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Bonheur

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Le neurologue Rick Hanson et le docteur Richard Mendius nous prouvent, à l’aide des dernières découvertes en neurosciences et en psychologie, que le cerveau surdéveloppé de Bouddha est désormais à la portée de tous grâce à un simple entraînement. Agir sur notre cerveau pour atteindre la pleine conscience et la sagesse, éviter le déclin de notre esprit et changer de vie, c’est possible.

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10 belles leçons de vie de Calvin et Hobbes

 

Calvin et Hobbes de Bill Watterson sont sans aucun doute une partie intégrante de mon enfance. Ils amusaient et faisaient réfléchir l’enfant que j’étais. Ce comics centré sur Calvin, un garçon de six ans, et son sage tigre satirique nommé Hobbes, est connu pour sa simplicité, son humour et son insouciance. Et leurs citations font aujourd’hui le tour du monde…

On les trouvait en pleine discussion sur la vie, les amis, la sagesse, l’amour et beaucoup d’autres concepts de vie. Il y a des leçons importantes à apprendre de ce duo de comics. J’étais personnellement attiré par le côté « décontracté » de l’histoire et je sais que certains aspects philosophiques resteront gravés dans ma mémoire pour le restant de mes jours. Voici 10 belles leçons de vie de Calvin et Hobbes.

1) Continuez à explorer !

Nous devons toujours être ouverts aux opportunités. J’ai connu des gens qui étaient tellement sous le poids des responsabilités de la vie moderne qu’ils oubliaient d’avoir une vision plus large. Dolly Parton dit « Ne soyez pas occupé au point de gagner votre vie au lieu de la vivre. » Dans cette course folle, nous succombons lentement à la monotonie.

Il est vrai que les meilleures choses dans la vie sont gratuites et que pour les trouver, on doit continuer à explorer. Vous ne savez jamais ce qui vous réjouirait intensément – une fleur, un inconnu de passage, le refrain particulier d’une chanson. Vous serez surpris et ce n’est pas mal de se surprendre de temps en temps au lieu de stagner dans la routine. Outrepassez vos limites et comme Calvin a dit: « C’est un monde magique Hobbes, mon vieil ami, ALLONS L’EXPLORER ! »

2) Passez du temps avec vos amis.

La vie est une aventure et pendant celle-ci nous croisons quelques personnes qui nous apprennent beaucoup, qui nous donnent de la force quand nous sommes au désespoir, qui nous aident à combattre nos peurs et qui nous offrent une joie intense. Nous choisissons d’appeler ces gens nos vrais amis. Aristote dit: « Un vrai ami est une âme dans un seul corps. » Les amis enrichissent votre âme, soyez toujours reconnaissants d’en avoir, car sans eux, vous auriez été perdu quelque part.

Calvin et Hobbes partageaient une belle amitié et ils disaient: « Les bons vrais amis sont durs à trouver, difficiles à perdre et impossibles à oublier. » Essayez toujours de passer un peu de temps avec vos amis car sans eux la vie serait terne.

3) La vraie source du bonheur

Dans ce concept particulier, Calvin et Hobbes discutent à propos de la source conditionnelle et inconditionnelle du bonheur. Nous ne pouvons pas nier que nous vivons dans un monde matérialiste et que la plupart d’entre nous sont formés à mesurer leur bonheur par rapport à la richesse qu’ils possèdent. En fait, cette mentalité a conduit droit vers un capitalisme destructif où l’avarice dirige les pensées. Mais les personnes en quête de bonheur savent que le bonheur matérialiste est éphémère. La vraie source du bonheur vient de l’intérieur et rien dans le monde extérieur ne pourra le changer. Soucieux par rapport au matérialisme des gens, Calvin et Hobbes espèrent qu’un jour les gens comprendront la valeur d’une beauté intacte, de la faune, de la solitude et du renouveau spirituel, qui sont hors de prix.

4) Changer de Perspective

Dans la vie, nous ferons face à des situations ou des gens qui nous brisent de l’intérieur. La plupart d’entre nous trouvent difficile de pardonner ou de se remettre d’une situation, mais se morfondre dans le passé ne sera pas plus productif comme cela intensifiera le dommage tous les jours. Dans ce concept, Calvin dit: « Aimez le pécheur, détestez le pêché. » Ceci implique que nous devons être capables de différencier le pêcheur et le pêché. Si vous regardez la personne qui vous a fait du mal avec de l’amour, vous pourrez ou non trouver la raison derrière leur comportement blessant, mais vous serez en paix.

5) La vie n’a pas d’ordre ni de direction

Ce concept nous décrit la sagesse de l’incertitude. Nous nous sentons à l’aise en suivant un chemin très pratiqué qui nous mène à la réussite, mais ce qui marchait hier pourrait ne pas le faire aujourd’hui.

Ici Calvin veut dire que nous devons arrêter de voir le présent avec des verres historiques. La vie n’a pas d’ordre ni de direction. On serait plus heureux à vivre le présent.

 

 6) Soyez cool.

La vie est trop importante pour être prise au sérieux. Etre sérieux ne nous emmène nulle part sauf à un déni de la réalité.

Vivez le moment, profitez des petites choses de la vie comme un enfant, ne vous faites pas piéger dans la toile des pensées et de sentiments, et n’oubliez pas qu’un peu d’humour peut mener loin !

7) Profitez du moment présent.

On ne peut profiter du présent pour deux raisons : s’inquiéter pour le futur et s’accrocher au passé. Le présent est tout ce qu’on a, et si vous ne vivez pas dans le présent vous vivez dans une illusion.

Si vous vivez dans le passé, vous ne pouvez pas le changer, il est parti. Si vous vous inquiétez par rapport au futur, vous vivez dans un endroit qui n’existe pas. La seule façon de changer votre vie consiste à profiter du présent.

8) Rien ne dure pour toujours, tout change !

« Le changement est un requin dans l’océan. Le changement ne s’arrête jamais, ne dort jamais: il doit toujours être en mouvement. La bonne nouvelle c’est que si vous détestez l’ordre des choses, elles changeront. La mauvaise nouvelle c’est que si vous n’aimez pas l’ordre des choses, elles changeront certainement aussi. La seule chose inévitable dans la vie est le changement et non la mort. Le changement est là pour rester ! »

Le changement est là pour rester et le changement est ce qui rend la vie belle. Vous profitez du soleil après des mois de jours pluvieux, vous profitez de la pluie après la plupart des ensoleillements. Une des plus ironiques et pourtant poignantes réalités de la vie, c’est que nous ne profiterions pas du soleil s’il n’y avait pas de pluie et vice versa. Le changement est, pour nous, une façon d’évoluer et de profiter de la vie.

9) Restez heureux !

Quand nous n’avons plus d’échappatoire et que nous sommes acculés, le bonheur est un choix. Il dépend de nous. Nous avons tous la capacité d’alimenter notre propre bonheur. Le bonheur n’est pas une proposition de si/quand -« Je serai heureux si… » ou « Je serai heureux quand »- c’est une volonté pas une admonestation. Comme le découvre Calvin, « Il est difficile de se disputer avec quelqu’un qui a l’air si heureux. »

10) Tout dépend de vous

Donc,

Si vous n’arrivez pas à contrôler votre beurre de cacahuète, n’espérez pas contrôler votre vie !

Bronnie Ware est infirmière en Australie. Elle s’est occupée pendant des années de personnes en fin de vie et qui a recueilli leurs derniers mots, voeux et souhaits.

Dans son livre « Les cinq plus grands regrets des mourants », Bronnie Ware nous présente les cinq plus grands regrets suivants :

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Les 5 regrets des personnes en fin de vie
Les 5 regrets des personnes en fin de vie

1 – J’aurais aimé avoir le courage de vivre ma vie comme je le voulais, et non pas comme les autres l’entendaient

« C’était le regret qu’ils avaient le plus en commun. Quand les gens prennent conscience que leur vie est presque terminée et regardent derrière eux, il leur est plus facile de voir combien de rêves n’ont pas été réalisés. La plupart des gens n’ont pas réalisé la moitié de leurs rêves et vont mourir en sachant que c’est une conséquence directe des choix qu’ils ont faits, ou pas. La santé apporte une liberté dont très peu de gens se rendent compte, jusqu’à ce qu’ils ne l’aient plus ».

2 – J’aurais aimé ne pas travailler aussi dur

« Ce souhait est venu de tous les hommes que j’ai soignés. Ils n’ont pas assez vu leurs enfants grandir et n’ont pas passé suffisamment de temps avec leur femme. Les femmes ont également exprimé ce regret, mais comme la plupart étaient issues d’une génération plus âgée, nombreuses d’entre elles n’ont pas été « soutien de famille ». Tous les hommes regrettent d’avoir passé autant de temps dans leur vie à travailler ».

3 – J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments

« Beaucoup de gens refoulent leurs sentiments afin de maintenir l’entente et la paix avec les autres. En conséquence, ils se sont installés dans une existence médiocre et n’ont jamais pu devenir ce qu’ils auraient aimé être. Beaucoup de maladies sont développées ou entretenues par l’amertume qui habite les patients ».

4 – J’aurais aimé rester en contact avec mes amis

« Souvent, ils se rendent compte trop tard qu’ils auraient pu profiter du soutien de leurs vieux amis dans les dernières semaines avant leur mort, mais il n’est jamais facile de les retrouver. Les gens sont tellement absorbés par leur propre vie qu’ils mettent de côté au fil des années des amitiés précieuses. Beaucoup regrettent de ne pas avoir fait assez d’effort et passé assez de temps pour les préserver. Les patients pensent souvent à leurs amis lorsqu’ils sont en train de mourir ».

5 – J’aurais aimé chercher à être plus heureux

« C’est un regret surprenant qu’ils avaient presque tous en commun. Beaucoup d’entre eux ne s’étaient pas rendu compte que le bonheur peut-être un choix. Ils sont restés coincés dans de vieux schémas et habitudes. Le soi-disant « confort » dans lequel ils étaient installés les a empêchés d’envisager les choses autrement, tétanisés dans leurs vies par la peur du changement ».

Site de Bronnie Ware : http://bronnieware.com (en anglais)

Son livre : http://4heros.fr/livre-5regrets (en français)

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Pour le Dzogchen Ponlop Rinpoché, maître tibétain atypique : être bouddhiste au XXIe siècle, c’est d’abord être un rebelle.

Ponlop Rinpoché vit sa fonction honorifique en parfaite adéquation avec son temps.
Ponlop Rinpoché vit sa fonction honorifique en parfaite adéquation avec son temps. © Chapman-to
Depuis plus de vingt ans que je navigue dans le milieu bouddhiste, c’est la première fois que je rencontre un maître tibétain comme Ponlop Rinpoché. Fan de rock et de séries américaines, curieux et spontané, il possède une liberté de ton inattendue, que l’on peut découvrir dans Bouddha rebelle (éditions Belfond). Ses propos font voler en éclats les représentations naïves, teintées d’un exotisme désuet, de l’Occident sur le bouddhisme. Et montrent qu’il est possible de transmettre cette tradition tout en l’affranchissant de ses ornements cultuels et culturels.
Catherine Barry : Rinpoché – littéralement « précieux » en tibétain – est un titre honorifique réservé aux grands maîtres qui se réincarnent pour poursuivre leur transmission des enseignements bouddhistes de vie en vie. Que cela signifie-t-il concrètement au XXIe siècle ?

Dzogchen Ponlop Rinpoché : Les rinpoché ont, en général, dès leur naissance un destin tout tracé. Né en Inde, ordonné moine à neuf ans, élevé dans un monastère, le mien me destinait à assurer les devoirs liés à ma charge tout en profitant des avantages liés à ma fonction. Mais, en grandissant, il m’a semblé plus juste d’explorer la pertinence de ma tradition à l’aune de la modernité, et de remettre en question mon rôle et la manière dont est transmis le bouddhisme au XXIe siècle. Il y a tellement d’idées fausses véhiculées à son propos. Je ne me situe donc pas comme un rinpoché, mais comme un enseignant du bouddhisme, toujours en apprentissage.

Quels sont les préceptes du bouddhisme qui vous semblent essentiels ?

L’amour, la bienveillance et la sagesse. Ces principes permettent de dépasser nos insuffisances humaines. Nous pouvons tous apprendre à ouvrir notre esprit et à en finir avec nos attentes vaines et illusoires. La sagesse enseigne à mettre en perspective nos pensées, nos émotions, nos croyances. Cette forme de questionnement est créatrice. Dans un contexte de crises économiques et existentielles comme celles que nous connaissons actuellement, nous devons, plus que jamais, rester curieux, en éveil, et ouvrir notre coeur à l’inconnu qui se présente. Cela, quelles que soient les circonstances.

Vous dites que, quand la souffrance est intolérable, elle peut être à l’origine d’une absolue remise en question de nos pensées…

Quand tout se passe bien, nous ne remettons pas en cause les relations que nous entretenons avec les autres. En revanche, dès que quelque chose cloche, nous commençons à douter de leur pertinence. Cela signifie que nous n’acceptons de modifier notre point de vue que lorsque nous souffrons. Le bouddhisme n’empêche pas de souffrir quand on le pratique, il nous pousse, au contraire, à nous confronter à la réalité de la souffrance, qui est indissociable de l’existence. La nier ne sert à rien. C’est ce qu’enseigne le bouddhisme : à l’accepter et à se remettre en question pour transformer le type de relation que nous entretenons avec elle. Pour cela, il montre comment mettre de la distance entre la douleur et nous en utilisant la raison. Comment éprouver un sentiment de bonté vis-à-vis de soi et de toutes les personnes concernées par la situation qui pose problème. C’est un changement radical d’attitude qui n’est ni fataliste ni masochiste, puisque ce comportement vise à ne plus subir la douleur, à ne plus s’identifier à elle. Cela s’apprend. C’est ce que j’essaye de transmettre.

La méditation est à la mode en Occident. Qu’en pensez-vous ?

En se démocratisant, le bouddhisme s’est aseptisé. En Occident, il est souvent associé à une thérapie, et non plus à une spiritualité. Ce qui est une hérésie pour les Asiatiques. Cela dit, la méditation présente de nombreux aspects et permet d’acquérir une meilleure connaissance de soi, qui aide à aller mieux, à être moins stressé et moins angoissé.

Quel est le sens de la vie, selon vous ?

D’un point de vue bouddhiste, la vie n’a ni sens ni objectif. Je sais bien que cette réponse, abrupte, risque de choquer vos lecteurs, mais, pour moi, elle est évidente et pragmatique. Elle prend en compte la réalité de l’impermanence, le fait que rien n’existe en soi, que rien ne dure, que tout change sans cesse. L’accepter m’autorise à me montrer lucide et m’empêche d’adhérer, une fois pour toutes, à des concepts et à des idées préconçues. Si nous considérons que nous naissons pour suivre des objectifs précis, nous sommes emprisonnés dans des schémas, des directions. C’est contraignant, sclérosant. Il est préférable de créer les buts que nous nous fixons au fur et à mesure que nous évoluons. Nous possédons tous la liberté de le faire. Le savoir nous encourage à devenir autonomes, à nous déconditionner de notre éducation, de nos peurs, de nos habitudes. Cela demande du courage, de faire preuve de discernement et de patience. Mais procéder ainsi, c’est vivre en cohérence avec la loi de l’impermanence. Tout bouge constamment. Le sens que nous donnons aux choses aussi.
Votre définition du bonheur ?

Nous courons tous après, mais c’est quelque chose qui demeure très mystérieux à mes yeux. Trop souvent, notre conception de ce que nous nommons, communément, le bonheur dépend de nos états mentaux, et de nos conditions extérieures et intérieures. Le bonheur authentique naît et réside dans notre esprit. C’est un sentiment de contentement, de plénitude, qui se découvre en questionnant sans cesse, avec enthousiasme et curiosité, ce que nous expérimentons. La plupart des gens ne sont pas heureux, car ils veulent posséder le bonheur, alors qu’il ne se consomme pas. Découvrir sa saveur suppose de faire preuve de persévérance, de discipline, de vigilance, de développer la conscience du moment présent, et de connaître la loi de cause à effet. Ce n’est qu’ainsi que, peu à peu, cet état de sérénité et de paix intérieure que l’on nomme bonheur devient stable. Nous sommes responsables du monde dans lequel nous vivons.

Le titre de votre livre : Bouddha rebelle est provocant. Sommes-nous tous des bouddhas rebelles en puissance ?

Oui. Le Bouddha nous a enseigné il y a plus de 2 500 ans à remettre en question nos croyances. Cette forme de révolution intérieure, dirigée contre nos pensées et nos émotions, est destinée à nous permettre de découvrir qui nous sommes vraiment. Ce qui implique de prendre le risque de mieux se connaître, de laisser tomber les masques sociaux qui nous déterminent et nous spécifient. Le message essentiel du Bouddha rebelle est pour moi : comment devenir un être humain libre et responsable ? Cette exploration de la réalité, vers la liberté, est passionnante et amusante. C’est un voyage plein de surprises. Quand on avance, une sensation d’espace, de joie tranquille et d’ouverture grandit et s’épanouit en nous. Ce cheminement reste sans aucun doute l’une des dernières grandes aventures de notre époque.

Propos recueillis par Catherine Barry. Article original : Le Point