarcal — n’accorde pas de valeur aux autres. Ce vers quoi je tends, c’est l’incarnation de cette présence-pouvoir.
L’amour est le véritable pouvoir. C’est une énergie qui chérit. Plus vous travaillez avec cette énergie, plus vous voyez comment, d’une façon toute naturelle, les gens réagissent à elle, et plus vous avez envie de l’utiliser. Cela fait rejaillir votre créativité, et permet à chacun autour de vous de s’épanouir. Vos enfants, les gens avec qui vous travaillez, tout le monde s’épanouit.

Où s’excerce ce pouvoir dans votre vie ?

— Je ressens ce pouvoir quand… « Je parle à partir de mon être véritable.”
— La femme la plus forte que j’ai jamais rencontrée était…  « Marie-Louise von Franz, auteur et psychologue jungienne, une femme très érudite. »
— Trop souvent, les gens confondent puissance et… “Amour. Ils pensent être dans une relation d’amour avec l’autre, alors qu’en réalité ils sont enfermés dans une dynamique de pouvoir, un désir de contrôle, de manipulation, de reproches ou de jugement. Amour et pouvoir sont deux choses différentes.”
— Je me sens moins performante quand… “Mon corps ne soutient pas mon âme.”
— Quand j’ai besoin d’un peu d’énergie… “Je prie.”


Interview de Marion Woodman par Oprah : Looking at power (Oprah.com)
— Traduction : Michèle Le Clech et Roger Faglin
— Source : http://carnetsdereves.wordpress.com

Trouver du sens, écouter ses intuitions, se relier à ce qu’il y a de plus irrationnel en nous : ces objectifs si contemporains, à la base du développement personnel, nous les devons à Carl Gustav Jung, ce psychiatre inventeur de la « psychologie analytique ». Découverte d’une pensée trop souvent méconnue.

Isabelle Taubes

C’est clair, il faut s’accrocher ! L’oeuvre de Jung est difficile à lire, pleine d’idées déroutantes, plongeant dans la psychologie, la spiritualité, voyageant de l’alchimie à l’astrologie, du bouddhisme à la kabbale, de la Bible aux contes de Grimm. Mais l’enjeu en vaut la peine. Aux antipodes du pessimisme de Freud, pour qui l’être humain est destiné au déchirement intérieur permanent, Jung propose un chemin vers la positivité et l’harmonie, destinations paradisiaques en temps de crise, où nous avons envie de rêver, d’échapper aux dures lois de la raison, de nous dire que le vrai pouvoir est celui de l’esprit. Jung répond parfaitement à ces besoins. D’où l’utilité de le découvrir ou de le redécouvrir aujourd’hui.

Au-delà de la raison

Pour suivre Jung, nous devons abandonner notre bon vieux matérialisme et nous ouvrir à la poésie, à l’imaginaire, à ce qui nous dépasse. Pour lui, en effet, pas de vie réussie sans nourriture spirituelle et bonnes relations avec tous ces mystères qui échappent à la raison. « Corps et esprit ne sont pour moi que des aspects de la réalité psychique, écrit-il. Le corps est aussi métaphysique que l’esprit. » Mieux : « La psyché n’est pas entièrement soumise à l’espace et au temps, déclarait- il en 1959 au journaliste anglais John Freeman. On peut avoir des rêves ou des visions du futur. Seule l’ignorance dénie ces faits. » Pour Jung, l’intuition, cette « fonction non rationnelle de la psyché », est aussi importante que la pensée rationnelle, l’émotion ou la sensation.

« Je » est quatre

Notre réalité intérieure, dans une optique jungienne, s’organise autour de quatre éléments : l’ego, la persona, le soi et l’ombre. L’ego, centre de la conscience, des sensations, des émotions, me permet de me sentir moi à toute heure du jour et de la nuit. La persona (mot latin signifiant « masque ») est la personnalité sociale que chacun endosse pour s’adapter aux attentes des autres et se faire accepter. Le soi fait de nous une totalité corps-esprit : un être humain. Ce soi jungien n’est pas celui de la psychologie classique : il s’apparente à l’âme, c’est notre « part divine », quel que soit le sens que l’on donne à cet adjectif : « On peut aussi bien l’appeler Dieu que le mystère ultime de la vie, affirme Juliette Allais, thérapeute et analyste de rêves. Impalpable mais omniprésent, il règne sur nos existences. » Enfin, il y a l’ombre, qui « comprend tous les aspects de notre personnalité que nous ne reconnaissons pas comme nôtres, car inacceptables au regard de l’image que nous voudrions avoir de nous-même et donner à autrui ».

Un inconscient peuplé de divinités

Contrairement à Freud, Jung affirme que nous possédons deux inconscients : l’un individuel, où parlent nos névroses et conflits personnels ; et l’autre collectif, qui nous raconte une histoire universelle, peuplée de héros (OEdipe, Icare ou… la Belle au bois dormant) et de symboles communs à toute l’humanité. Dans une optique jungienne, en rêvant d’une pomme, je me retrouve aux côtés d’Adam et Ève, je revis symboliquement le mythe fondateur du paradis terrestre. Transmis de génération en génération, réalité psychique mais aussi biologique, cellulaire, l’inconscient collectif est le dépositaire de toutes les réactions typiques de l’espèce humaine : la peur, l’intuition d’un danger, l’amour, l’angoisse de la mort. Nous sommes là dans un univers bien différent de la vie intérieure selon Freud, avec ses obsessions érotiques, scatologiques, inavouables. « Il est plus agréable et valorisant de se voir plongé dans un inconscient peuplé de divinités que dans l’univers de fantasmes sexuels jaillis du cerveau reptilien », remarque Jean-Jacques Antier, auteur d’une excellente biographie de Jung. En tout cas, en ces temps de désenchantement, cela fait du bien.

De l’ego au grand soi

Selon Jung, le but d’une vie est de passer de l’ego, notre petite personne, au grand soi grâce au « processus d’individuation ». Il s’agit d’un cheminement intérieur par lequel nous allons tenter de devenir le plus conscient possible, afin de nous « autoengendrer » en tant qu’individu particulier, homme parmi les hommes, mais unique. Une seconde naissance, en quelque sorte. Pour Jung, l’enjeu est d’importance. Car « devenir conscient de son soi, c’est permettre à l’univers de devenir conscient de lui-même ». « En général, l’individuation devient possible après la crise de la cinquantaine, dans la deuxième moitié de la vie, la première étant accaparé par l’ego suractif. » Pour y parvenir, nous devons nous confronter avec notre ombre (cette part dont nous avons honte), avec notre persona (notre image sociale), avec notre anima et notre animus. Nous devons cesser de nous mentir et de rejeter ce qui nous dérange en nous. Nous ne réussirons jamais totalement, bien sûr, l’essentiel est d’essayer. Plus qu’un grand ménage, c’est un eff ort d’intégration et d’assimilation des différents aspects de notre personnalité que nous devons entreprendre. Mais, prévient Jung, nous ne sommes pas des anges : « Une vie sous le signe de l’harmonie totale », sans aspérités, serait « très ennuyeuse et déprimante ». Pire, « inhumaine ». Ce trajet initiatique peut passer par un travail sur soi, l’analyse des rêves, la méditation, la prière, la contemplation, l’écriture… Cette démarche est mystique, idéaliste, naïve même, mais la rationalité pure et dure rend-elle plus heureux ? Fournit-elle des réponses à nos questions existentielles : comment être plus heureux, surmonter la souff rance, aimer, être aimé, faire face à la maladie, le deuil, la mort ? En 1946, à un vieil ami qui lui demandait quelle attitude adopter pour achever son existence dignement, Jung répondit : « Vivre sa vie. »

Vivre, c’est tout.

 

Article original de Isabelle Taubes sur Psychologies.com : Source : http://www.psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/Inconscient/Articles-et-Dossiers/Pourquoi-Jung-est-a-la-mode/4Un-inconscient-peuple-de-divinites

 

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Sans émotions, 
il est impossible
 de transformer 
les ténèbres
 en lumière 
et l'apathie
 en mouvement. - Carl Gustav Jung
Sans émotions, 
il est impossible
 de transformer 
les ténèbres
 en lumière 
et l’apathie
 en mouvement. – Carl Gustav Jung

Sans émotions,
il est impossible
 de transformer 
les ténèbres
 en lumière 
et l’apathie
 en mouvement.

Carl Gustav Jung

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