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Source originale : http://marctraverson.com/psychotherapies/francois-roustang-psychanalyse-hypnose/

Feuilles oubliées feuilles retrouvées, Francois Roustang

 Il me semble parfois faire partie d’une microsecte, un cercle des lecteurs disparus, lorsque je me régale à la lecture de certains livres dont j’imagine qu’ils ne doivent guère se vendre à plus de quelques dizaines d’exemplaires. Cela pour introduire ce petit ouvrage titré, assez curieusement, Feuilles oubliées, feuilles retrouvées (Petite bibliothèque Payot / Psychanalyse, 249 p) qui regroupe une sélection de textes exhumés des fonds de tiroirs de François Roustang. Le titre du livre semble indiquer qu’il n’est pas évident de trouver la cohérence de ces textes… Pour l’essentiel il s’agit d’articles, de conférences, des écrits datant des années quatre-vingt du siècle dernier. A première vue, quand on l’ouvre, on se demande qu’est-ce qui fait l’actualité, de tout cela ? Qui peut encore s’intéresser à ce genre de choses ? Et puis voilà, surprise, surprise, c’est assez passionnant.

Une précision importante, tout de même : je suis depuis longtemps un fidèle de l’oeuvre de François Roustang, dont le parcours intellectuel est l’un des plus intéressant de la psychanalyse française, qui est un des penseurs les plus stimulants sur la relation, les dynamiques thérapeutiques. Roustang à mon sens n’est pas suffisamment reconnu – mais il est vrai qu’il a toujours été un franc tireur, un défricheur, peut-être un iconoclaste, et qu’à ceux-là on ne pardonne guère. Trop lucides. Rétifs. Dérangeants pour les ordres établis, en particulier celui – terriblement rigide – d’une certaine psychanalyse. N’empêche, c’est un homme qui a développé une pensée, ce qui ne court pas les rues. Lire son oeuvre c’est découvrir une trajectoire intellectuelle audacieuse et cohérente à la fois, qui éclaire avec beaucoup de finesse les enjeux de la relation d’aide, ce qui se joue dans l’accompagnement thérapeutique, dans ce que l’on appelle les psychothérapies. Au fil de ses ouvrages (citons InfluencePeut-on faire rire un paranoïaque, le best-seller la fin de la plainte, etc., c’est un auteur prolixe), il dessine une vision du changement en soi, dont chacun peut faire son miel. En le lisant, on se reconnecte à de profondes évidences, des points de repères essentiels et pourtant oubliés.

Les premiers ouvrages de Roustang sont assez exigeants dans la forme, touffus, complexes, marqués par sa formation analytique ; et puis, avec l’âge et l’expérience clinique, il épure, il simplifie, il devient un sage. C’est très beau, ce chemin austère, de dépouillement solitaire, qui lui permet de se mettre à la portée de tous, sans céder sur une haute exigence quant à la posture de thérapeute.

Ce chemin, c’est une randonnée qui commence par la philosophie, se poursuit dans les coulisses de la psychanalyse française des années 70, 80, avant d’amorcer un virage vers l’hypnose ericksonienne (une sorte de retour aux origines, l’hypnose ayant été à la source de la révélation freudienne). Il passe de l’une à l’autre, il pense l’une et l’autre, puis la voie s’élargit, elle s’ouvre comme une fleur pour tenter de pénétrer l’indicible : ce qui provoque le changement en nous, les mystérieuses voies de l’influence. Faute de temps, je ne m’étendrai pas. Il y a des passages difficiles, des escarpements, et des surplombs splendides, des ouvertures soudaines sur des paysages qui donnent le vertige. Sa manière de penser la relation est presque toujours en lien avec l’expérience clinique. C’est un va-et-vient entre la théorie et la pratique, ce qui le rend si intéressant pour ceux qui agissent dans cet univers-là. Ne le dites pas, c’est entre nous : Roustang fait partie de la grande famille des chamanes.

Voilà, vous remarquerez que j’essaie de vous transmettre le virus. On ne sait jamais.

Mais revenons au livre dont je voulais vous parler. De quoi parle-t-il dans ces textes, Roustang ? De psychanalyse, bien sûr, et d’hypnose, mais il propose aussi des études de caractères (le Rousseau tardif, Henri Michaux, Casanova). Il questionne des points techniques de la thérapie. Par exemple : les analyses ont-elles un fin ? Voilà qui a donné lieu à moult débats passionnés parmi les psychanalistes et leurs adersaires. Sa vision est pragmatique, toujours orientée par la recherche de l’autonomisation du patient. Roustang, à juste titre, craint l’analyse sans fin, l’installation du patient dans une position passive, de dépendance à l’égard de son thérapeute. (Ecrivant cela, je me dis que ce qui m’a toujours séduit dans son approche, le souci de favoriser l’action, la mise en mouvement du patient, son éveil.)

Ah oui, j’oubliais : il s’occupe aussi de Jacques Lacan, je veux dire du cas Lacan, ce qu’il appelle « l’illusion lacanienne ». C’est assez saignant, voire franchement gratiné. C’est un plaisir de voir comment il démonte les dérives du lacanisme (et il le fait parfois dans des conférences qui se tiennent devant des assemblées acquises au Maître, ce qui demande un courage certain).

Au moment où il écrit les textes de ce recueil, l’héritage lacanien est l’objet d’une lutte féroce entre ses disciples, des membres de sa famille. On se déchire. La pensée de Lacan a fait école, l’école est devenue une église – ou une secte -, ses épigones sont devenus un clergé, qui oscille entre « perversion raffinée » et « psittacisme dévoué ». L’obscur rayonnement lacanien a contaminé une part de l’intelligentsia française, et au-delà. Ses jeux de mots font fureur dans certains cercles. Et voilà que Roustang, tranquillement, dit que le roi est nu. Il démonte l’emprise, la dimension économique du système, tranquillement. C’est un geste intellectuel salubre. Retour au Réel. Dissidence.

Dissidence parce que Roustang, s’il est psychanalyste, n’est pas resté figé dans une pose, ou un hermétisme défensif, comme tant d’autre. Il se défie des dogmes. Il comprend mieux que beaucoup, grâce en particulier à sa connaissance de l’hypnose, les enjeux de la suggestion, et l’emprise que les psychanalystes exercent parfois, à leur corps défendant, par le dispositif du divan et le mutisme immarcescible du praticien (canons de la pratique imposée par Lacan). Ce qui donne du poids à son propos c’est que Roustang a bien connu Lacan (il a été en contrôle avec lui). Mais il a conservé une distance, un libre arbitre, qui lui permet d’analyser et de décrire les moyens qu’utilise l’homme aux cigares tordus pour étendre son influence, comment il séduit, subjugue ses patients, en fait ses disciples, puis des subordonnés. Comment, avec son noeud borroméen, il ficèle son monde. Cause toujours, Lacan ! Je recommande vivement, pour qui s’intéresserait à l’histoire contemporaine de la psychanalyse, de lire Roustang sur cette dérive, cette prise de pouvoir – géniale, au demeurant – qui a conduit une partie de la psychanalyse française dans l’impasse. Avec le recul, on peut mesurer sa lucidité.

Source originale : https://touchersensible.wordpress.com/2013/02/07/le-courage/

FleursAujourd’hui, j’ai envie de donner une nouvelle saveur au mot « courage » dans ma vie. C’est un mot qui m’a trop longtemps tenue esclave et dont j’ai envie de me défaire.

Surtout cette idée qu’il faut toujours essayer de se dépasser, d’affronter ses peurs, d’aller de l’avant quoi qu’il arrive. Progresser. Etre forte.

Oh ça oui, combien j’ai cultivé cette image de moi-même! Il fut un temps où je me barricadais sous une telle carapace d’insensibilité que je finissais par me croire invincible…

Puis les coups durs de la vie m’ont rattrapée et m’ont mise face à ma sensibilité, à ma vulnérabilité. A mon humanité. Celle que je m’efforçais de fuir pendant de si longues années.

Accepter ma vulnérabilité, mes fragilités dans toute leur beauté a été le premier pas du travail personnel que j’ai commencé il y 8 ans. Je l’ai vécu comme un véritable déclic, j’avais passé toute ma vie à ne pas voir que ma véritable « force ». Je faisais tout pour « être (ou paraître) forte », alors qu’en réalité ma force c’était mes blessures et ma sensibilité. Alors pourquoi en avoir honte? Chercher à les cacher ou à m’en défaire??

Si je prends le temps d’écrire tout cela aujourd’hui, c’est parce que je réalise que je n’ai pas encore complètement jeté aux oubliettes ce vieux schéma. Et que, face à une situation de crise, la vieille rengaine a encore trop souvent sa place.

Je m’observe et remarque que je cherche à dépasser le plus vite possible cette situation douloureuse. Pas question de me mettre à déprimer, ce n’est pas moi ça! Et puis, inévitablement s’ensuit le lot de questions pour essayer de comprendre le-pourquoi-du-comment je me suis mise dans cette situation, et qu’est-ce que je pourrais changer en moi pour qu’à l’avenir cela ne se reproduise plus, blablabla…

Bref, je cherche une solution de protection. Me protéger de la vie… et de moi-même? C’est trop dur de souffrir! Ma tête s’emballe et part à la recherche d’un remède miracle qui m’éviterait d’affronter une nouvelle fois un « échec » pareil. Oui un « échec ». Avec toute la honte qui s’ensuit puisque, selon cette vieille logique d’auto-jugement (on ne peut plus épanouissante!), quoi qu’il arrive, c’est moi le problème. Résultat : je me suis auto-proclamée coupable toute seule et je n’ai plus qu’à pleurer d’impuissance sur mon sort!

Joli scénario qui me montre que, même si j’ai accompli d’immenses pas sur le chemin de l’amour de moi-même, il me reste encore quelques marches à gravir pour m’accepter et m’aimer totalement. Chacune de ces petites crises est un rappel. Un rappel vers qui je suis. Parfaite dans toutes mes imperfections. Je n’ai rien à changer, ni à devenir pour retrouver ma paix intérieure. Juste à accepter là où j’en suis et ce qui se passe en moi. Accueillir la vie tout simplement. Et non pas lutter contre elle car ma tête refuse la réalité qui se présente à moi.

Voilà ce que j’avais envie de partager aujourd’hui sur le mot « courage ». Que la force qui l’anime soit un réel élan du cœur, qu’elle rime avec douceur et amour de soi et pas avec effort. Car qui y-a-t-il de plus courageux que de s’aimer sincèrement?

Source originale : http://ariaga.hautetfort.com/archive/2016/06/01/ariaga-la-taupe-5809540.html

écriture,blog,ariaga,laboratoire,taupe,vision,maladie

Ceci est une note un peu plus « personnelle » que d’habitude mais, alors que je voudrais bien que le Laboratoire du Rêve et de l’Alchimie Spirituelle atteigne en septembre sa dixième année de parution, il me semble nécessaire d’expliquer aux lecteurs fidèles pourquoi je semble pas mal les délaisser ainsi que l’ensemble de la blogosphère amie.

D’abord, les années qui commencent à peser, ensuite un certain nombre de pépins de santé, pas très graves mais accumulés ; enfin et surtout le problème de la vue qui est le plus gênant pour internet. D’autant plus que, même si je suis très aidée, je

Source originale : http://feedproxy.google.com/~r/DesLivresPourChangerDeVie/~3/TAnGPEIyEOM/

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