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Source originale : http://www.techniquesdemeditation.com/ancrage-centrage-2-exercices-bien-etre/

Ancrage et Centrage : 2 exercices pour votre bien-être

Article invité écrit par Pascalle du blog aZenDream.

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Se permettre d’être centré et ancré, permet à l’être humain d’être dans ce que l’on appelle : « Le ici et le maintenant. »

Pas toujours facile dans notre société actuelle. Nous sommes souvent en décalage….

On pense à ce que l’on à faire, à ce que l’on va faire demain ou plus tard. On planifie, on programme, on date, et que sais-je encore. Ou encore nous sommes tournés vers le passé en regrettant ce qui a été fait auparavant. C’était si bien avant …

Bref le « ici et maintenant » n’a que peu, voire pas de place dans notre vie.

 

Dans le monde du développement personnel et du bien-être de nos civilisations, on prône le « ici et maintenant » mais sait-on vraiment l’utiliser ?

Est-on totalement présent pour nous et pour les autres aujourd’hui à l’instant présent ?

Pas demain, car demain c’est peut-être trop tard. 

Qu’est-ce que l’on entend par « Être ancré » ?

C’est une notion qui est, pour beaucoup de monde, abstraite.

On voit bien ce que cela peut être, si l’on pense à comment s’accroche une ancre marine mais en même temps on est pas un bateau… on voit bien aussi ce que cela représente dans l’absolue : ne pas dériver…

Mais en pratique qu’est-ce cela peut donner ?

Certain dise qu’être ancré, c’est tout d’abord accepter son corps, physiquement, et s’aimer, se chérir, accepter totalement ses qualités et ses défauts. C’est en partie là que cela se complique.

On a toujours des choses que l’on n’aime pas en nous. On trouve toujours à redire.

Mais si on changeait notre point de vue ?

Quand j’ai étudié la kinésiologie (celle que j’ai apprise en pratiquant la danse classique pendant de nombreuses années) on nous parlait d’être à la fois relié au Ciel et à la Terre. Tous les deux, ensemble, harmonieusement.

Nous visualisions une colonne d’air, ou un bâton de lumière, qui partait du milieu du sommet du crâne pour aller dans le ciel pour donner ainsi de la légèreté et qui descendait dans le sol pour y puiser la force nécessaire pour avoir la puissance du mouvement.

Depuis les méthodes ont dû évoluer cela fait très longtemps que je ne pratique plus…mais j’ai toujours gardé cette image à l’esprit d’autant qu’à l’époque (20 ANS en arrière haha) la kinésiologie appliquée au mouvement était sans doute un peu révolutionnaire.

La représentation d’un arbre est aussi un beau symbole d’ancrage.

Ses racines sont dans le sol et sa ramure se balance avec élégance jouant avec le vent.

Malgré les tempêtes qu’il peut essuyer il est est toujours là, majestueux.

Quel bel exemple non ?

Alors à l’instar de cet arbre je vous propose des exercices dit d’ancrage.

Voici le premier exemple d’exercice d’ancrage.

Penser à respirer avec le ventre et prenez tout d’abord trois grandes respirations en gonflant le ventre à l’inspiration et en soufflant doucement à l’expiration en contractant le ventre pour faire sortir l’air complètement. Vous pouvez faire cet exercice assis ou debout genou déverrouillé, les yeux fermés. (Attention si vous êtes debout)

Une fois positionné(e)

Prenez une bonne inspiration, à l’expiration, imaginez que des racines partent de vos pieds, comme les racines d’un arbre.

Elles s’enfoncent dans le sol profondément et verticalement. Puis elles s’allongent de chaque côté de vous.

Quand vous êtes bien ancré, vous sentez vos pieds bien présents sur le sol et peut-être sentirez-vous l’énergie de la terre.

Je vous propose de faire une grande inspiration en faisant remonter l’énergie de la Terre en vous.

Puis expirer en faisant redescendre l’énergie dans la Terre.

(Recommencer X3 avec la musique)

Puis ouvrez les yeux doucement et reprenez normalement vos activités.

Vous pouvez le faire le matin en vous réveillant assis sur le bord du lit. Cela permet de commencer la journée en pleine conscience.

 

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Le centrage, un bon complément à l’ancrage

Se centrer c’est revenir sur son axe, se rassembler, ce qui permettrait ainsi de se sentir moins désorienté et perturbé par les événements extérieurs qui nous entourent qui peuvent nous stresser.

C’est aussi ne plus chercher à l’extérieur ce que nous avons à l’intérieur. Puisque la solution est en nous. Tout vient de nous. Tout part de nous.

Nous avons en nous de formidable richesses insoupçonnées la plupart du temps. Nous avons toutes nos énergies aussi bien positives que négatives. Il est bien évident qu’il vaut mieux développer les énergies positives.

L’harmonie sera alors au rendez-vous. Il est dit que le plus appelle le plus et le moins appelle le moins.

Se centrer, c’est harmoniser le plus possible deux parties, appelées yin et yang, positif, négatif.

En médecine chinoise si l’une d’elles a une plus grande activité ou émet une plus grande énergie que l’autre, il y a décalage. Le centre n’est plus au centre …

Comme je le dis souvent tout est une question d’équilibre.

Souvent quand on a l’impression d’être « à côté de ses pompes », c’est que l’on a besoin de se recentrer.

 Je vous propose cet exercice de centrage :

(Penser à respirer avec le ventre)

Allongez-vous ou assez asseyez-vous confortablement en fermant les yeux. Prenez tout d’abord trois grandes respirations en gonflant le ventre à l’inspiration et en soufflant doucement à l’expiration en contractant le ventre pour faire sortir l’air complètement.

Une fois que vous avez fait ceci.

Visualisez un chemin dans la nature (mer, montagne, campagne ce qui vous plait le plus)

Marchez en prenant votre temps, au bout du chemin, vous voyez un magnifique soleil.

Le soleil représente votre intérieur et votre lumière.

Concentrez-vous sur le soleil, suivez-le, l’énergie qu’il émet est la vôtre.

Vous rayonnez à travers lui. Il est là pour vous, pour vous faire voir que vous existez par vous-même, et non pas au travers le regard des autres.

Une partie de ce soleil va se détacher et venir en vous au niveau de votre plexus, vous allez faire corps avec lui. Aucune crainte le soleil ne brûle pas, il émet simplement une douce chaleur bienveillante.

Sa chaleur rayonne de part en part dans votre corps. Vous pouvez voir les rayons se diffuser jusqu’au bout de vos mains.

La chaleur remonte sur vos épaules, votre cou, sur l’arrière de votre tête, passe sur votre visage, il l’illumine puis descend dans votre gorge, puis sur votre poitrine, et dans le dos, descend dans votre ventre, irradie l’ensemble de vos organes. Cette douce chaleur continue son chemin vers votre bassin, passe dans vos jambes et va jusqu’à vos pieds.

Cette chaleur vient nourrir vos racines. Celles qui vous permettent de prendre l’énergie de la terre pour vous permettre d’être solide et stable dans votre vie.

Visualisez l’ensemble de votre corps avec le soleil au niveau de votre plexus.

Regardez-le, regardez-vous, vous rayonnez, vous être centrer dans votre espace vital qu’est votre corps.

Puis prenez trois grandes est profondes respirations pour vous permettre de visualiser cette image de vous centrer sur votre corps.

Vous pouvez dès que vous êtes prêt(e) ouvrir vos yeux en douceur et reprendre vos activités normalement.

Retrouvez Pascalle sur AZenDream pour plus d’exercices et de conseils Zen.

Techniques de Méditation – L'art de méditer au quotidien

Source originale : http://www.simpleslide.com/2015/01/05/leffet-cumule-la-presentation-en-video/

L’effet cumulé est certainement un des moyens les plus puissants à utiliser si vous cherchez à atteindre un objectif. Ce concept est tiré du livre du même nom « L’Effet Cumulé » de Darren Hardy et je vous propose aujourd’hui un résumé de cet ouvrage.

Regardez la vidéo sur l’effet cumulé

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=D3LVmj_oJ_A]

Ce concept va vous intéresser si vous rencontrez actuellement les problèmes suivants :

  • Vous avez le sentiment de stagner dans vos projets
  • Vous cherchez des moyens simples pour être sûr d’avoir des résultats concrets
  • Vous voulez faire le point sur la manière dont vous travaillez

L’idée de cet article est de vous faire prendre conscience de la puissance du principe de l’effet cumulé et de vous montrer comment vous pouvez l’utiliser pour vos projets.

Pour introduire le concept, je vous propose de vous replonger dans les fables de La Fontaine, notamment celle du Lion et du rat qui nous dit que patience et longueur de temps font plus que force ni rage. On peut aussi introduire le sujet par celle du lièvre et de la tortue où comme vous el savez, rien ne se sert de courir il faut partir à point.

la constance est plus forte que le talent

L’idée cachée derrière ces deux morales est que la constance est plus forte que le talent ou la force. Vous trouverez toujours des personnes meilleures que vous, plus malines, plus rapides ou avec plus d’entregents. Mais si ces personnes s’arrêtent aux premières embuches elles échoueront. Alors pourquoi la constance est-elle si indispensable pour réussir un projet ? L’explication tire son origine de l’effet cumulé.

Qu’est-ce que l’effet cumulé ?

L’effet cumulé consiste à engranger d’immenses bénéfices à partir d’une série de choix minimes mais intelligents. Ce qui semble le plus intéressant dans ce processus, c’est que bien que les résultats soient significatifs, les mesures à prendre sur le moment ne donnent pas l’impression d’être colossales.

Comment fonctionne l'effet cumulé

Pour illustrer le principe de l’effet cumulé, je vous propose un exemple.

Imaginons 3 amis, appelons-les Laurent, Simon et Bruno. Ils ont grandi ensemble et habitent la même ville. Ils sont tous les trois mariés, sont en bonne santé et gagnent relativement bien leur vie.

Le premier, Laurent, vit tranquillement comme il a toujours vécu. Il est heureux comme ça, même s’il trouve sa vie un peu monotone.

Le deuxième, Simon, commence à apporter quelques changements apparemment sans conséquence. Il commence à lire chaque jour des livres sur son domaine d’activité ainsi que sur les finances personnelles. Suite à un reportage, il décide également de consommer 250 calories en moins chaque jour (enlever le sucre du café, supprimer la mayonnaise dans son sandwich ou encore remplacer le soda par de l’eau pétillante sont quelques résolutions simples qu’il a prises). Et puis il se met à marcher davantage quotidiennement Il décide, par exemple, de prendre l’escalier au lieu de l’ascenseur.

Le troisième, Bruno, fait quant  à  lui d’autres choix : Il s’achète un nouvel écran plat pour regarder ses séries préférées et se lâche un peu plus sur la nourriture et les apéros. On n’a qu’une vie !

Au bout de 5 mois, aucune différence n’est perceptible entre nos trois amis. Au bout de 10 mois, même chose, chacun poursuit son mode de vie sans que l’on ne note de différences notables. Au bout d’un an et demi, on commence à noter des changements et au bout de 2 ans le changement est saisissant : Bruno a pris 10 kg tandis que Simon en a perdu 10. 20 kilos les séparent maintenant. Et la différence ne se limite pas au poids.

exemple effet cumulé

En s’éduquant et en appliquant ce qu’il apprenait grâce à ses lectures, Simon est devenu au fil du temps un expert reconnu dans son domaine. Bruno est quant à lui plus souvent fatigué, malheureux dans son travail et a perdu un peu d’estime de lui-même. Laurent, quant à lui, est toujours au même point, sauf qu’il est un peu plus amer.

La chose à retenir est la suivante : Au début, les résultats sont intangibles et c’est ensuite qu’ils divergent. La « magie » de l’effet cumulé finit par occasionner d’énormes différences de résultats.

Les 5 leviers de l’effet cumulé

Maintenant que nous avons vu l’impact que peut avoir l’effet cumulé, voyons ensemble comment fonctionne ce principe et quels sont les 5 leviers à prendre en compte pour l’utiliser efficacement. Vous allez voir que tout cela forme une suite logique.

les 5 leviers de l'effet cumulé

1 – Les choix

Le premier levier est celui des choix : La vie que chacun d’entre nous mène n’est qu’une simple accumulation de choix. Nos choix peuvent être nos plus grands alliés ou à l’inverses nos ennemis les plus redoutables.

On ne parle pas forcément ici de grandes décision stratégiques (même si bien sûr elles sont importantes) mais plutôt de tous ces petits choix minimes et quotidiens qui au final nous font aller ou non dans la direction que nous souhaitons.

Le challenge ici est de reprendre le contrôle sur nos choix, plutôt que de rester en pilote automatique où l’on fait les choses sans y penser. Darren Hardy insiste beaucoup sur la notion de responsabilité et le message à retenir  est qu’il faut être à 100% responsable de ce que nous arrive.

2 – Les habitudes

Le deuxième levier est celui des habitudes : C’est vraiment un levier fondamental pour tirer profit de l’effet cumulé. « Nous sommes ce que nous faisons chaque jour » disait Aristote. Nos habitudes découlent directement de nos choix. 95% de ce que nous pensons, ressentons et faisons résultent des habitudes que nous avons acquises.

Le challenge réside dans le fait d’installer de bonnes habitudes. L’un des pièges les plus fréquents qui fait que l’on n’arrive pas  à installer une nouvelle habitude va être celui de la gratification immédiate.

Même si rationnellement, nous savons que s’empiffrer de chips et de gâteaux va nous faire grossir au lieu de mincir, nous sommes tellement attirés par la satisfaction immédiate procurée par la nourriture que nous n’arrivons pas à modifier nos habitudes.

Darren Hardy donne plusieurs astuces pour se créer de bonnes habitudes et supprimer les mauvaises. Mais le plus important pour s’investir dans une nouvelle habitude consiste à trouver le « pourquoi ». Nos choix et nos habitudes n’ont de sens que s’ils sont liés à nos désirs et à ce qui nous motive le plus. Commencez par vous intéresser au pourquoi si vous voulez mettre en place une nouvelle habitude.

3 – L’élan

Le troisième levier pour booster vos résultats va être l’élan : Une fois que vous avez pris conscience de vos choix et que vous avez mis en place vos habitudes, vous allez vraiment commencer à tirer les bénéfices de l’effet cumulé grâce à l’élan. Pour bien comprendre l’idée, pensez à un tourniquet sur lequel vous avez surement joué étant enfant. Au début, il faut beaucoup d’énergie pour prendre de l’élan mais une fois que le tourniquet est lancé, il vous faut beaucoup moins d’effort pour le maintenir à pleine vitesse. Et bien c’est exactement pareil avec les habitudes et l’effet cumulé. C’est en maîtrisant l’élan que vous allez pouvoir faire fructifier ce que vous avez mis en place. Le problème de beaucoup de personnes, c’est qu’elles dépensent beaucoup d’énergie à démarrer quelque chose, commencent à avoir quelques petits résultats puis cessent leurs efforts. C’est exactement le contraire qu’il faut faire. C’est justement à ce moment-là qu’il faut accentuer les efforts. Cela passe notamment par la mise en place de routines pour garder le rythme et conserver l’élan.

4 – Les influences

Le quatrième levier concerne les influences : Pour poursuivre la trajectoire vers nos objectifs, il est capital d’avoir un environnement qui vous soutient. Darren Hardy distingue 3 types d’influence :

  • Les apports : Ce dont nous nourrissons notre esprit
  • Nos relations : les gens que nous fréquentons
  • Notre environnement : Le milieu qui nous entoure

5 – L’accélération

Et enfin le 5ème levier  est celui de l’accélération : Une fois que les étapes précédentes sont bien mises en place et que la machine est lancée, vous pouvez augmenter les bénéfices de l’effet cumulé à travers plusieurs actions :

Vous pouvez tout d’abord isoler ce qui marche le mieux dans votre système et voir comment le reproduire dans d’autres domaines de votre vie.

Vous pouvez également aller au-delà des exigences que l’on attend de vous en produisant plus ou mieux et ainsi véritablement vous démarquer.

Vous pouvez aussi injecter de l’inattendu et surprendre votre monde en faisant les choses d’une manière différente. Vous imposerez ainsi votre propre style.

Comme vous l’avez compris, ces différents leviers sont liés les uns aux autres.

4 leçons issues de l’effet cumulé

J’aimerai partager avec vous 4 leçons issues de ma lecture de l’effet cumulé.

Leçon n°1 – L’effet cumulé marche toujours

effet cumule marche toujours
C’est certainement le point clé dont il faut prendre le plus conscience. A mon avis, si vous n’avez qu’une seule chose à retenir de cet article ce sera cela : L’effet cumulé marche toujours et donne toujours des résultats. C’est pourquoi il est vraiment important de savoir l’utiliser et l’orienter pour atteindre ses objectifs. Revenons à l’exemple de la prise de poids. Si vous faites un régime, l’effet cumulé vous fera mincir. Si vous ne faites pas attention à ce que vous mangez, l’effet cumulé vous fera grossir. Dans les deux cas, l’effet cumulé est à l’œuvre.

Leçon n°2 – L’effet cumulé et l’effet ricochet

effet ricochet

L’effet cumulé ne produit jamais qu’un seul effet. Au contraire, si on prend l’exemple de quelqu’un qui se met au sport, il aura des bénéfices avec une meilleure condition physique, mais pas uniquement. Il sera globalement en meilleure santé, il sera plus serein, il aura une meilleure motivation pour affronter les différents défis de la vie quotidienne.

L’effet cumulé est ce que l’on appelle dans le langage de la systémique une boucle de rétroaction. Cette approche systémique permet de mieux comprendre les différents liens qui se crée entre plusieurs effets d’une même action.

Leçon n°3 – Avancer à petits pas

petits pas

Comme nous l’avons vu, pour bénéficier de l’effet cumulé, il n’est pas utile de réfléchir à des actions spectaculaires ou particulièrement innovantes. Il faut au contraire accumuler de petites actions qui au fil du temps formeront un grand résultat. Cette apparente facilité recèle un grand piège : « Ce qui est facile à faire est aussi facile à ne pas faire. » La magie de l’effet cumulé ne tient pas à la complexité de la tâche demandée mais au simple fait de l’exécuter en permanence et suffisamment longtemps.

Leçon n°4 – Rien n’échoue aussi bien que le succès

rien n'échoue aussi bien que le succès

Ce qui fait que beaucoup de personnes n’arrivent pas à toucher aux avantages de l’effet cumulé est qu’ils stoppent l’effort. Soit par manque de persévérance ou soit par suffisance. Une fois que l’on a atteint un certain niveau de réussite on baisse la garde et l’effet cumulé disparait. Pensez aux civilisations, grecques, romaines ou égyptiennes aujourd’hui disparues.

L’exercice pour s’initier à l’effet cumulé

Pour terminer cet article, je vous propose un exercice pour vous initier aux avantages de l’effet cumulé. Cet exercice, présenté dans le livre, a pour objectif de vous faire prendre conscience des choix quotidiens que vous effectuez. Comme nous l’avons vu plus haut, les choix constituent la première étape pour mettre en œuvre l’effet cumulé.

Prenez un domaine de votre vie où vous souhaiter vous améliorer. Munissez-vous d’un papier d’un crayon et gardez-les constamment avec vous.  Prenez note de chaque action ou pensée ayant trait au domaine que vous souhaitez améliorer. Cet exercice très simple va vous permettre de beaucoup mieux prendre conscience des choix plus ou moins conscients que vous effectuez autour du thème que vous souhaitez améliorer. Faites le pendant plusieurs jours. Ce sera le point de départ idéal pour initier l’effet cumulé.

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Source originale : http://feedproxy.google.com/~r/ActeurDeSaVie/~3/80-LZa8StI0/

Acteur de sa vie
Acteur de sa vie – Arrêtez de vous plaindre et prenez le contrôle de votre vie!

Ne me dites plus jamais bon courage! « -Allez, je te laisse, je vais écrire un article pour mon blog -Ah, et bien…bon courage! » Voilà typiquement la phrase qui, mine de rien, vous fait réfléchir avant de prendre la plume, ou en ce qui me concerne, le clavier de mon ordinateur. Mais quelle est donc cette […]

Arrêtez de dire « Bon courage »!
Théo Duverger.

Source originale : http://coaching-en-or.com/vivre-une-bonne-annee/

COMMENT BIEN VIVRE LA NOUVELLE ANNÉE Je pense que, vous comme moi, vous vous interrogez sur cette nouvelle année qui vient. Et peut-être que vous vous demandez comment vous pourriez vivre au mieux cette année ou comment vous pourriez faire de cette année, une année extraordinaire, une merveilleuse année, une année dans laquelle vous allez […]

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Source originale : https://pranahuti.wordpress.com/2011/12/30/meilleurs-voeux-blabla/

Chers clients, chers collaborateurs,

voici que s’achève l’année 2011. Une année bien remplie, pleine de défis que notre entreprise familiale a su, une fois de plus, relever avec brio malgré le contexte de crise. Nous sommes fiers de pouvoir dresser un bilan plus qu’honorable. Nous avons accueilli deux nouvelles recrues qui, si elles tâtonnent encore un peu et commettent quelques erreurs, ne tarderont pas faire leurs preuves.

Pour faire face à la crise et tirer notre épingle du jeu, nous avons décidé d’investir dans du matériel innovant. Nos meilleurs investissements ont été sans aucun doute, cette année, l’acquisition d’un aspirateur pour poils de chiens et de chats qui nous a rendu déjà de précieux services ainsi qu’un parc pour bébé qui nous a évité bien des soucis. Nous tenons à remercier nos fournisseurs qui, comme toujours, ont été prompts à accepter notre paiement et à débiter notre carte de crédit.

Nous vous souhaitons à tous une excellente fin d’année dans la joie et la consommation.

Carozen

Classé dans:L'humeur de la semaine

Source originale : http://marctraverson.com/politique/le-mauvais-genie/

le mauvais genie

Je comptais vous parler d’un petit livre nonchalant, que j’ai lu nonchalamment, Traité de la cabane solitaire (par Antoine Marcel, éditions Arléa, 177 p, 9€). C’est une promenade un peu décousue dans les souvenirs de l’auteur, qui a bien bourlingué sac au dos, et fait un éloge sensible de l’Asie éternelle, et de tous les clochards célestes, hippies et moines zen. Tout cela était-il trop exotique ? Soudain, délaissant les rivages du fleuve Sagesse pour le clapotis des illusions, je me suis vu céder à une vilaine tentation, une gourmandise coupable, et j’ai ouvert un « livre de journalistes », celui d’Ariane Chemin et Vanessa Schneider, qui connaissent le métier quand il s’agit de plonger le lecteur dans les coulisses de la comédie politique, recoins sombres d’une certaine France qui préfère l’ombre, et d’où l’on est plus à l’aise pour tirer les ficelles des marionnettes du pouvoir. Immanquable en librairie, Le mauvais génie (Fayard, 305 p, 19€) annonce la couleur avec, sur son bandeau, la lippe amère de l’homme dont il est beaucoup question dans ces pages, j’ai nommé Patrick Buisson, l’idéologue d’extrême-droite qui murmura, des années durant, à l’oreille de Nicolas Sarkozy, qu’il sût mener jusqu’à l’Elysée.

Etonnant personnage. Patrick Buisson, c’est un visage, une voix et un magnétisme qui ont frappé les téléspectateurs fidèles de son émission « Poliquement show » sur LCI, dans laquelle il débattait face à Olivier Duhamel. Je me souviens que j’avais été frappé par sa dimension théâtrale, son originalité. Dans le petit monde policé des médias, son emphase tranchait. Un ton extraordinairement péremptoire, des analyses tranchées, un faciès crispé, presque grimaçant, une absence absolue d’humour. L’intelligence était évidente, le fond du propos, plus obscur : on le comprenait de droite, bien sûr, défenseur d’une « France éternelle » qui était aussi une france laborieuse, une France « de la terre », qu’il dressait contre tous les « bobos », les élites parisiennes, tous les tenants du « politiquement correct ». Mais il n’était pas si évident à cerner, car, on l’apprend dans ce livre, il cachait en partie son jeu. Cet homme-là – aujourd’hui président de la chaîne Histoire, où il fût nommé pour services rendus au candidat Sarkozy après la victorieuse campagne de 2007 – a toujours préféré l’ombre à la lumière. C’est là qu’il pouvait le mieux lancer ses filets.

Ce que rappellent Ariane Chemin et Vanessa Schneider à tous ceux qui l’ignoraient, c’est son parcours à l’extrême-droite, à l’université, puis comme plumitif et publiciste, aux côtés de Jean-Marie Le Pen, dans les premières années du Front National, jusqu’à sa tentative de prise de contrôle du journal Minute, dont il se fera finalement éjecter au terme d’un épisode rocambolesque.

Dans le sillage de ce récit d’une ascension – un véritable roman – on croise beaucoup de monde, des noms familiers et d’autres qui le sont moins. On se promène dans les arrière-cours de la République sarkozienne, remises de décorations, conversations d’antichambre, contrats douteux, rivalités de conseillers, manoeuvres variées pour se gagner les faveurs de ceux qui sont proches du pouvoir. Mais l’intérêt documentaire du livre, c’est surtout de mettre à jour les liens d’intérêt, financiers, politiques, médiatiques, de réseaux animés par la nostalgie d’une France maurrassienne, xénophobe, étroitement « chrétienne » – entendez traditionaliste. On y voit l’extrême-droite s’efforce de lancer des pseudopodes du côté de la droite républicaine, pour l’amener sur son terrain, l’infiltrer et profiter de son aspiration. Stratégie efficace, au demeurant.

Il serait cavalier de faire porter aux manoeuvres du seul Buisson les glissements droitiers de l’UMP et de son candidat à l’élection présidentielle, la porosité de son électorat à une conception nationaliste étroite, le goût de l’inceste identitaire (avec la création de cet incroyable Ministère de l’identité nationale, fleurant le pétainisme bon teint, qu’il nous fallut avaler, en même temps que notre conception d’une France ouverte et généreuse). Ce que décrit le livre, c’est l’habileté de l’idéologue à faire prévaloir ses idées, ses thèmes de campagne, ses propositions auprès de Nicolas Sarkozy et d’une partie de son entourage. C’est là que l’on mesure la fragilité du caractère de celui qui présida aux destinées du pays, et se livra à l’emprise de l’idéologue d’extrême-droite avec une fascinante volupté. Imperare sibi maximum imperium est.

Buisson, pendant des années, fût partout. Dans le salon vert de l’Elysée, pour la réunion stratégique hebdomadaire avec la garde rapprochée du président. Au bout du fil, nuit et jour, pour des coups de téléphone incessants. Buisson n’avait-il pas prédit, avant tout le monde, et en annonçant le score exact, l’échec du référendum sur l’Europe ? S’il est un homme d’action et tacticien hors-pair, Sarkozy, on le sait maintenant, est un invertébré politique, aux valeurs morales fragiles, un homme tout entier tourné vers la conquête et le maintien de son pouvoir, fasciné par les hommes d’argent, et prêt à abdiquer toute considération éthique pour peu que « l’efficacité » auprès du corps électoral soit au rendez-vous. Pendant des années, contre le doute et le risque de l’échec, il utilise l’antidote Buisson, ce pharmakon qui soigne ses angoisse avec des analyses pleines d’aplomb. C’est que l’autre semble tellement sûr de lui, quand il s’agit de pousser des idées qui plaisent à « l’électorat populaire » ! Sarkozy est fasciné, il tient sa drogue. Bientôt, sa politique se colore de tout ce que le transfuge du lepénisme trimballe dans sa besace, la stigmatisation des immigrés, la France des Croisés et la nostalgie de l’Algérie française, les éructations anachroniques contre « l’esprit de mai 68 », l’exaltation d’un catholicisme de la « terre qui ne ment pas ». Ce salmigondis fera le fond de sauce d’une présidence qui vit s’agrandir les fractures de la société française, travaillées par ce que les politologues nomment pudiquement le « caractère clivant » de Nicolas Sarkozy. En fait : un populisme droitier, anti-libéral au sens philosophique du terme, sous-tendu par un désir de revanche et de repli sur soi. A en juger par l’actualité, cette veine-là n’est pas prête de se tarir. Quand on ouvre la boîte de Pandorre et qu’un grand parti donne pignon sur rue aux idées les plus basses, on se prépare de douloureux lendemains.

Il y a plusieurs niveaux de lecture possibles de ce livre. Le citoyen y trouvera matière à mieux connaître certains de ceux qui briguent le pouvoir, et leurs trajectoires parfois tortueuses. Le sociologue, une meilleure compréhension des réseaux de la droite tradi et de l’extrême-droite. Le stratège reconnaîtra les phénomènes de cour, les dissimulations et jeux d’influence pour circonvenir le prince et placer ses affidés, tels que les a décrits en son temps un Baltasar Gracián. Le psychologue y verra la description clinique d’un processus d’emprise. Quant au psychiatre, il ne manquera pas de questionner la dimension psychopathologique du personnage principal.

Parfois, aussi, on rit. D’un rire gêné, lorsque l’on apprend que le grand oeuvre de Patrick Buisson est un énorme ouvrage sur la France de l’occupation, en deux tomes, intitulé 1940-1945. Années érotiques. Pour Buisson, rien de plus affriolant que la période de l’Occupation, lorsque la France, pays femelle « prise d’une fureur utérine », n’attendait qu’une chose, se faire « prendre » par les Allemands… On se pince.

Buisson, on le sait, fût in fine trahi par son propre fils, lequel, abusé et humilié depuis tant d’années, révéla la manie de son père pour les enregistrements secrets. Muni d’un dictaphone qu’il dissimulait dans sa poche de veste, le conseiller enregistrait ses réunions et conversations privées avec le Président, à son insu. Un homme ordonné. Un homme de « dossiers ». On ne sait jamais, n’est-ce pas ? A l’heure où j’écris ceci, on raconte en ville que Buisson est en cours d’écriture de ses mémoires. Le microcosme s’agite. Nil sub sole novi.

© Marc Traverson

* les citations latines sont empruntées à l’excellent Dictionnaire des sentences latines et grecques, de Renzo Tosi (éditions Jérôme Millon, 2010, 1636 p, 29 €).