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Xavier Van Dieren

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10 belles leçons de vie de Calvin et Hobbes

 

Calvin et Hobbes de Bill Watterson sont sans aucun doute une partie intégrante de mon enfance. Ils amusaient et faisaient réfléchir l’enfant que j’étais. Ce comics centré sur Calvin, un garçon de six ans, et son sage tigre satirique nommé Hobbes, est connu pour sa simplicité, son humour et son insouciance. Et leurs citations font aujourd’hui le tour du monde…

On les trouvait en pleine discussion sur la vie, les amis, la sagesse, l’amour et beaucoup d’autres concepts de vie. Il y a des leçons importantes à apprendre de ce duo de comics. J’étais personnellement attiré par le côté « décontracté » de l’histoire et je sais que certains aspects philosophiques resteront gravés dans ma mémoire pour le restant de mes jours. Voici 10 belles leçons de vie de Calvin et Hobbes.

1) Continuez à explorer !

Nous devons toujours être ouverts aux opportunités. J’ai connu des gens qui étaient tellement sous le poids des responsabilités de la vie moderne qu’ils oubliaient d’avoir une vision plus large. Dolly Parton dit « Ne soyez pas occupé au point de gagner votre vie au lieu de la vivre. » Dans cette course folle, nous succombons lentement à la monotonie.

Il est vrai que les meilleures choses dans la vie sont gratuites et que pour les trouver, on doit continuer à explorer. Vous ne savez jamais ce qui vous réjouirait intensément – une fleur, un inconnu de passage, le refrain particulier d’une chanson. Vous serez surpris et ce n’est pas mal de se surprendre de temps en temps au lieu de stagner dans la routine. Outrepassez vos limites et comme Calvin a dit: « C’est un monde magique Hobbes, mon vieil ami, ALLONS L’EXPLORER ! »

2) Passez du temps avec vos amis.

La vie est une aventure et pendant celle-ci nous croisons quelques personnes qui nous apprennent beaucoup, qui nous donnent de la force quand nous sommes au désespoir, qui nous aident à combattre nos peurs et qui nous offrent une joie intense. Nous choisissons d’appeler ces gens nos vrais amis. Aristote dit: « Un vrai ami est une âme dans un seul corps. » Les amis enrichissent votre âme, soyez toujours reconnaissants d’en avoir, car sans eux, vous auriez été perdu quelque part.

Calvin et Hobbes partageaient une belle amitié et ils disaient: « Les bons vrais amis sont durs à trouver, difficiles à perdre et impossibles à oublier. » Essayez toujours de passer un peu de temps avec vos amis car sans eux la vie serait terne.

3) La vraie source du bonheur

Dans ce concept particulier, Calvin et Hobbes discutent à propos de la source conditionnelle et inconditionnelle du bonheur. Nous ne pouvons pas nier que nous vivons dans un monde matérialiste et que la plupart d’entre nous sont formés à mesurer leur bonheur par rapport à la richesse qu’ils possèdent. En fait, cette mentalité a conduit droit vers un capitalisme destructif où l’avarice dirige les pensées. Mais les personnes en quête de bonheur savent que le bonheur matérialiste est éphémère. La vraie source du bonheur vient de l’intérieur et rien dans le monde extérieur ne pourra le changer. Soucieux par rapport au matérialisme des gens, Calvin et Hobbes espèrent qu’un jour les gens comprendront la valeur d’une beauté intacte, de la faune, de la solitude et du renouveau spirituel, qui sont hors de prix.

4) Changer de Perspective

Dans la vie, nous ferons face à des situations ou des gens qui nous brisent de l’intérieur. La plupart d’entre nous trouvent difficile de pardonner ou de se remettre d’une situation, mais se morfondre dans le passé ne sera pas plus productif comme cela intensifiera le dommage tous les jours. Dans ce concept, Calvin dit: « Aimez le pécheur, détestez le pêché. » Ceci implique que nous devons être capables de différencier le pêcheur et le pêché. Si vous regardez la personne qui vous a fait du mal avec de l’amour, vous pourrez ou non trouver la raison derrière leur comportement blessant, mais vous serez en paix.

5) La vie n’a pas d’ordre ni de direction

Ce concept nous décrit la sagesse de l’incertitude. Nous nous sentons à l’aise en suivant un chemin très pratiqué qui nous mène à la réussite, mais ce qui marchait hier pourrait ne pas le faire aujourd’hui.

Ici Calvin veut dire que nous devons arrêter de voir le présent avec des verres historiques. La vie n’a pas d’ordre ni de direction. On serait plus heureux à vivre le présent.

 

 6) Soyez cool.

La vie est trop importante pour être prise au sérieux. Etre sérieux ne nous emmène nulle part sauf à un déni de la réalité.

Vivez le moment, profitez des petites choses de la vie comme un enfant, ne vous faites pas piéger dans la toile des pensées et de sentiments, et n’oubliez pas qu’un peu d’humour peut mener loin !

7) Profitez du moment présent.

On ne peut profiter du présent pour deux raisons : s’inquiéter pour le futur et s’accrocher au passé. Le présent est tout ce qu’on a, et si vous ne vivez pas dans le présent vous vivez dans une illusion.

Si vous vivez dans le passé, vous ne pouvez pas le changer, il est parti. Si vous vous inquiétez par rapport au futur, vous vivez dans un endroit qui n’existe pas. La seule façon de changer votre vie consiste à profiter du présent.

8) Rien ne dure pour toujours, tout change !

« Le changement est un requin dans l’océan. Le changement ne s’arrête jamais, ne dort jamais: il doit toujours être en mouvement. La bonne nouvelle c’est que si vous détestez l’ordre des choses, elles changeront. La mauvaise nouvelle c’est que si vous n’aimez pas l’ordre des choses, elles changeront certainement aussi. La seule chose inévitable dans la vie est le changement et non la mort. Le changement est là pour rester ! »

Le changement est là pour rester et le changement est ce qui rend la vie belle. Vous profitez du soleil après des mois de jours pluvieux, vous profitez de la pluie après la plupart des ensoleillements. Une des plus ironiques et pourtant poignantes réalités de la vie, c’est que nous ne profiterions pas du soleil s’il n’y avait pas de pluie et vice versa. Le changement est, pour nous, une façon d’évoluer et de profiter de la vie.

9) Restez heureux !

Quand nous n’avons plus d’échappatoire et que nous sommes acculés, le bonheur est un choix. Il dépend de nous. Nous avons tous la capacité d’alimenter notre propre bonheur. Le bonheur n’est pas une proposition de si/quand -« Je serai heureux si… » ou « Je serai heureux quand »- c’est une volonté pas une admonestation. Comme le découvre Calvin, « Il est difficile de se disputer avec quelqu’un qui a l’air si heureux. »

10) Tout dépend de vous

Donc,

Si vous n’arrivez pas à contrôler votre beurre de cacahuète, n’espérez pas contrôler votre vie !

James Campbell, l’auteur de Boyface, partage ses conseils

Rêvez-vous d’écrire des livres? James Campbell est l’auteur des séries super drôles Boyface. Il partage ici la manière dont il écrit ses livres – et vous invite à l’imiter! Première chose: lisez beaucoup…

Au cours des 20 dernières années, j’ai visité 2000 écoles primaires, en parlant aux enfants de l’écriture et de la créativité. J’ai toujours pensé que c’était mieux de ne pas vous dire quoi faire.

Au lieu de cela, je vais vous dire ce que je fais et ce qui fonctionne pour moi. Si vous voulez m’imiter, je vous invite à le faire. Si vous ne voulez pas – bien, c’est parfait aussi!

1. Lisez beaucoup!

Ma tête est comme une grande casserole de soupe: on ne peut rien en sortir à moins de mettre quelque chose dedans.

Au fil des années j’ai lu beaucoup de livres. Quand j’étais enfant, je lisais sous ma couette avec une torche. J’adorais la façon dont les livres me remplissaient la tête et me transportaient à d’autres endroits. Aujourd’hui, je traverse des phases ; parfois je lis beaucoup de livres d’enfants, mais je passe aussi beaucoup de temps à lire des ouvrages non romanesques, souvent à propose de choses qui ne m’intéressent pas vraiment. Si je lisais seulement à propos des choses que j’aimais, vous voyez, il y a un danger de ne jamais rien trouver de nouveau. En lisant d’autres choses, il est plus probable que j’aie de nouvelles idées dans la tête.

Près de mon lit, il y a en ce moment des livres sur l’horticulture, l’escalade, la découverte de la couleur mauve et un manuel d’atelier sur la BMW E46. Plus vous lisez, mieux vous écrivez.

2. Emportez un cahier avec vous.

J’ai toujours un cahier sur moi. 99 % de mes écrits suivent ce chemin. J’utilise mon ordinateur pour tout taper, mais un papier et un crayon sont les meilleurs moyens pour écrire de manière créative. Il est important de regarder l’encre sortir du stylo lorsque je m’écoule.

Écrire des choses dans un cahier veut dire que vous n’avez pas besoin de vous rappeler de tout en une seule fois. Quand votre tête est à nouveau vide, il y a plus d’espace pour de nouvelles idées à venir. Soyez un canal de créativité : pas un étang.

3. Écrire un livre? Imaginez que vous l’avez déjà terminé!

Lorsque j’écris un livre (c’est-à-dire tout le temps), mais pas assis avec un stylo, je consacre du temps à imaginer que je l’ai fini. Je l’imagine génial et réussi et j’imagine les enfants qui le lisent et l’apprécient. Ceci m’aide à trouver le courage de continuer. Une bouilloire non surveillée ne bout jamais!

4. L’angoisse de la page blanche? Soyez patient(e).

Parfois lorsque j’écris, je suis bloqué. Je ne peux plus penser à la suite. Quand cela se produit, c’est un peu comme regarder une vidéo sur YouTube: elle s’arrête et vous devez attendre pendant qu’elle charge. J’essaie de faire la même chose lorsque j’écris. Ne commencez pas à appuyer sur les boutons ou à frapper l’écran et vous énerver que ça ne fonctionne pas. Ne décidez pas que c’est cassé et stupide et ne vous enfuyez pas. Tenez-vous simplement tranquille et attendez que cela revienne.

5. Partagez!

Quel que soit ce que j’écris, cela s’égrène toujours dans mon esprit.Je trouve qu’il est important de dire aux gens ce que j’écris. Pas pour obtenir de nouvelles idées ni pour avoir de l’aide, mais parce que cela m’aide à comprendre ce que j’essaie d’accomplir quand je dois l’expliquer à quelqu’un d’autre. N’importe qui. J’ai tendance à utiliser ma femme, mes garçons, le chien et les enfants dans les écoles que je visite. Vous pourriez tester vos idées sur votre famille, vos amis et vos animaux domestiques.

(Quelques conseils : les chiens et les chats ont une bonne qualité d’écoute. Les hamsters s’ennuient facilement.)

6. La seconde idée.

Certains amis m’ont appris une seconde expression utile: « Prends le second bus. » Ce qui veut dire: tu devrais écouter la seconde idée qui te vient à l’esprit, plutôt que choisir la première chose tout le temps.

Si vous essayez de penser à une idée pour vos écrits, la première chose qui vous vient à l’esprit n’est pas toujours la meilleure. Juste parce que c’est une réponse et qu’elle convient, ne veut pas dire que c’est la meilleure réponse. Ce ne sont pas des maths, c’est de l’art !

Continuez à penser. Continuez à écouter. Peut-être que vous trouverez quelque chose de différent. Parfois, si vous êtes vraiment intelligent(e), vous pourriez combiner des idées ensemble pour leur donner de la force et de la profondeur. Par exemple: J’ai besoin d’un nouveau méchant pour mes livres de Boyface. Pourquoi pas un tyran? Ou un garçon étrange? Un voleur? Un clown – non, je sais – c’est un garçon clown étrange!

7. Lancez-vous!

Il arrive un moment dans le livre où j’ai une idée. Je sais quel genre de chose ce sera et j’ai planifié un peu. Que fais-je ensuite?

Le truc est juste de se lancer! Je ne commence pas toujours au début non plus. Je commence généralement quelque chose vers le début du milieu. Généralement, je m’implique juste dans une partie dont j’aime l’apparence. Où que vous commenciez, l’important est de prendre une grande respiration et de vous laisser aller.

Ceci est ma partie préférée du processus d’écriture. C’est comme tomber et rire et faire pipi. Tout à la fois.

8. Finissez ce que vous commencez.

Cela m’a pris 35 ans pour commencer quelque chose, le continuer et le finir. C’est vraiment facile d’en avoir marre au milieu et d’essayer de finir une histoire trop vite. Le début est facile parce que c’est nouveau. La fin est excitante parce que j’ai presque fini et je peux courir partout pour le montrer aux gens. C’est dans cette partie du milieu que je dois vraiment faire un effort. C’est la partie ressentie comme du travail.

9. Modifiez, modifiez modifiez!

Une fois que j’ai écrit le premier brouillon en entier, c’est le moment de l’améliorer. Je mets généralement le livre de côté pendant quelques semaines et j’écris autre chose. De cette manière je peux lire l’histoire avec un regard nouveau.

Au fil du temps, je regarde chaque phrase et essaie de l’améliorer. L’histoire dit-elle ce que je veux ? Est-ce le meilleur que je puisse faire? Comment puis-je la changer? Comment puis-je l’améliorer?

10. N’ayez pas peur.

L’entrave la plus importante à mon écriture est la crainte que ce ne soit pas assez bien ou que je ne sois pas capable de le faire.

Ce genre de chose ne sert à rien du tout. Je dois m’en débarrasser d’une manière ou d’une autre. Pour moi, l’antidote de la crainte est la foi. Donc je dis toujours une petite prière avant de commencer et je demande à être guide dans mon écriture. Ceci me donne la liberté de jouer avec mon travail et de l’apprécier. Je travaille mieux quand je suis heureux.

L’historien arabe El Ixaqui relate cet évènement :

« Les hommes dignes de foi racontent (mais seul Allah est omniscient et puissant et miséricordieux et ne dort pas) que vécut au Caire un homme possesseur de grandes richesses, mais si magnanime et si généreux qu’il les perdit toutes à l’exception de la maison de son père, si bien qu’il dut travailler pour gagner sa vie. Il travailla à tel point qu’un beau jour le sommeil s’empara de lui sous un figuier de son jardin. Il vit en songe un homme tout mouillé qui sortit de sa bouche une pièce d’or et lui dit : « Ta fortune est en Perse à Ispahan. Va la chercher. »

Au matin, il se réveilla, entreprit le long voyage, et affronta les périls des déserts, des navires, des pirates, des idolâtres, des fleuves, des bêtes féroces et des hommes. À la fin, il arriva à Ispahan.

La nuit le surprit dans l’enceinte de la ville et il s’étendit pour dormir dans la cour d’une mosquée. Contre la mosquée, il y avait une maison et, par décret du Dieu tout-puissant, une bande de voleurs traversa la mosquée et entra dans la maison. Les gens qui dormaient se réveillèrent à cause du vacarme que firent les voleurs, et appelèrent au secours. Les voisins crièrent aussi, l’officier du guet accourut avec ses hommes et les bandits s’enfuirent par la terrasse. L’officier fit fouiller la mosquée. On trouva l’homme du Caire que l’on rossa si fort à coups de bambou qu’il faillit en mourir.

Deux jours après, il reprit connaissance en prison. L’officier le fit amener et lui dit : « Qui es-tu ? Et quelle est ta patrie ? »

L’autre déclara: « Je suis de l’illustre cité du Caire et mon nom est Mohammed el Magrebi. »

L’officier lui demanda: « Qu’est-ce qui t’a attiré en Perse ? »

L’autre choisit de dire la vérité : « Un homme m’a ordonné en rêve de venir à Ispahan, parce que là était ma fortune. Me voici à Ispahan et la fortune qu’il m’a promise doit être ces coups de bâton que vous m’avez fait donner si généreusement ».

En entendant ces mots, l’officier rit à se découvrir les dents de sagesse et finit par dire :

« Homme insensé et crédule, j’ai rêvé trois fois d’une maison au Caire, au fond de laquelle il y a un jardin, dans le jardin un cadran solaire, derrière le cadran solaire un figuier, après le figuier une source, et sous la source un trésor. Je n’ai pas accordé le moindre crédit à ce mensonge. Mais toi, né de l’accouplement d’une mule avec un démon, tu as erré de ville en ville sur la seule foi de ton rêve. Que je ne te revoie pas à Ispahan ! Prends ces monnaies et va-t’en ! »

L’homme les prit et retourna dans sa patrie. Sous la source de son jardin (qui était celle du rêve de l’officier), il déterra le trésor. Ainsi, Dieu le bénit, le récompensa et l’exalta. Dieu est le Généreux, le Caché. »

Borges – « Histoire universelle de l’infamie »

 

 

Notre vie n’a de sens que si notre action est tournée vers le partage altruiste des cadeaux dont nous sommes les dépositaires momentanés et ceci, quelle que soit la forme des dons que nous avons à partager avec le monde : matériels, talents, connaissances, temps, écoute, compassion…

Nous pourrions objecter qu’il est contre nature de penser de la sorte. Que la construction de nos comportements égoïstes serait le fruit d’un apprentissage qui débute très tôt dans la vie, dès la période de construction de notre égo. Plus loin même : que l’être humain serait génétiquement égoïste. Que c’est un des fondements de la théorie de Darwin sur l’évolution des espèces ! Que dans notre monde seuls les comportements individualistes et compétitifs sont récompensés à court et même à long terme. Et enfin, et surtout, que tout comportement apparemment altruiste est en fait guidé par une motivation intéressée !

Pourtant, comme le démontre brillamment Mathieu Ricard dans son Plaidoyer pour l’altruisme, la nature de l’homme est fondamentalement altruiste, preuves scientifiques à l’appui.

Depuis une trentaine d’années, plusieurs études basées sur des expérimentations scientifiques, tant sur des adultes que des enfants, sont arrivées aux conclusions que les comportements altruistes sont inscrits dans la psychologie humaine. Par contre, à part des essais purement philosophiques ou la vision dominante de la psychologie occidentale qui est celle de l’égoïsme universel, aucune étude scientifique sérieuse n’a à ce jour pu démontrer de fondements égoïstes dans notre matériel génétique ou dans la structure psychologique de l’être humain.

Des tests réalisés en laboratoire par l’équipe du psychologue Daniel Batson, professeur à l’Université du Kansas, démontrent que des sujets placés face à des options égoïstes ou altruistes favoriseront de manière prédictible et répétée un comportement d’altruisme véritable. Par altruisme véritable, Batson entend ne pas tenir compte des comportements altruistes guidés par la peur de perdre quelque chose, l’espoir d’un gain quelconque ou le fait de se soustraire à une situation psychologiquement pénible ou culpabilisante. Il s’agit de comportement où le sujet n’a donc rien à gagner à développer de tels comportements.

D’autres expériences ont été menées avec des bébés en âge de marcher, avec les mêmes conclusions. Les enfants en bas âge démontrent des comportements altruistes, même dans des situations où ils n’en retireront aucun bénéfice pour eux-mêmes.

Si cet altruisme véritable n’était pas logé au fond de nous, comment expliquer que certaines personnes entrent dans un brasier pour sauver des personnes prises au piège des flammes ou sautent à l’eau pour secourir quelqu’un qui s’y noie ?

Marion Woodman : le Pouvoir, l’Amour, le Féminin

Marion WoodmanNous avons inventé la roue, déchiffré le code de l’ADN… Quelle sera la prochaine étape pour l’humanité ? Marion Woodman, analyste jungienne, pionnière et auteure de dix livres, pense que les individus et les sociétés sont destinés à évoluer. Et le meilleur moyen pour évoluer serait d’amener le féminin dans notre culture. Le texte qui suit est tiré d’une interview réalisée avec Marion Woodman.

Quand je parle du « féminin », je ne parle pas de genre. Je parle du principe féminin qui est vivant et actif — ou réprimé — à la fois chez l’homme et la femme. Le principe féminin essaie de se relier. Au lieu de diviser les choses, il dit : en quoi nous ressemblons-nous ? Comment pouvons-nous établir des liens ? Où est l’amour ? Peux-tu m’écouter ? Ecoutes-tu vraiment ce que je dis ? Me vois-tu ? Te soucies-tu de me voir ou pas ?
C’est une question d’une grande importance, et il est difficile de parler du féminin parce que très peu de gens en ont fait l’expérience. Le féminin est présence, et relation, c’est une ouverture du cœur qui fait que lorsque vous rencontrez une autre personne vous voyez réellement sa véritable essence. Quel est le sens de la vie si personne ne vous a jamais vu ?

Je ne peux pas vous dire le nombre de personnes — hommes et femmes — qui ont pleuré dans mon bureau en disant : « Personne ne m’a jamais vu(e). Personne n’a jamais pris le temps de m’écouter. Je ne suis pas digne d’être aimé(e) », une des expressions les plus tristes de la langue. Parfois, un flot de sentiments m’envahit, je tends la main et ils disent : « Ne me touchez pas. Je suis indigne d’amour. » Et ils le pensent. Dans l’enfance, cette personne a été élevée dans un lieu où le féminin n’était pas présent. Pour comprendre, il vous faut avoir expérimenté le féminin.

Posez-vous la question : Qui vous a vraiment vu(e) lorsque vous étiez enfant ? Qui vous a écouté(e) ? Y avait-il quelqu’un avec qui vous pouviez être totalement vous-même et à qui vous pouviez faire confiance et livrer vos sentiments et vos états d’âme ? Quelqu’un qui vous faisait penser : « Bon sang, je suis quelqu’un. Ils sont heureux que je sois là. »

Ce qui est important de nos jours est d’amener le féminin dans notre culture. Et ce n’est pas facile. Comment chacun d’entre nous peut-il participer ? Croyez-le ou pas, il s’agit de quelque chose de très personnel. Prenez le temps d’écouter vos rêves, de les écrire. Prenez le temps de voir qu’il y a en vous des choses qui demandent à être ressenties, ou dites, ou vécues, ou regrettées.

Faites attention à toutes ces choses en vous mais aussi chez ceux qui partagent votre vie. Faites attention au soi véritable.
En ce qui concerne le mot « authentique », il vient du mot « auteur » — que vous pouvez imaginer comme l’auteur de votre être véritable. Lorsque vous vivez votre propre réalité, vous devenez le souverain de votre propre vie. Vous savez qui vous êtes, vous parlez de ce en quoi vous croyez. Il y a une fierté naturelle qui l’accompagne : « Voilà qui je suis — prenez-moi ou laissez-moi. »Pensez à Michelle Obama — elle ne craint pas sa propre force. Et comme sa force n’enlève rien à quelqu’un d’autre, parce qu’elle s’exprime avec amour, elle peut se montrer authentique.

Pour moi, le véritable pouvoir est présence. C’est l’énergie qui jaillit parce que vous savez qui vous êtes, et vous permet de parler et d’agir à partir de cette authenticité. Peu importe votre profession — que vous soyez enseignant, infirmière, etc. ; votre présence est pouvoir. Ce n’est pas un pouvoir sur quelqu’un d’autre. C’est simplement l’expression de qui vous êtes.

Le pouvoir, dans le sens d’exercer un contrôle sur autrui, diffère de cette présence toute personnelle. Ce genre de pouvoir — le pouvoir patriarcal — n’accorde pas de valeur aux autres. Ce vers quoi je tends, c’est l’incarnation de cette présence-pouvoir.
L’amour est le véritable pouvoir. C’est une énergie qui chérit. Plus vous travaillez avec cette énergie, plus vous voyez comment, d’une façon toute naturelle, les gens réagissent à elle, et plus vous avez envie de l’utiliser. Cela fait rejaillir votre créativité, et permet à chacun autour de vous de s’épanouir. Vos enfants, les gens avec qui vous travaillez, tout le monde s’épanouit.

Où s’excerce ce pouvoir dans votre vie ?

— Je ressens ce pouvoir quand… « Je parle à partir de mon être véritable.”
— La femme la plus forte que j’ai jamais rencontrée était…  « Marie-Louise von Franz, auteur et psychologue jungienne, une femme très érudite. »
— Trop souvent, les gens confondent puissance et… “Amour. Ils pensent être dans une relation d’amour avec l’autre, alors qu’en réalité ils sont enfermés dans une dynamique de pouvoir, un désir de contrôle, de manipulation, de reproches ou de jugement. Amour et pouvoir sont deux choses différentes.”
— Je me sens moins performante quand… “Mon corps ne soutient pas mon âme.”
— Quand j’ai besoin d’un peu d’énergie… “Je prie.”


Interview de Marion Woodman par Oprah : Looking at power (Oprah.com)
— Traduction : Michèle Le Clech et Roger Faglin
— Source : http://carnetsdereves.wordpress.com

Que pensez-vous de cette première proposition d’illustration des 4 Héros intérieurs : le Poète, l’Aventurier, le Paladin et l’Alchimiste ?

Merci déjà pour vos contributions en partageant vos impressions en commentaire ci-dessous 😉

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4 Heros
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Bronnie Ware est infirmière en Australie. Elle s’est occupée pendant des années de personnes en fin de vie et qui a recueilli leurs derniers mots, voeux et souhaits.

Dans son livre « Les cinq plus grands regrets des mourants », Bronnie Ware nous présente les cinq plus grands regrets suivants :

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Les 5 regrets des personnes en fin de vie
Les 5 regrets des personnes en fin de vie

1 – J’aurais aimé avoir le courage de vivre ma vie comme je le voulais, et non pas comme les autres l’entendaient

« C’était le regret qu’ils avaient le plus en commun. Quand les gens prennent conscience que leur vie est presque terminée et regardent derrière eux, il leur est plus facile de voir combien de rêves n’ont pas été réalisés. La plupart des gens n’ont pas réalisé la moitié de leurs rêves et vont mourir en sachant que c’est une conséquence directe des choix qu’ils ont faits, ou pas. La santé apporte une liberté dont très peu de gens se rendent compte, jusqu’à ce qu’ils ne l’aient plus ».

2 – J’aurais aimé ne pas travailler aussi dur

« Ce souhait est venu de tous les hommes que j’ai soignés. Ils n’ont pas assez vu leurs enfants grandir et n’ont pas passé suffisamment de temps avec leur femme. Les femmes ont également exprimé ce regret, mais comme la plupart étaient issues d’une génération plus âgée, nombreuses d’entre elles n’ont pas été « soutien de famille ». Tous les hommes regrettent d’avoir passé autant de temps dans leur vie à travailler ».

3 – J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments

« Beaucoup de gens refoulent leurs sentiments afin de maintenir l’entente et la paix avec les autres. En conséquence, ils se sont installés dans une existence médiocre et n’ont jamais pu devenir ce qu’ils auraient aimé être. Beaucoup de maladies sont développées ou entretenues par l’amertume qui habite les patients ».

4 – J’aurais aimé rester en contact avec mes amis

« Souvent, ils se rendent compte trop tard qu’ils auraient pu profiter du soutien de leurs vieux amis dans les dernières semaines avant leur mort, mais il n’est jamais facile de les retrouver. Les gens sont tellement absorbés par leur propre vie qu’ils mettent de côté au fil des années des amitiés précieuses. Beaucoup regrettent de ne pas avoir fait assez d’effort et passé assez de temps pour les préserver. Les patients pensent souvent à leurs amis lorsqu’ils sont en train de mourir ».

5 – J’aurais aimé chercher à être plus heureux

« C’est un regret surprenant qu’ils avaient presque tous en commun. Beaucoup d’entre eux ne s’étaient pas rendu compte que le bonheur peut-être un choix. Ils sont restés coincés dans de vieux schémas et habitudes. Le soi-disant « confort » dans lequel ils étaient installés les a empêchés d’envisager les choses autrement, tétanisés dans leurs vies par la peur du changement ».

Site de Bronnie Ware : http://bronnieware.com (en anglais)

Son livre : http://4heros.fr/livre-5regrets (en français)

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