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Vous vous souvenez de vos 4 Héros Intérieurs ?

Le Poète qui rêve sa vie, l’Aventurier qui passe à l’action, le Paladin qui réalise sa Quête et l’Alchimiste qui partage sa Légende Personnelle au monde.

Durant l’été, c’est l’Aventurier qui nous offre son énergie d’action pour nous lancer dans de nouveaux projets.

Et bien, moi aussi cette énergie me traverse en ce moment. Et j’ai envie de partager avec vous un projet qui me tient particulièrement à coeur. J’ai décidé de me lancer dans l’écriture d’une nouvelle édition du livre « Réveillez vos 4 Héros Intérieurs ».

Pourquoi ? Car ces derniers mois, durant les stages, nous avons vécu des moments tellement intenses et riches, chargés en belles découvertes et de puissants messages que je ressens vraiment l’envie d’intégrer ces éléments dans une version actualisée du livre.

Un autre élément qui me pousse à cette réécriture est la proposition d’une grande maison d’édition parisienne d’inscrire le livre dans son catalogue et de le diffuser en librairie à travers la francophonie.

Et j’aimerais vivre cette aventure de la réécriture avec vous !

Qu’en dites-vous ?

Concrètement, j’aimerais que nous créions ensemble une communauté pour contribuer à la création de cette nouvelle édition. Cette communauté se retrouverait sur un espace de partage en ligne. Dans cet espace, nous partagerons nos idées, nos avis, nos propositions pour faire de ce nouveau livre un projet vraiment collectif, profond et abouti.

Chacun reste bien entendu totalement libre de son niveau d’investissement et du temps qu’il souhaite consacrer à ce projet. Trente minutes pour la relecture d’un chapitre est déjà parfait. Plus est encore plus-que-parfait. 🙂

Si cette aventure vibre en vous, je vous propose de vous connecter à cet espace de partage et ensuite de vous laisser guider par la petite présentation…

Je vous attends de l’autre côté 😉

Héroïquement,

Xavier

James Campbell, l’auteur de Boyface, partage ses conseils

Rêvez-vous d’écrire des livres? James Campbell est l’auteur des séries super drôles Boyface. Il partage ici la manière dont il écrit ses livres – et vous invite à l’imiter! Première chose: lisez beaucoup…

Au cours des 20 dernières années, j’ai visité 2000 écoles primaires, en parlant aux enfants de l’écriture et de la créativité. J’ai toujours pensé que c’était mieux de ne pas vous dire quoi faire.

Au lieu de cela, je vais vous dire ce que je fais et ce qui fonctionne pour moi. Si vous voulez m’imiter, je vous invite à le faire. Si vous ne voulez pas – bien, c’est parfait aussi!

1. Lisez beaucoup!

Ma tête est comme une grande casserole de soupe: on ne peut rien en sortir à moins de mettre quelque chose dedans.

Au fil des années j’ai lu beaucoup de livres. Quand j’étais enfant, je lisais sous ma couette avec une torche. J’adorais la façon dont les livres me remplissaient la tête et me transportaient à d’autres endroits. Aujourd’hui, je traverse des phases ; parfois je lis beaucoup de livres d’enfants, mais je passe aussi beaucoup de temps à lire des ouvrages non romanesques, souvent à propose de choses qui ne m’intéressent pas vraiment. Si je lisais seulement à propos des choses que j’aimais, vous voyez, il y a un danger de ne jamais rien trouver de nouveau. En lisant d’autres choses, il est plus probable que j’aie de nouvelles idées dans la tête.

Près de mon lit, il y a en ce moment des livres sur l’horticulture, l’escalade, la découverte de la couleur mauve et un manuel d’atelier sur la BMW E46. Plus vous lisez, mieux vous écrivez.

2. Emportez un cahier avec vous.

J’ai toujours un cahier sur moi. 99 % de mes écrits suivent ce chemin. J’utilise mon ordinateur pour tout taper, mais un papier et un crayon sont les meilleurs moyens pour écrire de manière créative. Il est important de regarder l’encre sortir du stylo lorsque je m’écoule.

Écrire des choses dans un cahier veut dire que vous n’avez pas besoin de vous rappeler de tout en une seule fois. Quand votre tête est à nouveau vide, il y a plus d’espace pour de nouvelles idées à venir. Soyez un canal de créativité : pas un étang.

3. Écrire un livre? Imaginez que vous l’avez déjà terminé!

Lorsque j’écris un livre (c’est-à-dire tout le temps), mais pas assis avec un stylo, je consacre du temps à imaginer que je l’ai fini. Je l’imagine génial et réussi et j’imagine les enfants qui le lisent et l’apprécient. Ceci m’aide à trouver le courage de continuer. Une bouilloire non surveillée ne bout jamais!

4. L’angoisse de la page blanche? Soyez patient(e).

Parfois lorsque j’écris, je suis bloqué. Je ne peux plus penser à la suite. Quand cela se produit, c’est un peu comme regarder une vidéo sur YouTube: elle s’arrête et vous devez attendre pendant qu’elle charge. J’essaie de faire la même chose lorsque j’écris. Ne commencez pas à appuyer sur les boutons ou à frapper l’écran et vous énerver que ça ne fonctionne pas. Ne décidez pas que c’est cassé et stupide et ne vous enfuyez pas. Tenez-vous simplement tranquille et attendez que cela revienne.

5. Partagez!

Quel que soit ce que j’écris, cela s’égrène toujours dans mon esprit.Je trouve qu’il est important de dire aux gens ce que j’écris. Pas pour obtenir de nouvelles idées ni pour avoir de l’aide, mais parce que cela m’aide à comprendre ce que j’essaie d’accomplir quand je dois l’expliquer à quelqu’un d’autre. N’importe qui. J’ai tendance à utiliser ma femme, mes garçons, le chien et les enfants dans les écoles que je visite. Vous pourriez tester vos idées sur votre famille, vos amis et vos animaux domestiques.

(Quelques conseils : les chiens et les chats ont une bonne qualité d’écoute. Les hamsters s’ennuient facilement.)

6. La seconde idée.

Certains amis m’ont appris une seconde expression utile: « Prends le second bus. » Ce qui veut dire: tu devrais écouter la seconde idée qui te vient à l’esprit, plutôt que choisir la première chose tout le temps.

Si vous essayez de penser à une idée pour vos écrits, la première chose qui vous vient à l’esprit n’est pas toujours la meilleure. Juste parce que c’est une réponse et qu’elle convient, ne veut pas dire que c’est la meilleure réponse. Ce ne sont pas des maths, c’est de l’art !

Continuez à penser. Continuez à écouter. Peut-être que vous trouverez quelque chose de différent. Parfois, si vous êtes vraiment intelligent(e), vous pourriez combiner des idées ensemble pour leur donner de la force et de la profondeur. Par exemple: J’ai besoin d’un nouveau méchant pour mes livres de Boyface. Pourquoi pas un tyran? Ou un garçon étrange? Un voleur? Un clown – non, je sais – c’est un garçon clown étrange!

7. Lancez-vous!

Il arrive un moment dans le livre où j’ai une idée. Je sais quel genre de chose ce sera et j’ai planifié un peu. Que fais-je ensuite?

Le truc est juste de se lancer! Je ne commence pas toujours au début non plus. Je commence généralement quelque chose vers le début du milieu. Généralement, je m’implique juste dans une partie dont j’aime l’apparence. Où que vous commenciez, l’important est de prendre une grande respiration et de vous laisser aller.

Ceci est ma partie préférée du processus d’écriture. C’est comme tomber et rire et faire pipi. Tout à la fois.

8. Finissez ce que vous commencez.

Cela m’a pris 35 ans pour commencer quelque chose, le continuer et le finir. C’est vraiment facile d’en avoir marre au milieu et d’essayer de finir une histoire trop vite. Le début est facile parce que c’est nouveau. La fin est excitante parce que j’ai presque fini et je peux courir partout pour le montrer aux gens. C’est dans cette partie du milieu que je dois vraiment faire un effort. C’est la partie ressentie comme du travail.

9. Modifiez, modifiez modifiez!

Une fois que j’ai écrit le premier brouillon en entier, c’est le moment de l’améliorer. Je mets généralement le livre de côté pendant quelques semaines et j’écris autre chose. De cette manière je peux lire l’histoire avec un regard nouveau.

Au fil du temps, je regarde chaque phrase et essaie de l’améliorer. L’histoire dit-elle ce que je veux ? Est-ce le meilleur que je puisse faire? Comment puis-je la changer? Comment puis-je l’améliorer?

10. N’ayez pas peur.

L’entrave la plus importante à mon écriture est la crainte que ce ne soit pas assez bien ou que je ne sois pas capable de le faire.

Ce genre de chose ne sert à rien du tout. Je dois m’en débarrasser d’une manière ou d’une autre. Pour moi, l’antidote de la crainte est la foi. Donc je dis toujours une petite prière avant de commencer et je demande à être guide dans mon écriture. Ceci me donne la liberté de jouer avec mon travail et de l’apprécier. Je travaille mieux quand je suis heureux.

Grand moment ! Je viens de terminer l’écriture de la première version de mon livre.

Je vais maintenant pouvoir le reprendre depuis le début afin de rendre homogène le contenu et le style qui ont beaucoup évolué depuis les débuts du travail d’écriture. C’est une nouvelle phase qui m’excite beaucoup. Je vais pouvoir commencer à partager le projet avec ceux qui vont m’accompagner dans cette phase importante de l’écriture.

Je ne suis pas écrivain, ni de formation ni de métier. Je n’ai pas suivi de stage d’écriture. Je n’ai pas lu de livre spécialisé dans le domaine. Je n’ai pas eu de mentor. Bref, je démarre vraiment de nulle part.

C’est donc une aventure palpitante, pleine de découvertes et d’apprentissages, tant sur le processus d’écriture, que l’écriture en elle-même et surtout sur moi-même, en tant qu’auteur et en tant que personne en chemin à la découverte de soi-même.

Je n’ai pas encore terminé ce premier accouchement, mais je peux déjà en partager 3 leçons que j’ai apprises.

Premier apprentissage : s’aider d’outils pour structurer le projet

Après m’être lancé à remplir de pages blanches, je me suis petit à petit structuré en créant une mindmap (carte mentale) avec la structure du livre. J’ai ensuite découvert l’excellentissime logiciel Scrivener. Un logiciel dédié à la rédaction de livres et scénario réalisé par un auteur informaticien. Comme Word ne lui convenait pas pour écrire ses livres et qu’il ne trouvait pas d’autre application qui réponde complètement à ses besoins, il a développé lui même un logiciel d’assistance à la création de textes longs et complexes. Et c’est réussi : un petit bijou qui aide à structurer les idées générales du livre, jusqu’à la mise en page finale en passant par tout une série de petites trouvailles qui contribuent à la fois à la créativité, à la structuration et à la motivation à poursuivre l’écriture.

Une des accroches publicitaires du logiciel est « créer de l’ordre à partir du chaos ». Ça me va bien 😉

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Scrivener
Scrivener

Voici le lien pour télécharger le logiciel (payant, mais très abordable et très vite « rentabilisé ») : http://www.literatureandlatte.com/scrivener.php

Deuxième apprentissage : la page blanche n’existe pas.

Une fois la structure créée, le livre est décomposé en une série de petites unités qu’il ne reste plus qu’à « remplir ». On peut donc commencer par écrire sur les sujets qui sont le plus mûrs pour nous, sans être obligé de commencer par le début. On peut également reporter à plus tard les parties qui sont encore peu claires dans notre tête, le temps qu’elles murissent toutes seules, à leur rythme.

Et lorsqu’un passage plus difficile apparait, la clef est de lâcher-prise sur le résultat final, sur une quelconque exigence de qualité, tant sur la forme que sur le fond. Il suffit juste de commencer à écrire, sans s’arrêter, sans se corriger, sans faire attention au style, à l’orthographe ou à la mise en page.

C’est lorsque l’on a moins d’inspiration ou de créativité, qu’on prendra le temps de repasser sur les premiers jets pour en améliorer le contenu, le style, l’orthographe et éventuellement la forme.

Troisième apprentissage : c’est celui qui écrit qui en apprend le plus !

Lorsque l’on se lance dans l’aventure d’écrire un livre de développement personnel, il y a deux évidences qui me sont rapidement apparues :

1. On ne peut écrire que sur ce qui est vivant en nous.

Lorsque l’on doit rentrer dans la rédaction d’un chapitre sur une thématique précise de développement personnel, c’est comme une plongée en profondeur. On descend par palier dans le sujet. Jusqu’au niveau de profondeur où l’on sent que le sujet est assez intégré pour pouvoir produire un texte personnel, juste et puissant. Ce processus, en tout cas chez moi, a parfois pris plusieurs mois sur des sujets comme le travail sur l’ombre ou le détachement, par exemple…

2. L’auteur est son propre cobaye

À chaque chapitre du livre, je me suis rendu compte que j’avais énormément travaillé sur moi, tant sur la compréhension, que l’expérimentation et parfois l’intégration. Je n’ai jamais aussi fort et aussi vite progressé sur mon chemin de développement personnel que depuis que je suis à l’oeuvre avec cet ouvrage. Rien qu’en cela, l’expérience valait déjà la peine d’être vécue. Si en plus, d’autres peuvent également en bénéficier plus tard, c’est bonus 😉

Voilà pour ces premiers partages d’expériences. Pour ceux qui se lancent comme moi ou qui sont des déjà des auteurs confirmés, je serais intéressé par connaitre vos apprentissages à vous !

Une première version « brouillon » du livre étant quasiment prête, je suis également à la recherche de personnes prêtes à rejoindre l’aventure en consacrant un peu de temps, à votre rythme, pour une relecture commentée du livre. N’hésitez pas à me contacter ici : http://4heros.fr/members/xavier

PS : Si vous n’avez pas de temps pour une relecture, mais que vous avez quelques minutes vous pouvez également m’aider en me donnant votre avis pour le choix de la couverture et des illustrations des 4 personnages du livre. C’est ici que ça se passe : http://4heros.fr/category/livre

A bientôt !

Xavier[/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]