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Source originale : http://marctraverson.com/litterature/kafka-secret/

Kafka

Ce livre n’est pas à proprement parler une biographie, mais si vous attendez d’une biographie qu’elle fasse apparaître devant vos yeux un personnage, jusqu’à avoir l’étrange impression de le connaître personnellement, alors ce Kafka, poète de la honte, de Saul Friedländer (Seuil, 2013, 241 p) produit bien cet effet-là.

Pour être honnête, je ne me serais sans doute pas emparé de ce livre sur une table des Cahiers de Colette (l’une des meilleures librairies parisiennes, rue Rambuteau) si, à l’occasion d’un récent voyage à Prague, je n’avais visité le musée Kafka, de l’autre côté du pont Charles. Un petit musée, tenu par une dame discrète et sympathique, où flotte l’esprit du plus célèbre écrivain de la Mitteleuropa. Une galerie éclairée par une lumière sépia présente de nombreux manuscrits de l’écrivain (lettres, cahiers). L’écriture est assez grande, ornée de courbes et de lassos, comme disent les graphologues, un tracé agile qui traduit la sensibilité et les envolées d’une imagination hors du commun. On imagine alors l’écrivain, dans sa chambre de la nuit pragoise, tandis que sa famille et la ville dorment, la plume à la main, absorbé dans sa bulle d’écriture, traduisant ses déchirements intimes en l’oeuvre inclassable et dérangeante que l’on connaît.

Il ne sont pas nombreux, les écrivains à avoir légué au monde un adjectif tiré de leur nom, à être passés dans le sens commun. Kafkaïen. L’auteur de la Métamorphose, l’histoire de la transformation de Grégoire K. en « vermine », ne laisse jamais indifférent. Comme nul autre il produit chez le lecteur ce que j’appellerais le sentiment onirique, cette sorte d’émotion déroutante propre au vécu de l’absurde des rêves – et du cauchemar.

Si je dis que le livre de Friedländer n’est pas une biographie, c’est qu’il ne raconte pas directement la vie de Kafka. Son projet est plutôt de dévoiler les aspects cachés de sa personnalité, ses obsessions et ses névroses, en particulier à travers d’une analyse de ses écrits censurés. On sait que l’écrivain doit une partie de sa notoriété au travail de publication de son très proche admirateur, Max Brod. Mais il faut toujours se méfier de ses amis : Brod était obsédé par l’idée de faire de Kafka un saint pour la postérité, et, à sa mort, il s’empressa de caviarder ce qui, dans son journal intime, allait à l’encontre de ce projet.

Friedländer revient donc aux sources des textes, et dévoile, au terme d’une plongée confondante d’érudition (sans jamais que celle-ci soit pesante), les tourments d’un homme déchiré par ses démons, mais qui jamais ne céda sur une lucidité et une ironie féroces. La honte et la culpabilité qui le torturent sans relâche, Friedländer les dissèque patiemment, en traque les origines, comme un détective. Au fil du livre on découvre la Prague du début du vingtième siècle, gangrenée par l’antisémitisme, dans un empire austro-hongrois finissant. Si Friedländer, qui est par ailleurs un grand historien, prix Pulitzer, parvient si bien à se glisser dans l’ombre de Franz, c’est qu’il lui est lié par une histoire commune, puisque issu lui aussi d’une famille de juif pragois. On mesure comment les stéréotypes antisémites de l’époque travaillent la communauté juive, à commencer par Kafka lui-même, taraudé par le désir de s’affranchir de cette image – qu’il intériorise en partie. On voit aussi comment se creuse, à l’époque, une rupture générationnelle, par la sécularisation et le rapport plus lointain – très distancié pour ce qui concerne Kafka – des jeunes juifs à la religion de leurs parents. Kafka peine aussi à affirmer, face à un père qu’il ne comprend pas, une virilité qui sera toujours chancelante.

Le jour, il est un employé modèle – et régulièrement promu – d’une grande compagnie d’assurance, mais son unique projet est la littérature, son travail de la nuit. Le sexe l’obsède, et si ses relations avec les femmes sont essentiellement épistolaires, si le mariage apparaît au fil de son histoire comme un projet impossible, sans arrêt repoussé, comme ces destinations à portée de main et cependant inaccessibles que l’on poursuit en vain dans certains rêves, c’est qu’il est confronté à son homosexualité, torturé par un imaginaire sado-masochiste dont on retrouve l’empreinte dans son oeuvre, d’où la rédemption est exclue, où des personnages solitaires font face à l’absurde d’un monde gangrené par le mensonge, sous la chape d’une autorité (le tribunal du Procès, le Château) aussi terrible qu’insaisissable. La question du père, de la loi et de la transgression – de la « perversion » – est partout présente.

Au fond, autant que le poète de la honte et de la culpabilité, l’image que Friedländer dessine de Kafka est celle d’un être déchiré, victime d’une époque comme de ses névroses, un créateur qui semble ne jamais connaître le repos de l’esprit, d’une sensibilité et d’une intelligence extrêmes, qui parvient avec tout cela à s’arracher au désespoir et à pincer par sa plume le nerf absurde et cruel de la condition humaine.

© Marc Traverson, 2015

Source originale : http://mister-no-stress.fr/le-sourire-ouvre-les-yeux/

Aujourd’hui, je vous montre mon plus beau sourire ! Si je vous dis que je m’ouvre au monde, vous me croyez ? J’avoue, c’est difficile à comprendre, mais c’est pourtant vrai et comme on dit : le sourire, c’est aussi avec les yeux.

Dans ma vidéo ci-dessous, je vous présente une étude qui a été […]

The post Le sourire vous ouvre les yeux ! appeared first on Comment ne pas stresser – La sophrologie anti-stress.

Source originale : http://feedproxy.google.com/~r/habitudes-zen/feed/~3/ahVkU3Xox9w/

TweetCet article invité a été écrit par Michèle BARBOT du blog Plaisirs bio Dans notre société où tout va trop vite entre métro, boulot, dodo nous ne prêtons pas assez attention à nos propres besoins. Nous pouvons nous prendre en main de manière simple, naturelle et économe. Il vous suffira d’appliquer ces quelques conseils pour  [fusion_builder_container hundred_percent= »yes » overflow= »visible »][fusion_builder_row][fusion_builder_column type= »1_1″ background_position= »left top » background_color= » » border_size= » » border_color= » » border_style= »solid » spacing= »yes » background_image= » » background_repeat= »no-repeat » padding= » » margin_top= »0px » margin_bottom= »0px » class= » » id= » » animation_type= » » animation_speed= »0.3″ animation_direction= »left » hide_on_mobile= »no » center_content= »no » min_height= »none »][…]

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Source originale : http://feedproxy.google.com/~r/la-vie-de-mes-reves/~3/PkCL2QlD30A/

Ia ora na tout le monde, Je sais que vous êtes maintenant nombreux à me suivre sur le blog « La vie de mes rêves » depuis 2014 et je vous remercie pour tous vos partages, commentaires et questions sur le blog, Youtube et Facebook. Cela fait chaud au cœur de savoir que je peux contribuer à vous aider encore et toujours plus, vous mes lecteurs passionnés et motivés. Je suis en train de développer un projet pour répondre aux mieux à toutes les questions vous me posez. Pour cela, je vous propose de répondre à ce sondage afin de mieux cerner … Continuer la lecture de Comment puis-je vous aider davantage ?

Source originale : http://www.gererlestress.net/comment-gerer-le-stress-pour-arreter-de-fumer

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Comment gérer le stress pour arreter de fumer ? http://arreter-de-fumer-avec-eft.com Découvrez cette technique anti-tabac facile à mettre en oeuvre, pour réguler les émotions qui sont…

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Il n’est pas toujours simple de créer un dynamisme et un climat de confiance au sein de son entreprise et de son équipe. Voici quelques conseils à adopter pour créer un environnement plus agréable pour vous et vos employés, au bureau.   Développer les domaines de compétence de chacun Chaque employé réagira différemment selon les tâches proposées et selon les situations. Intéressez-vous à chacun d’eux et interrogez-vous sur leurs motivations. Il n’y a rien de pire qu’un employé qui se sente isolé et exclu du groupe. Chacun possède un domaine de compétence bien particulier et c’est ce point-là qu’il va falloir renforcer afin de créer une véritable dynamique de groupe. Ne les restreignez pas aux mêmes tâches répétitives au risque de perdre leur motivation, mais tentez d’exploiter leurs capacités et leurs initiatives pour mieux leur permettre d’évoluer. C’est pourquoi, il est intéressant de proposer des formations continues ciblées  (payées par l’entreprise) qui permettent de développer les connaissances et compétences de chacun. L’expérience professionnelle acquise peut permettre à l’employé de monter en grade et de prétendre à un meilleur salaire. Cela lui permet également de devenir plus productif et compétitif sur le marché du travail et ainsi garantir des meilleurs résultats à l’entreprise. Relever des défis en équipe Relever des challenges fait partie des facteurs de reconnaissance professionnelle et de fierté personnelle. Les défis favorisent la créativité, la communication, l’échange mais aussi le travail d’équipe. La création d’un projet réalisé au sein d’une équipe peut devenir une grande source de fierté et profiter pleinement à l’entreprise. Favoriser le travail en équipe ne peut donc qu’être positif : il est même conseillé de créer des binômes complémentaires, bien plus effectifs que ceux qui préfèrent faire cavaliers seuls. La solidarité crée généralement un climat de confiance entre employés et managers. De ce fait, de nombreuses entreprises proposent de nos jours du « Team Building », concept très moderne qui englobe les soirées d’entreprise, les activités en dehors du travail, les divers workshops ainsi que les voyages à l’étranger pour assister à des conférences dans votre domaine d’activité. Ce genre d’expérience renforce la cohésion d’équipe, favorise la vie en communauté et augmente le facteur de bien-être des employés au sein de l’entreprise.   Être à l’écoute de ses employés et évaluer leur satisfaction La confiance passe avant tout par la communication. Si vous désirez connaître le niveau de satisfaction de vos employés, n’hésitez pas à créer un questionnaire qu’ils pourront remplir en toute confidentialité, tout en gardant leur anonymat. Grâce à la plateforme SurverMonkey.com, par exemple,  vous pouvez rapidement créer un questionnaire de satisfaction des employés complet. Vous pourrez  savoir ce que vos employés pensent de votre manière de manager, quelles sont leurs aspirations, leur degré d’engagement et leur désir d’évolution dans l’entreprise. Un questionnaire de ce genre vous aide également à résoudre les problèmes tout en améliorant la satisfaction et la productivité de vos collègues. Rassurez vos employés et tentez, par la discussion, de trouver des solutions et de vous confronter directement aux problèmes. Grâce à des feedbacks réguliers, vous vous basez sur l’honnêteté et la confiance. Vous créez ainsi une meilleure atmosphère au travail. Bien sûr, il est du devoir de l’employé lui-même d’influencer son propre bien-être au travail. C’est du moins ce que pense le célèbre psychologue et conférencier Shawn Achor dans cet article du blog. Selon lui, on veut toujours plus que ce que l’on a, peu importe le travail que l’on exerce et on n’est jamais satisfait. « L’heureux secret d’un meilleur travail » résiderait simplement d’être positif au présent et de ne pas s’imaginer un bonheur fictif dans un futur travail qui n’existe pas.   Aménager un environnement agréable sur le lieu de travail Enfin, et nous en arrivons au dernier point, il est primordial d’offrir un environnement sain à ses employés pour éviter les problèmes de santé, les tensions et le stress. Un environnement où l’air n’est pas renouvelé et la luminosité est très faible peut avoir des conséquences non négligeables sur le moral et la santé des troupes ainsi que sur la productivité. Il existe des normes pour la température de la pièce ainsi que des mesures de préventions strictes concernant le rayonnement solaire et l’adaptation ergonomique des locaux. Le bruit la chaleur, les vibrations sont autant d’éléments perturbateurs qui peuvent empêcher vos employés d’être productifs. Des zones de confort sont également primordiales pour les petites pauses. Une bonne entente et un bon environnement favorisent une plus forte implication des employés et un meilleur rendement, ce qui apporte une relation gagnant/gagnant pour les employés et les employeurs.

Source originale : http://joannetatham.fr/video-une-astuce-simple-pour-cesser-de-ruminer-a-lavance/

Nous avons toutes une capacité incroyable à nous projeter dans l’avenir. Lorsqu’il s’agit de notre grande vision, de beaux projets personnels et professionnels, c’est génial, mais lorsqu’il s’agit d’anticiper le pire, ce n’est vraiment pas à notre service !

Si tu es une habituée de ce genre de comportement et que tu aimerais cesser d’anticiper plus particulièrement des conversations potentiellement désagréables, cette vidéo est pour toi !

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© Joanne Tatham – 2014

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Source originale : https://touchersensible.wordpress.com/2012/10/25/la-lumiere-interieure/

En méditant hier, j’ai reçu un beau message que j’aimerais partager avec vous. La vision a débuté au coeur de ma poitrine. J’ai commencé par y voir des flammes danser. Un foyer, un feu qui la réchauffe. Pas un immense brasier qui m’aurait consumée, un feu tranquille, accueillant et réconfortant, un peu comme celui qu’on rêve tous d’avoir chez nous pendant nos douces soirées d’hiver…

J’étais donc en train d’expérimenter ça, ressentir cette chaleur interne dans ma poitrine. Cette sensation douce et agréable qui me réchauffait de l’intérieur. J’en ressentais physiquement les bienfaits et je voyais ce feu danser en moi, contenu dans une sorte de cube transparent duquel s’échappait de la lumière vers l’extérieur. Comme l’aurait fait une lanterne à huile.

Je réalisais alors que mon feu grandissait et que je pouvais en faire profiter les autres. Bientôt, je me retrouvais avec une dizaine de torches dans les mains. Elles sortaient de ma poitrine les unes après les autres, sans même que je fasse un mouvement pour les allumer. Je les tendais vers l’extérieur à ceux qui souhaitaient les prendre. J’observais quelques instant ce mouvement de va-et-vient entre l’intérieur et l’extérieur, toutes ces torches qui disparaissaient de mes mains une à une, jusqu’au moment où je me suis retrouvée sans torches.

Un personnage bleu s’était rapproché de moi et avait, en quelque sorte, englouti toutes mes dernières torches. Chaque fois qu’une torche sortait de ma poitrine, il s’empressait de l’attraper pour se réchauffer. Mais toujours en vain… Dès qu’il en attrapait une, elle se consumait aussitôt, et ne suffisait jamais à le réchauffer. Je ressentais sa présence de plus en plus près de moi. Une présence froide, bleue et humide, devenant presque oppressante, si pressé qu’il était de recevoir la prochaine torche. Il en avait terriblement besoin, et il me le faisait ressentir…

De joyeuse et légère, la situation commença à m’inquiéter. La présence de ce personnage m’avait refroidie, presque épuisée. Mon feu intérieur ne brûlait plus aussi intensément. Je pris peur un instant, pensant que son eau glacée finirait par pénétrer en moi et étoufferait mon feu complètement. Toutes mes torches s’étaient éteintes dans ses mains, et malgré tout il continuait de s’approcher de moi, comme hypnotisé par ma lumière intérieure… Je ne savais plus quoi faire. Mon instinct de survie me criait de m’éloigner au plus vite de ce personnage! J’avais peur que son besoin de se réchauffer soi si grand, qu’il en vienne à venir se servir et prendre directement les dernières bûches qui brûlaient au fond de ma poitrine.

C’est alors que j’entendis une voix rassurante qui me dit de ne pas m’inquiéter, que personne d’autre que moi n’avait accès à mon foyer intérieur. J’étais la seule à pouvoir ouvrir la porte qui me permettait de rayonner et partager mon feu avec l’extérieur. Et quand bien même son intensité en venait parfois à diminuer, il ne s’éteindrait jamais. Ma lumière intérieure serait toujours là en moi, quoi qu’il arrive. Je n’avais pas à me préoccuper de l’alimenter. Je n’avais rien à faire. Juste à la laisser brûler librement, me laisser pénétrer par sa chaleur et ses rayons qui irradiaient mon corps de toute part.

Cette voix m’invita également à remarquer que le même feu était présent au fond de chacun de nous. C’est alors que je regardais plus intensément le personnage bleu, et vis, comme par transparence derrière une couche épaisse de glace, des flammes danser au coeur de sa poitrine. La même lumière intérieure vivait au fond de lui, avec une très belle intensité!

Mais cette personne n’en avait absolument pas conscience, si figée qu’elle était dans sa cuirasse d’eau glacée. Une cuirasse bleue et froide, translucide mais impénétrable. Empêchant tout contact véritable avec l’extérieur. Certes, cette personne pouvait recevoir et prendre avec ses mains, mais elle vivait à la surface de son être. Glacée et éternellement malheureuse, coupée de son intériorité profonde. Elle errait d’une personne à l’autre, à moitié morte, à la recherche continuelle d’un amour et d’une chaleur qui la réchaufferait. Totalement ignorante que seul son feu intérieur pouvait faire fondre la glace qui l’enserrait…

Source originale : http://apprendresursoi-et-avancer.com/vivre-ses-reves-rever-sa-vie/

Il est facile de vivre les yeux fermés en interprétant de travers ce que l’on voit (John Lennon)

Le rêve

Depuis que nous sommes arrivés sur terre (d’aucuns diront peut-être même avant), nous rêvons. Eveillés ou endormis nous rêvons. La différence est que quand nous sommes éveillés, le cadre de référence matériel nous fait percevoir les choses de façon linéaire. Quand nous dormons, nous n’avons plus ce cadre, et alors le rêve a tendance à changer en permanence.

Nous naissons avec la capacité d’apprendre comment rêver, et les personnes qui nous précèdent nous apprennent à le faire de la façon dont « rêve » la société. Ce rêve de la planète est fait de nombreuses règles qui captent notre attention et qui nous sont transmises dans notre esprit à travers nos parents, notre éducation, l’école, la religion…

L’attention c’est la capacité à sélectionner l’information et à se concentrer sur ce que l’on veut percevoir. Les adultes qui nous entouraient quand nous étions enfant ont capté notre attention et introduits, par la répétition, des informations dans nos esprits encore tous frais et malléables. C’est comme ça que nous avons appris ce que nous savons.

De cette façon, nous avons assimilé toute une réalité, un rêve qui nous a été transmis, sur ce qui était bon ou pas pour nous, sur ce qu’on devait faire ou pas, sur le bien le mal, le laid le beau, le vrai le faux, etc… On a aussi appris à capter l’attention des autres, et ce besoin d’attention qui continue à l’âge adulte, peut devenir très compétitif.

 

Les accords

Ce rêve de la planète capte notre attention et nous enseigne ce que l’on doit croire, à commencer par notre langage : un code de compréhension et de communication entre les humains. Chaque mot représente un terme sur lequel on s’est mis d’accord. Et l’ensemble forme un code sur lequel on s’est mis d’accord. Quand on connait ce code, l’attention est captée et il y a « transfert d’énergie » entre les personnes. Nous n’avons pas choisi notre langage, nos valeurs morales, notre religion. Tout ça était déjà là avant notre naissance. Mais nous avons donné notre accord à ce qui nous était transmis concernant ce « rêve » collectif. Etre d’accord avec ce qu’on nous transmet nous permet de le retenir. Et nous y croyons.

Enfant, nous croyons ce que nous disent les adultes, nous sommes d’accord avec eux, et notre foi est si forte qu’elle contrôle tout le rêve de notre vie. On peut toutefois essayer de se rebeller contre ces croyances, mais elles sont tellement profondes et ancrées, et elles régissent tellement notre vie, que nous ne sommes en général pas assez fort pour réussir cette rebellion. Il en résulte une soumission à ces croyances, avec notre accord.

 

La domestication

En fait, on pourrait l’assimiler à un processus de domestication, de la même façon qu’on domestique un animal, même si l’information qui nous est transmise est plus complexe que ce qui est transmis à un animal : on nous apprend comment vivre, les comportements acceptables, comment être des « bons » humains. On nous apprend des concepts, on nous apprend à juger, nous et les autres. Les enfants sont donc domestiqués pour intégrer ce « rêve » collectif, ce rêve de la planète. L’enfant est puni s’il ne fait pas comme il faut ou récompensé s’il fait ce qui lui est demandé. Et à force, par la répétition, pour ne pas être puni, et être récompensé ( = avoir l’attention requise) nous nous sommes petit à petit mis à prétendre être qui nous n’étions pas forcément, juste pour faire plaisir aux autres, pour paraître assez bien à leurs yeux. Nous avons commencé à jouer des rôles, par peur d’être rejeté. Et notre façon d’interagir est devenue, au bout du compte, comme une copie des croyances de nos parents, de la société, de la religion, etc…

Nos tendances naturelles se sont perdues au court de ce processus de domestication. Et cette domestication est si forte, qu’arrivé à un point de notre vie, nous n’avons plus besoin de personne pour nous domestiquer. Nous sommes si bien dressés que nous devenons notre propre dresseur. Nous sommes devenus des animaux auto-domestiqués. Ces croyances deviennent comme un livre de la Loi qui dirige notre esprit, et tout ce qui s’y trouve est notre vérité, sans aucun doute, même s’ils vont à l’encontre de notre nature intérieure. Un par un, tous les accords que nous concluons s’ajoutent à cette table de la Loi et dirigent notre vie.

Tout ceci découle d’un système de croyances auquel nous n’avons jamais choisi de croire. Elles sont d’ailleurs si fortes, que même si plus tard on découvre de nouveaux concepts  et qu’on essaie de prendre nos propres décisions, on réalise qu’elles contrôlent toujours notre vie.

Et puisque tout ce qu’il y a dans ce livre doit être vrai, la moindre chose qui remet en question nos croyances provoque un sentiment de mal être, comme de l’insécurité. Donc même si ce livre de la Loi est faux, il est rassurant et nous donne un sentiment de sécurité.

 

Retrouver la liberté

C’est pour ça qu’il est si difficile de remettre en questions ses propres croyances, parce-que même si on ne les a pas choisies, on leur a toutefois donné notre accord. Cet accord est si fort que même si on comprend que ces croyances ne sont pas vraies, on ne peut s’empêcher de subir la critique, la culpabilité ou la honte dès qu’on enfreint ces règles.

Et des accords, on en a conclu des milliers au cours de notre vie, avec soi-même, les autres, le rêve de notre vie, la société, nos parents, nos enfants, nos conjoints, etc… Mais les plus importants sont ceux qu’on a passé avec soi-même. Ce sont ces accords là qui nous disent ce que nous ressentons, ce que nous croyons, comment nous comporter, ce qu’on veut (croit ?) être. Ce sont ces accords qui décident de nos règles d’interactions avec le monde qui nous entoure, qu’on rassemble dans ce qu’on appelle la personnalité : « ce que je crois, ce que je peux faire ou non, ce qui est la réalité ou l’imaginaire, ce qui est possible ou impossible »

S’il n’y avait qu’un seul accord, ça ne poserait que très peu de problème, mais il y en tellement qui nous font souffrir et échouer dans la vie. Pour connaître une existence faite de joie et de plénitude, il faudrait avoir le courage de rompre les accords basés sur la peur et revendiquer notre pouvoir personnel pour nous aider à conserver notre énergie et même à en avoir plus.

Si nous sommes capables de voir que nos accords dirigent notre existence, et si nous n’aimons pas le rêve dans lequel nous vivons, alors il nous faut changer ces accords.

Parmi tous ces accords à changer, il en existe 4 en particulier, qui peuvent nous aider à rompre les autres issus de la peur et qui nous vident de notre énergie. Ces accords ont été rassemblés sous le nom des « 4 accords Toltèques« .

Je vous propose de les revisiter ensemble dans les articles qui vont suivre.

Source originale : http://feedproxy.google.com/~r/DesLivresPourChangerDeVie/~3/aiFQDM6EVMA/

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