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Tout voirSource originale : http://youtu.be/D1ykjpvo3Q4
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=D1ykjpvo3Q4&w=640&h=360]
Source originale : http://youtu.be/nPPNlkpR7Yw
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=nPPNlkpR7Yw&w=640&h=360]
Source originale : http://www.mon-couple-heureux.com/3-clefs-pour-sortir-de-la-dependance-affective/
Cet article a été écrit par Cristina Marques, thérapeute experte en dépendance affective & relations de couple.
Retrouvez Cristina Marques sur son site www.magneticobonheur.com
Vous avez tendance à vivre des relations amoureuses infructueuses ?
- qui souvent ne dépassent pas le stade de la séduction ?
- qui se soldent par une rupture non désirée ?
- ou qui, lorsque la relation se poursuit et peut durer, vous procure une grande souffrance émotionnelle ?
Et si la cause de vos échecs amoureux était la dépendance affective ?
C’est quoi la dépendance affective ?
Être dépendant affectif c’est être nécessiteux vis à vis d’une ou plusieurs personnes en particulier, des personnes bien définies, comme par l’exemple
- un amoureux,
- un mari,
- un enfant,
- un parent,
- un(e) ami(e).
Une personne dépendante affective n’est pas «addict» à tout le monde. Elle l’est seulement envers la ou les personnes qui, selon sa perception, lui procurent l’illusion que c’est grâce à leur présence dans sa vie, qu’elle peut se sentir bien et heureuse. Elle est persuadée que sa vie ne peut avoir de sens sans la personne à laquelle elle est addict.
L’on remarque cette addiction particulièrement dans les relations amoureuses. Mais cette addiction peut se manifester dans n’importe quel autre genre de relation. D’ailleurs, elle est d’abord vécue dans les relations parents / enfants puisqu’elle y trouve son origine. Ce qui est vécu par la suite dans les relations amoureuses est déjà un schéma répétitif des situations vécues à l’origine dans les relations parents / enfants.
Voici quelques exemples d’attitudes symbolisant la dépendance affective :
- Vous êtes en couple et vous avez en permanence peur qu’il vous quitte, peur de la rupture, donc peur d’être abandonné.
- Dans vos relations vous vous sentez souvent frustré parce que vous avez l’impression de donner plus que vous ne recevez en retour.
- Vous avez tendance à attirer à vous des partenaires qui ne s’engagent pas.
- Vous avez tendance à attirer à vous des partenaires toxiques, comme par exemples des pervers narcissiques, des manipulateurs, des personnes alcooliques, violentes, etc.
- Vous êtes persuadé qu’en relation de couple l’un appartient à l’autre.
- Vous avez la croyance qu’en couple l’un est responsable du bonheur de l’autre et que donc, votre bonheur dépend de certaines attitudes de votre partenaire à votre égard vous manifestant l’intérêt que vous espérez.
- Vous êtes persuadé que votre vie n’aurait pas de sens sans une relation amoureuse et sans le partenaire auquel vous êtes addict.
- Vous êtes jaloux et possessif et vous croyez que cette attitude est une preuve d’amour envers votre partenaire.
- Vous êtes malheureux(se) dans votre relation de couple mais vous y restez par peur de ne pas vous en sortir financièrement et matériellement.
- Vous êtes du genre à envahir votre partenaire de sms tout au long de la journée et vous stressez lorsque vous n’avez pas de réponse de sa part.
- Vous êtes du genre à fréquenter frénétiquement les sites de rencontre en quête de la « bonne personne » qui viendra vous sauver de votre solitude.
Comment devient-on dépendant affectif ?
La dépendance affective est une blessure émotionnelle, activée chez l’être humain entre l’âge de 0 et 3 ans.
C’est une blessure qui est particulièrement vécue avec le parent du sexe opposé, mais on peut observer des cas d’exception où la blessure est également vécue avec le parent du même sexe, lorsque celui-ci assume un rôle plutôt attribué au parent du sexe opposé.
La première caractéristique de la dépendance affective
La première caractéristique de la dépendance affective c’est la peur de l’abandon.
L’enfant va se sentir abandonné par le parent du sexe opposé, soit parce que celui-ci a physiquement quitté le foyer familial, soit parce qu’il est souvent absent physiquement et affectivement.
L’enfant a également pu vivre une circonstance traumatisante, selon son interprétation, qui a activé dans son mental la peur d’être abandonné.
Notre subconscient ne fait pas de différence entre le réel et l’imaginaire.
C’est pourquoi, il est important d’intégrer que c’est la perception de l’enfant et non le comportement du parent en question qui va générer et nourrir la peur de l’abandon dans le mental de l’enfant.
L’enfant va donc se construire avec cette peur d’être abandonné et il va la nourrir en la répétant tout au long de sa vie, y compris dans ses relations sentimentales, jusqu’à ce qu’il en devienne conscient.
La deuxième caractéristique de la dépendance affective
La deuxième caractéristique c’est le manque d’amour.
Dès notre plus jeune âge nous sommes conditionnés à nous déconnecter de l’amour naturel qu’il y a en nous et à adhérer à l’idée qui nous est enseignée par la société, que l’amour dont nous avons besoin provient de l’extérieur, c’est à dire des autres.
C’est ainsi que progressivement nous nous déconnectons de notre amour naturel et nous commençons a être en manque et à chercher à combler ce manque par l’extérieur. Nous devenons petit à petit ce que nous croyons que nous devons être pour plaire à notre entourage dans le but d’obtenir de leur part cet amour qui nous a été « promis ». Nous ne réalisons pas qu’en nous comportant de la sorte, nous nous renions nous-mêmes. Et c’est ce reniement de Soi qui nous conduit à devenir des êtres vides d’amour et coupés de leur source naturelle.
Par conséquent, nous ne nous sentirons jamais aimés à la hauteur de nos besoins par les autres. Notre entourage nous aime mais il nous aime à sa façon et non de la façon que nous le souhaitons. La seule personne qui puisse nous apporter l’amour que nous souhaitons c’est nous-mêmes ! Et c’est en cessant de nous renier que nous pouvons rétablir cet amour naturel perdu.
Cela génère un cercle vicieux sans fin. Notre vide est de plus en plus grand. C’est pourquoi, lorsque nous entrons en relation nous y entrons avec un vide à combler, étant persuadés que l’autre a pour rôle de combler ce vide en nous.
Mais l’autre est notre miroir, il a reçu le même enseignement que nous et il a lui aussi a un vide en lui à combler.
La réalité, c’est que ni l’un ni l’autre n’a le pouvoir de combler le vide de chacun.
Nous ne savons pas aimer !
Nous avons appris que le but de la relation c’est d’aimer l’autre pour que l’autre nous aime en retour. Mais comment pouvons nous aimer l’autre alors que nous sommes des êtres vides d’amour ?
Nous ne pouvons pas donner ce que nous ne possédons pas !
3 clés pour sortir de la dépendance affective
1) Il est impératif d’intégrer que jamais aucun partenaire ne viendra vous sauver de votre dépendance affective. La seule personne à pouvoir le faire c’est vous-même.
2) Votre plus grand besoin c’est d’apprendre à vous sentir sécurisé par vous-même. Et c’est seulement en affrontant votre peur de la solitude que vous y parviendrez.
3) Vous avez besoin d’apprendre à vous aimer afin de ne pas dépendre de l’amour illusoire des autres. C’est en apprenant à construire une relation saine avec vous-même, en vous accordant la place la plus importante de votre vie, que vous parviendrez a rétablir en vous, l’amour naturel perdu.
Conclusion sur la dépendance affective
En conclusion, vos relations amoureuses n’échouent pas.
Elles sont simplement une expérience révélatrice de votre manque d’amour pour vous-même.
En ce sens elles sont un immense cadeau qui vous reflète l’amour que vous avez besoin d’apprendre à vous donner.
Si vous voulez vivre un jour une relation de couple durable, harmonieuse et épanouie, vous devrez d’abord parvenir à construire cette même relation avec vous-même.
Pour être heureux en couple, il est d’abord nécessaire d’apprendre à être heureux tout seul.
Et vous ? quelle est votre expérience de la dépendance affective ?
Est ce que cet article écrit par une experte vous a aidé ? Oui ? Partagez le !
Source originale : http://www.attention-bonheur-possible.com/resilience/
Et bien oui, nous voici maintenant dans un match de rugby…Euh, non pas du tout !
Je vous propose de parler de résilience, pour ceux qui ne sont pas familier de ce mot, vous en saurez plus dans les lignes qui suivent.
Résilience ou dépression ?
Résilience : (selon Wikipédia) La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l’événement traumatique pour ne plus vivre dans la dépression et se reconstruire. La résilience serait rendue possible grâce à la structuration précoce de la personnalité, par des expériences constructives de l’enfance (avant la confrontation avec des faits potentiellement traumatisants) et parfois par la réflexion, ou la parole, plus rarement par l’encadrement médical d’une thérapie.
Vous me direz, quel rapport avec le rugby !
A peu près aucun, si ça n’est que nous avons la possibilité de transformer un traumatisme, ou de le ressasser pour finir par déprimer.
Il ne s’agit pas d’oublier, à moins d’être amnésique on oublie généralement pas sa vie (quoi que des épisodes douloureux peuvent être enfouis, bien camouflés). Il s’agit de rebondir et permettre à la situation difficile que vous avez vécu, de développer chez vous de nouvelles capacités.
Alors, et vous, Acceptez vous d’être résiliant ? Ou préférez vous, vous perdre dans le chagrin, la dépression et le sentiment d’être une victime ?
Pour en savoir plus, des clés dans ce livre du célèbre Boris Cyrulnik
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Source originale : http://youtu.be/b-F0gj17ugw
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=b-F0gj17ugw&w=640&h=360]
Source originale : http://www.acide-ici.fr/chroniques/le-secret-de-la-reussite.html
Depuis le temps que vous attendez ça, j’ai décidé de vous offrir aujourd’hui LE secret ultime : celui de la réussite. Qui n’a pas envie de réussir ce qu’il entreprend, voire de réussir sa vie tout court ? C’est vous dire si le visionnage de la vidéo suivante vaut le coup…
Au programme :
- Comment la direction de votre regard conditionne la réussite de ce que vous entreprenez
- Le rapport entre le secret de la réussite et l’article Une vie dans tous les sens
- La zone « projets personnels », la zone « business », et celle qui se trouvent entre les deux
- Quelle est l’attitude qui vous permet d’accomplir vos projets personnels
- Pourquoi votre business est voué à l’échec s’il constitue « votre bébé »
- Qu’est-ce que l’intersection du cerveau, du cœur et d’autrui
- Quelle est l’astuce qui vous permet, dans vos projets personnels, de remplacer le mot « moi » par autre chose afin de tout changer
- Pourquoi le développement personnel vous fera tout rater (mais vous le saviez déjà…)
- Et moult autres choses !
Bon visionnage
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=v-dLQinRY4k]
Source originale : http://youtu.be/7DvPeK8GU5w
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=7DvPeK8GU5w&w=640&h=360]
Source originale : http://feedproxy.google.com/~r/habitudes-zen/feed/~3/hY4gmEAJcSY/
Tweet Note : Cet article invité a été écrit par Gervais du blog ABC Champions Mon histoire Durant toutes mes années d’études, depuis 23 ans, où je suis passé du primaire jusqu’au doctorat aujourd’hui, je me suis toujours retrouvé parmi les meilleurs élèves et les meilleurs étudiants, dans toutes les classes où je suis passé. […]
Source originale : http://joannetatham.fr/ce-nest-pas-vraiment-une-histoire-de-confiance-en-soi/
J’ai tourné en long en large et en travers cette question de la confiance en soi.
Face à mon évolution, mais aussi en observant mes clientes et au fil de diverses discussions, je me suis interrogée.
Qu’est-ce qui fait qu’on n’ose pas ?
Qu’est-ce qui fait qu’on se laisse paralyser par la peur ?
Qu’est-ce qui fait que l’on en manque, de cette confiance en soi ?
Et surtout… comment on la construit ? comment on la consolide ?
Et tu sais quoi ?
J’en suis arrivée à la conclusion que ce n’est pas vraiment la confiance en soi, le véritable enjeu.…
Source originale : http://feedproxy.google.com/~r/DesLivresPourChangerDeVie/~3/JFLMvI1ADOM/
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Source originale : http://joannetatham.fr/il-ny-a-pas-durgence-pour-les-belles-choses/
J’avais prévu de poster une vidéo aujourd’hui, mais je l’ai “perdue”.
Je me suis dit qu’il me suffirait donc d’offrir cette semaine un ebook sur lequel je réfléchis depuis un moment.
J’ai commencé à travailler dessus… Mais quelque chose était bloqué.
Ça ne fonctionnait pas. L’énergie ne circulait pas.
Alors à la place, j’ai chanté.
J’ai dansé.
J’ai fait la con.
J’ai ri.
Je me suis amusée.
Et tout est devenu plus fluide.
Mais le temps est passé et j’ai dû me dépêcher.
Produire, vite, pour offrir l’ebook avec la newsletter du jour et compenser l’absence de vidéo.
Vite Vite Vite !…
J’ai le plaisir de recevoir pour cette interview Kamel Boucherikha qui est préparateur mental pour les sportifs de haut niveau. Je vous invite à découvrir son site Internet http://prepamentale.onlinetri.com . Kamel a notamment travaillé au Centre de Formation du Stade Rennais (football), de l’équipe de triathlon de Beauvais (une des meilleures équipes nationales) et d’un marin pour la prochaine Route du Rhum.
Avec cette interview Kamel vous nous apprendre comment les techniques qu’il utilise avec les sportifs de haut niveau peuvent nous aider dans notre vie quotidienne.
Bonjour Kamel, je suis ravi de te recevoir sur mon blog. Peux-tu nous présenter rapidement ton parcours et ce qui t’a amené à la préparation mentale ?
Ce qui m’a amené à la préparation mentale est la rencontre avec un formateur en sophrologie du sport : Christian Ramos. Je venais de vivre une situation personnelle difficile : manque de contrôle émotionnel dans un contexte sportif. Je me suis interrogé au sujet de mes comportements. J’ai découvert l’aikido à ce moment là. Un gros travail avec un psychologue m’a permis de pointer l’origine de ces débordements émotionnels.
Je suis un sportif omnisport (athlétisme, ski, foot). Après mon diplôme de kiné, je me suis orienté vers la thérapie manuelle (ostéopathie tissulaire). Ensuite j’ai débuté la formation en préparation mentale (école de la performance), j’ai suivi une saison un groupe de volley qui joue à ce jour en Pro A : très belle expérience , je découvre le coaching sportif des pays de l’Est… L’opportunité de retrouver le football se présente à moi ; je travaille pendant 3 ans avec un groupe extraordinnaire , nous loupons la montée en Ligue 1. Certains joueurs sont toujours en exercice (Demont, Sanz, Clément Alex manger et entraineur de foot).
Je prends de plus en plus conscience de ma spécificité (le physique et le mental couplés pendant les soins). Le manager de Beauvais Triathlon (Laurent Chopin) me propose de transposer ce que je pratiquais avec le foot vers le triathlon. Le challenge m’intéresse d’autant plus que je ne connais rien à ce sport si étrange…L’aventure dure 5 ans et quelle Aventure…
Je quitte l’Oise en 2005 pour vivre en Bretagne ce que je voulais depuis fort longtemps. Je recontacte Franck Haise avec qui j’ai travaillé à Beauvais ; Il me permet de rencontrer la formation éducative des jeunes au Stade Rennais. C’est une grande remise en question je découvre des automatismes et des pratiques (savoir faire) qui optimise la préparation mentale que je pratiquais.
Dans notre vie quotidienne que ce soit au travail ou dans notre vie personnelle, nous sommes tous de plus en plus soumis au stress, au carence en vitamine et à la pression, quelle technique concrète nous conseillerais-tu pour nous aider à améliorer notre gestion du stress ?
Le sport au service de la Vie, est ma devise professionnelle. Je pense qu’il doit y avoir un lien entre vie quotidienne et expérience professionnelle. Cela est d’autant plus vrai que le sportif est professionnel. La gestion des excès de mauvais stress est un devoir essentiel. Un exemple concret est la perception contemplative des sensations corporelles. Il s’agit de se glisser dans sa bulle positive afin de se sentir bien et calme en toute situation. Ce chemin de relaxation est très personnel, il se forge avec la pratique et l’expérience : il est le fruit du Travail et de la Passion .
Tous les jours quelque soit leur pathologie les personnes qui travaillent avec moi apprennent les bases de la relaxation dynamique. Mon devoir est de transmettre ces savoir-faire pratique afin de les utiliser tous les jours . C’est un des piliers de ma démarche professionnelle : éducation thérapeutique du patient.
Etre allongé sur le sol , les membres inférieurs posés sur la chaise est une position idéale pour récupérer physiquement : l’objectif est posé. La régulation du système nerveux va se faire par la respiration. Il est nécessaire de choisir des objets de concentration simple pour fixer notre attention afin de réduire « la diarrhée mentale ».
Nous pouvons respirer en gardant l’air quelques secondes sur chaque inspiration : nous visualisons le passage de l’air de la narine droite vers le poumon droit. Nous pratiquons des 2 cotés. Une intention positive peut être associé : je choisis de respirer en toute conscience, « ici et maintenant ». Nous rechargeons notre batterie mentale et énergétique. Le fait de visualiser nous permet de travailler un savoir faire indispensable pour mieux gérer le stress. Cette respiration contrôlée permet aussi de créer de l’espace intérieur dans chaque partie du corps : une bonne perception de soi développe une meilleure image de soi. Cette pratique peut se faire dans toutes situations de la vie quotidienne, il n’est pas impératif d’être allongé ou assis. C’est un outil anti stress très puissant.
J’ai lu récemment une interview du perchiste Steve Hooker (champion olympique de saut à la perche à Pékin) qui racontait que la visualisation occupait une grande partie de sa préparation sportive. Peux-tu nous en dire un peu plus sur cette technique ? Quels en sont les bénéfices ? Et comment la mettre en pratique au quotidien ?
La visualisation est une des capacités de notre cerveau à créer des représentations mentales : il est possible d’y associer des sons et de la proprioception (perception de soi).
Je l’utilise au quotidien lors de mes soins. Je demande au patient de placer son attention au niveau de mes mains comme si elles étaient des yeux. Il se visualise, il imagine les os, les muscles. C’est aussi une induction positive : perception et image de soi positive aide à la confiance.
Le savoir faire pratique est un entraînement à la recherche d’une image mentale source de calme et de bien être. C’est un outil très puissant. Chez les jeunes, le succès est garanti : « ça marche ton truc » me répètent ils souvent !!!
Les sportifs connaissent bien cet entrainement mental optimisé par la visualisation. De nombreux sports peuvent l’utiliser : perchiste , par exemple. Les objectifs à atteindre peuvent être très différents :
– Apprentissage moteur
– Motivation, confiance en soi
– Stratégies mentales de résolution de problème
– Réhabilitation après les blessures.
Les recherche en imagerie médicale et les neurosciences prouvent aujourd’hui ce que nombreux athlètes pressentant de manière empirique.
Je conseille de pratiquer des exercices très brefs au quotidien : le sourire intérieur est un classique. Je me visualise souriant et calme. Essayez, vous verrez c’est surprenant. En quelques séances les résultats sont là. Nous pouvons par la suite avec de l’entrainement visualiser nos objectifs et nos rêves. Cela nous mets sur le meilleur chemin. C’est dans le cadre du travail avec les sportifs blessés que je me suis aperçu des bienfaits de ces savoirs faire.
Dans la vie comme en sport, je suis convaincu que notre adversaire le plus redoutable ce n’est pas celui qui est en face de nous mais bien souvent nous-même. Quels sont tes conseils pour « maîtriser » notre petite voix intérieure qui nous joue parfois de bien mauvais tour ?
Le premier constat d’expert que je fais est qu’il existe des tempéraments qui assimilent mieux les situations stressantes que d’autres. Nous devons donc bien nous connaître pour mieux nous maîtriser. Or , c’est le plus fréquemment à ce niveau que les choses dérapent. Un manque d’adaptation ponctuel n’a rien à voir avec une irritabilité chronique.
Le travail de fond doit se mettre en place par l’éducation. Savoir relativiser , c’est un savoir faire à acquérir.
Lorsque le dialogue intérieur est vraiment négatif et fréquent , le rencontre avec un psychologue permet de reprendre un travail sur les fondamentaux.
On a tous des coups de pompe passagers (fatigue, baisse de motivation, lassitude …) quels conseils pourrais-tu donner pour retrouver la pêche grâce à la préparation mentale.
En fait je n’ai pas de réponse …Juste ma propre expérience : je suis plutôt anxieux, je gamberge beaucoup. J’ai donc mis en place une stratégie comportementale pour réguler mes pensées parasites (diarrhée mentale).
Je « switche » le plus souvent possible. Je substitue le négatif par du positif ; la respiration est très utile pour ça. Le stretching est une constante comportementale que je conseille de développer à tout le monde.
On entend souvent parler de « lâcher-prise ». Peux-tu nous en dire un peu plus sur cette notion. Quels en sont les bénéfices ?
« Le lâcher-prise est une façon de ne rien attendre, ne rien vouloir ni désirer excessivement, savoir aller au-delà de l’attachement. C’est le contraire du contrôle. »
La finalité est de comprendre qu’il faut s’économiser : garder son énergie vitale et la préserver. Le lâcher-prise est donc une attitude mentale qui consiste à réaliser une analyse objective de la situation et de s’adapter au plus juste.
La tolérance est une qualité qui permet de pratiquer un lâcher-prise cognitif écologique. Je m’explique : (situation de conflit) si en permanence je cède, à un moment mon corps émotionnel va envoyer des signaux de détresse qu’il va falloir gérer… Agir ou subir
La capacité de lâcher prise est étroitement liée à l’intelligence émotionnelle. Prendre de la distance, éviter de se noyer dans un verre d’eau. Ces expressions démontrent bien qu’il faut créer de l’espace intérieur (dans sa tête et son corps) et surtout passer à autre chose.
[Note de l’intervieweur : Si la notion de « lâcher prise » vous intéresse, je vous à lire l’article de Mohamed du blog Sème un Acte : Quand La Compréhension Doit Laisser Place A L’Acceptation ]
Parlons un peu de ton métier à présent. Peux-tu nous présenter une de tes journées types ? Comment se passe une séance de travail avec les sportifs que tu coaches ?
En analysant comment je travaille, je m’aperçois que j’exerce plusieurs métiers. En effet tantôt je suis kinésithérapeute du sport ; je reçois ensuite pour une demande plus ostéopathique un bébé de quelques jours. Je reçois pour finir un skipper qui cherche plus à recharger sa batterie mentale.
Le fil conducteur est une bonne lecture de la personne que je reçois ; c’est sans doute par l’observation que je collecte le plus d’informations bien sûr le toucher thérapeutique tient une place importante.
En séance individuelle, je suis presque toujours sollicité pour le couplage ostéopathie optimisée grâce au savoir être (la préparation mentale). Le physique reste ma première porte d’entrée : test ostéo crane/bassin/crane pour aborder l’Etre humain dans sa globalité. La régulation de système nerveux est toujours associée à une visualisation des zones du corps sur lequel je travaille. La Bulle est alors bien en place. Au cours de ce soin, la demande mentale est en général abordée au bout de quelques minutes.
Avec les jeunes sportifs je suis plus pédagogue, je travaille au tableau véléda pour que le canal visuel soit prioritaire. Je leur fait écrire beaucoup d’éléments de la séance (canal kinesthésique) . Le mode de communication est participatif. L’analyse du test des habiletés mentales nous sert de fil conducteur. C’est un travail d’écoute et de patience.
Je m’adapte pour rendre la personne avec qui je travaille pour qu’elle soit autonome, qu’elle prenne du plaisir.
La motivation est une chose assez compliquée à expliquer. Comment fais tu avec les athlètes que tu coaches pour les aider à mettre à jour leurs véritables motivations et surtout pour les aider à rester motivé sur leur objectif ?
La démarche cognitive et comportementale que je pratique permet des faire des liens entre objectifs, attentes, rêve et motivation. Le Sens que nous donnons à nos actes est en relations avec nos croyances et nos Valeurs .Le mental building , très bien décrit par A.Girod, est très proche du modèle de Vroom.
« Il n’y a de vent favorable que pour celui qui sait ou il va » Sénèque.
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Source originale : http://youtu.be/nFZUeYAl3C0
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Tout savoir sur « le Poète »… « Le poète », vous savez, c’est le nom du premier des quatre séminaires constituant le fil d’un voyage en quatre étapes pour trouver, explorer et réaliser
Source originale : http://youtu.be/-O2HNzbhfB0
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