Libérez votre potentiel : devenez acteur de la vie dont vous rêvez !
Source originale : http://youtu.be/wuxXYLGafMY
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=wuxXYLGafMY&w=640&h=360]
Source originale : http://www.jesuissucces.com/blogue/2010/03/25/education-et-le-succes-suite-au-decrochage-scolaire/
Qu’est-ce qu’ont en commun Henry Ford, Bill Gates, Steve Jobs et Walt Disney? Ils ont tous abandonné l’école dans le but d’avoir plus de temps pour réaliser leurs rêves. Aujourd’hui, ces chefs de file sont des légendes qui ont réussi à bâtir des entreprises très prospères.
Je viens tout juste de terminer la lecture d’un article très intéressant sur l’histoire de décrocheurs scolaires qui ont réussi leur carrière de façon exceptionnelle.
Cet article est paru dans le magazine Jobboom de mars 2009. Je vous recommande fortement de le lire si le sujet vous intéresse.
Voici quelques extraits de l’excellent article de Marie-Hélène Proulx, rédactrice chez Jobboom.
François Delaney est convaincu que le système scolaire, en particulier le cégep et l’université, enferme les gens dans un silo. «Très tôt, il nous oblige à faire un choix de spécialité qui, une fois sur le marché du travail, nous mènera à exécuter des tâches précises, et rien d’autre. Mais moi, je voulais être libre d’aller dans toutes les directions.»
«C’est à ce moment que j’ai décidé de devenir écrivain», raconte ce gaillard de 62 ans rencontré à Hudson, où il habite depuis 17 ans. «J’ai inscrit cette résolution dans une bible trouvée dans une chambre de motel, convaincu que rien ni personne ne me détournerait de ce projet. Même si je n’avais pas de talent et que je faisais plein de fautes!»
«Ces expériences extraordinaires m’ont appris tout ce que l’école n’enseigne pas : comment manier le pouvoir et l’influence, par exemple, et comment pensent, réfléchissent et agissent les grandes organisations.»
«Les drop-outs qui réussissent sont des gens d’exception. Mais pour la moyenne des ours, la voie scolaire demeure le passeport pour la réussite. Toutes les études démontrent qu’une scolarité élevée mène généralement à un meilleur salaire et à moins de chômage.»
Alors?! Vous l’avez lu? Vous en êtes inspirés?
Bien sûr, dans cet article, on nous présente des décrocheurs qui ont eu du succès, mais ce qui est intéressant, c’est que ces derniers ont décroché de l’école pour poursuivre leur passion, réaliser leurs rêves. Ce qui est fascinant, c’est que pour certains d’entre eux, leur succès instantané a pris plus de 20 ans à se concrétiser, et malgré tout, ils ont continué à faire ce qu’ils aimaient faire, même s’ils avaient les poches vides.
Est-ce que tous les décrocheurs peuvent vivre le succès? J’en doute. Beaucoup de décrocheurs abandonnent l’école, car ils n’ont tout simplement pas envie de faire les efforts nécessaires pour réussir.
Est-ce important d’aller à l’école?
Personnellement, je crois que la scolarisation est très importante. Le système scolaire n’est certainement pas parfait, mais qui l’est? La perfection n’existe pas.
Pour ma part, j’aimerais que mes enfants poursuivent au minimum, leurs études collégiales. Plus jeunes, ils développeront les bonnes techniques pour écrire, lire, résoudre des équations, et plus tard, ils apprendront à se responsabiliser, suivre un horaire, travailler et faire des efforts pour accomplir des projets.
Y a t’il seulement les écoles pour éduquer les gens? Bien sûr que non.
Évidemment, les expériences de la vie ont plusieurs choses à nous apprendre. Il y a aussi les coachs, les ateliers, les conférences, les livres et toutes les autres sources d’information qui peuvent transformer un apprenti motivé en expert.
Il est faux de croire que l’école est la meilleure éducation qu’un enfant peut recevoir. L’enfant commence à apprendre dès sa naissance. Ensuite, vers la fin de ses études, le jeune adulte entamera une nouvelle forme d’éducation. C’est à ce moment qu’il apprendra toutes les choses qu’on ne lui a pas enseigné à l’école, comme : le développement personnel, les finances, élever un enfant, etc..
Je ne suis pas diplômé, donc je ne suis pas…
Il y a quelques années, je me souviens qu’un confrère photographe ait dit : « Je ne pourrai jamais me donner le titre de photographe professionnel, car je n’ai pas étudié dans le domaine de la photographie » . Je ne pouvais pas croire qu’un photographe d’expérience ose se priver d’un titre, car il n’avait pas de diplôme en photographie. Wow! À mon avis, s’il y a bien un domaine où l’école est moins importante, c’est bien le domaine des arts visuels et de la conception. Pour ces domaines, tout (ou presque) peut être appris à partir de livres et d’exercices.
Après un an comme photographe amateur, je réussissais très bien, mais je voulais m’améliorer. J’hésitais à suivre un cours en photographie. D’abord, je connaissais bien mon appareil et j’avais un peu de difficulté à m’imaginer un enseignant me forcer à cadrer mes sujets d’une façon précise. Bon, en photographie, il y a les techniques de base, mais c’est après tout un art. Certains photographes réussissent en photographiant des oiseaux, d’autres réussissent en photographiant des vers de terre. Une même photo pourrait être mauvaise pour une campagne publicitaire, mais excellente pour une exposition d’art photographique. L’art, c’est subjectif.
Une formation m’aurait peut-être appris à manipuler ma caméra, imprimer des photos et utiliser les logiciels de retouches, mais je n’aurais certainement pas amélioré mes aptitudes photographiques en étant assis sur un banc d’école.
Pour apprendre la technique, il y a les livres, alors j’ai lu et j’ai lu et j’ai lu… des livres, des blogues, des magazines. Suis-je devenu meilleur photographe? Non, mais j’étais inspiré. Donc pour devenir meilleur, j’ai pratiqué et pratiqué et pratiqué…
À l’école, on ne nous enseigne pas comment aimer, gérer ses émotions, organiser sa vie, gérer son portefeuille, élever des enfants, se trouver une passion et se faire des amis. C’est à l’école de la vie où vous aurez l’opportunité d’apprendre toutes ces matières.
Et vous, que pensez-vous de l’école?
Vous avez déjà pensé à décrocher pour avoir plus de temps pour vous, vos projets et vos passions?
Bonne journée!
Christian
Source originale : http://apprendresursoi-et-avancer.com/yoga-personnalite-amour-communication/

Le quatrième centre : Anahata
Ce quatrième centre, est situé dans au milieu de la poitrine au niveau du cœur. Son nom en sanskrit « anahata nada », veut dire: le son éternel.
Pour ce chakra, voici les principales qualités relevées par le Dr Vivekananda.
Qualités de base
Amour, compassion.
Niveau physique concerné
La zone thoracique, incluant le cœur, les poumons, la poitrine, les seins, et une partie des épaules et des bras. Le plexus nerveux concerné est le plexus cardiaque. Les glandes endocrines sont la sécrétion de prolactine des glandes pituitaires (l’hormone nourricière et de développement des seins), le thymus et les nodules lymphatiques (du système immunitaire).
Vitalité
L’énergie de l’amour.
Identification (I-ness)
A ce chakra, la personne se perçoit comme un être réellement social en relation avec les autres.
Perception
En regardant le monde à travers le centre de anahata, on voit les relations, les possibilités de donner et recevoir de l’amour et les opportunités d’aider. Du fait de la nature compatissante de ce centre, la personne peut aussi percevoir de manière sélective toute la souffrance autour d’elle, ce qui peut être la cause de beaucoup de détresse.
Souvenirs
Les souvenirs ici, vont être de l’ordre de l’amour, de la haine et des intimités perdues. Les vieilles blessures qui ont touchées ce chakra peuvent être tellement douloureuses que souvent, on ne tient pas à les revisiter ; mais c’est un passage obligé si l’on veut être capable de s’aimer complètement tel que l’on est.
Conscience instinctive
A ce niveau notre pensée est centrée sur : « comment je peux faire en sorte que cette personne me donne de l’amour ? »
Conscience intellectuelle
Le processus de pensée à ce niveau-ci est la prise de conscience que nous devons donner de l’amour pour en avoir en retour.
Conscience élevée
Il n’y pas de pensée d’amour à ce niveau-ci, il n’y en a plus besoin. L’amour circule simplement vers tout le monde, sans rien demander en retour.
Emotions et sensations
Les sentiments sont l’amour et la compassion, mais l’opposé peut très facilement surgir si notre amour conditionnel n’a pas toutes ses conditions remplies.
Actions
Approcher chaleureusement l’être aimé est une action automatique du cœur.
Le cinquième centre : Vishuddhi
Ce cinquième centre se situe dans la gorge, souvent localisé au niveau de la fourchette claviculaire. Son nom en sanskrit vient de « visha » = impureté, poison et « suddhi » = purifier.
Pour ce chakra, voici les principales qualités relevées par le Dr Vivekananda.
Qualités de base
Purification, communication.
Niveau physique concerné
Le thorax, le larynx, l’œsophage, la zone du cou en général et le haut des bras. Les plexus nerveux concernés sont le plexus cervical et le plexus brachial, les glandes endocrines sont les glandes thyroïdes (fonction métabolique) et parathyroïdes (métabolisme du calcium).
Vitalité
L’énergie de la communication et du charisme.
Identification (I-ness)
La personne s’identifie à quelqu’un en relation avec les autres, et qui réalise (normalement) qu’une bonne communication est aussi synonyme d’une bonne écoute.
Perception
Le monde est vu comme un endroit où il y a des personnes avec qui communiquer.
Souvenirs
En général des souvenirs de communication positive, ou alors des situations difficiles où les gens se moquaient de nous, etc…
Conscience instinctive
Communication simple avec la famille ou le groupe.
Conscience intellectuelle
L’expression de soi, la créativité, le langage, les mots, la capacité musicale, la mélodie, le rythme, etc… La purification, qui est aussi un aspect de ce chakra, facilite réellement une communication plus précise et honnête.
Conscience élevée
Communication avec le niveau le plus élevé de la conscience.
Emotions et sensations
Peut varier de l’ivresse et la joie de vivre à l’embarrassement en cas de difficulté de communication.
Actions
Elles inclues tous les actes de communication et de créativité : la parole, la musique, le rythme, le langage corporel, l’expression des sentiments, même la télépathie mentale. On communique entre nous à un niveau basique ou subtil.
Suite dans le prochain article.
Jusqu’à maintenant on a vu la description de quasiment tous les centres. Est-ce que déjà vous vous y retrouvez un peu dans ces descriptions ? Avec peut-être un centre où vous vous reconnaissez un peu plus ou qui vous parle plus (c’est-à-dire que vous aimez, ou que vous détestez) ?
Je serai ravi de lire vos remarques dans les commentaires !
Source originale : http://youtu.be/wuxXYLGafMY
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=wuxXYLGafMY&w=640&h=360]
Source originale : http://youtu.be/wuxXYLGafMY
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=wuxXYLGafMY&w=640&h=360]
Source originale : http://feedproxy.google.com/~r/pensees_positives/~3/bJTy9ua80Yg/sophro-meditation-pour-la-paix-dans-le.html
Je partage avec vous une nouvelle séance de sophrologie.
Parce que notre monde en a besoin plus que jamais, voici une méditation guidée qui vous aidera à apporter votre contribution à la paix mondiale. Cet exercice comporte des éléments de sophrologie qui vous permettront de vous mettre en condition, même si vous n’êtes pas un méditant confirmé! De plus, vous allez pouvoir expérimenter un état de paix et d’harmonie intérieure.
Je vous souhaite une bonne séance de sophrologie.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=YZnPx2Tk3H0]
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| Les danois sont heureux, imperturbablement heureux. Enquête après enquête, ils se déclarent les plus satisfaits sur Terre, et sortent numéro 1 du fameux « World Happiness Report » de 2012 et 2013. |
Pourtant, le Danemark est l’un des pays les plus endettés au monde, il sort difficilement de la pire crise économique depuis la Seconde Guerre mondiale et subit une austérité budgétaire obstinée. Le pays a également une des pressions fiscales les plus fortes (près de 60% d’impôt, 170% de taxes sur les voitures, une TVA a 25% ) ainsi que des hivers longs et glacés… mais rien n’y fait.
Malene RYDAHL, danoise exilée dans notre pays de râleurs impénitents, nous dévoile dans son ouvrage les 10 raisons de ce radieux bonheur national :
1 – ils ont confiance
Sur 1100 portefeuilles laissés dans les rues avec 50$ en monnaie locale et le nom de leur propriétaire, 100% ont été restitués avec l’argent aux organisateurs de ce “test” !
2 – ils aiment leur école
L’important dans le système danois n’est pas d’être le meilleur ni de cultiver une élite. C’est que chaque élève se sente valorisé dans ses compétences et sa personnalité.Que chacun sente qu’il a une place et une utilité dans la société. Le niveau est ajusté sur la base, pas sur les meilleurs, pour être sûr que personne ne soit exclu.
3 – leurs enfants dépendent peu de leurs parents
70% des jeunes entre 13 et 17 ans ont un travail à côté de l’école (garde d’enfant, ménage, vendeur, livreur de journaux, caissier, …). Ce chiffre grimpe à plus de 80% à partir de 17 ans. Les jeunes issus de famille privilégiées travaillent autant que les autres. La première motivation des jeunes est de pouvoir payer eux-mêmes leurs activités de loisirs.
4 – ni riches ni pauvres
Il est beaucoup plus facile de prendre l’ascenseur social au Danemark qu’en France ou aux Etats-Unis. Le système fiscal danois est par ailleurs fortement redistributif et vise à réduire l’écart entre les revenus.
5 – ils ont des attentes réalistes
Comme les danois ne s’attendent pas à être meilleurs ou à briller, ils sont plus satisfaits de ce qui est.
6 – ils paient volontiers leurs impôts
Seuls 20%des danois considèrent qu’ils paient trop d’impôts. Il faut y lire la confiance dans leur bon usage pour les services publics, l’éducation, la santé et les transports.
7 – ils quittent leur bureau à 16h
… et cela ne choque personne.
8 – ils n’aiment pas l’argent
“Le devoir de l’individu est d’obéir à sa propre vocation” a écrit leur célèbre penseur Soren KIERKEGAARD. De fait, les danois accordent plus d’importance au fait de trouver sa voie qu’à cultiver sa richesse.
9 – ils détestent les vantards
Le code de conduite des danois : ne pas se prendre pour un être supérieur aux autres. D’après l’auteur, cette philosophie cultive une retenue assez agréable chez les danois.
10 – ils ignorent la galanterie
Quand un homme invite une femme, il n’est pas obligé de payer le diner.
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La plupart des coachs se contentent de suivre leur intuition et de réinventer la roue. Le problème c’est que cela leur coûte souvent beaucoup trop de temps, d’énergie…et d’argent. A ne pas vouloir en dépenser et trouver les solutions eux-même – cela s’avère au final être beaucoup plus cher que de se former. Le résultat est alors sans appel : un retour prématuré sur le marché de l’emploi – OU un carrière de coach à mi-temps avec un autre job alimentaire pour joindre les deux bouts.
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Lier les vertus du coaching avec celles de l’hypnose Widgets Amazon.fr L’hypno-coaching, véritable source de développement personnel, rassemble les techniques classiques de l’hypnose éricksonienne avec celles du coaching personnalisé. Cette méthode innovante, aussi bien utilisée par les entreprises que par … Lire la suite
Source originale : http://marctraverson.com/psychotherapies/francois-roustang-psychanalyse-hypnose/
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Il me semble parfois faire partie d’une microsecte, un cercle des lecteurs disparus, lorsque je me régale à la lecture de certains livres dont j’imagine qu’ils ne doivent guère se vendre à plus de quelques dizaines d’exemplaires. Cela pour introduire ce petit ouvrage titré, assez curieusement, Feuilles oubliées, feuilles retrouvées (Petite bibliothèque Payot / Psychanalyse, 249 p) qui regroupe une sélection de textes exhumés des fonds de tiroirs de François Roustang. Le titre du livre semble indiquer qu’il n’est pas évident de trouver la cohérence de ces textes… Pour l’essentiel il s’agit d’articles, de conférences, des écrits datant des années quatre-vingt du siècle dernier. A première vue, quand on l’ouvre, on se demande qu’est-ce qui fait l’actualité, de tout cela ? Qui peut encore s’intéresser à ce genre de choses ? Et puis voilà, surprise, surprise, c’est assez passionnant.
Une précision importante, tout de même : je suis depuis longtemps un fidèle de l’oeuvre de François Roustang, dont le parcours intellectuel est l’un des plus intéressant de la psychanalyse française, qui est un des penseurs les plus stimulants sur la relation, les dynamiques thérapeutiques. Roustang à mon sens n’est pas suffisamment reconnu – mais il est vrai qu’il a toujours été un franc tireur, un défricheur, peut-être un iconoclaste, et qu’à ceux-là on ne pardonne guère. Trop lucides. Rétifs. Dérangeants pour les ordres établis, en particulier celui – terriblement rigide – d’une certaine psychanalyse. N’empêche, c’est un homme qui a développé une pensée, ce qui ne court pas les rues. Lire son oeuvre c’est découvrir une trajectoire intellectuelle audacieuse et cohérente à la fois, qui éclaire avec beaucoup de finesse les enjeux de la relation d’aide, ce qui se joue dans l’accompagnement thérapeutique, dans ce que l’on appelle les psychothérapies. Au fil de ses ouvrages (citons Influence, Peut-on faire rire un paranoïaque, le best-seller la fin de la plainte, etc., c’est un auteur prolixe), il dessine une vision du changement en soi, dont chacun peut faire son miel. En le lisant, on se reconnecte à de profondes évidences, des points de repères essentiels et pourtant oubliés.
Les premiers ouvrages de Roustang sont assez exigeants dans la forme, touffus, complexes, marqués par sa formation analytique ; et puis, avec l’âge et l’expérience clinique, il épure, il simplifie, il devient un sage. C’est très beau, ce chemin austère, de dépouillement solitaire, qui lui permet de se mettre à la portée de tous, sans céder sur une haute exigence quant à la posture de thérapeute.
Ce chemin, c’est une randonnée qui commence par la philosophie, se poursuit dans les coulisses de la psychanalyse française des années 70, 80, avant d’amorcer un virage vers l’hypnose ericksonienne (une sorte de retour aux origines, l’hypnose ayant été à la source de la révélation freudienne). Il passe de l’une à l’autre, il pense l’une et l’autre, puis la voie s’élargit, elle s’ouvre comme une fleur pour tenter de pénétrer l’indicible : ce qui provoque le changement en nous, les mystérieuses voies de l’influence. Faute de temps, je ne m’étendrai pas. Il y a des passages difficiles, des escarpements, et des surplombs splendides, des ouvertures soudaines sur des paysages qui donnent le vertige. Sa manière de penser la relation est presque toujours en lien avec l’expérience clinique. C’est un va-et-vient entre la théorie et la pratique, ce qui le rend si intéressant pour ceux qui agissent dans cet univers-là. Ne le dites pas, c’est entre nous : Roustang fait partie de la grande famille des chamanes.
Voilà, vous remarquerez que j’essaie de vous transmettre le virus. On ne sait jamais.
Mais revenons au livre dont je voulais vous parler. De quoi parle-t-il dans ces textes, Roustang ? De psychanalyse, bien sûr, et d’hypnose, mais il propose aussi des études de caractères (le Rousseau tardif, Henri Michaux, Casanova). Il questionne des points techniques de la thérapie. Par exemple : les analyses ont-elles un fin ? Voilà qui a donné lieu à moult débats passionnés parmi les psychanalistes et leurs adersaires. Sa vision est pragmatique, toujours orientée par la recherche de l’autonomisation du patient. Roustang, à juste titre, craint l’analyse sans fin, l’installation du patient dans une position passive, de dépendance à l’égard de son thérapeute. (Ecrivant cela, je me dis que ce qui m’a toujours séduit dans son approche, le souci de favoriser l’action, la mise en mouvement du patient, son éveil.)
Ah oui, j’oubliais : il s’occupe aussi de Jacques Lacan, je veux dire du cas Lacan, ce qu’il appelle « l’illusion lacanienne ». C’est assez saignant, voire franchement gratiné. C’est un plaisir de voir comment il démonte les dérives du lacanisme (et il le fait parfois dans des conférences qui se tiennent devant des assemblées acquises au Maître, ce qui demande un courage certain).
Au moment où il écrit les textes de ce recueil, l’héritage lacanien est l’objet d’une lutte féroce entre ses disciples, des membres de sa famille. On se déchire. La pensée de Lacan a fait école, l’école est devenue une église – ou une secte -, ses épigones sont devenus un clergé, qui oscille entre « perversion raffinée » et « psittacisme dévoué ». L’obscur rayonnement lacanien a contaminé une part de l’intelligentsia française, et au-delà. Ses jeux de mots font fureur dans certains cercles. Et voilà que Roustang, tranquillement, dit que le roi est nu. Il démonte l’emprise, la dimension économique du système, tranquillement. C’est un geste intellectuel salubre. Retour au Réel. Dissidence.
Dissidence parce que Roustang, s’il est psychanalyste, n’est pas resté figé dans une pose, ou un hermétisme défensif, comme tant d’autre. Il se défie des dogmes. Il comprend mieux que beaucoup, grâce en particulier à sa connaissance de l’hypnose, les enjeux de la suggestion, et l’emprise que les psychanalystes exercent parfois, à leur corps défendant, par le dispositif du divan et le mutisme immarcescible du praticien (canons de la pratique imposée par Lacan). Ce qui donne du poids à son propos c’est que Roustang a bien connu Lacan (il a été en contrôle avec lui). Mais il a conservé une distance, un libre arbitre, qui lui permet d’analyser et de décrire les moyens qu’utilise l’homme aux cigares tordus pour étendre son influence, comment il séduit, subjugue ses patients, en fait ses disciples, puis des subordonnés. Comment, avec son noeud borroméen, il ficèle son monde. Cause toujours, Lacan ! Je recommande vivement, pour qui s’intéresserait à l’histoire contemporaine de la psychanalyse, de lire Roustang sur cette dérive, cette prise de pouvoir – géniale, au demeurant – qui a conduit une partie de la psychanalyse française dans l’impasse. Avec le recul, on peut mesurer sa lucidité.




