Source originale : http://www.semera.fr/le-blog/se-connaitre/ombre-et-lumiere
Petit moral ce matin.
Des travaux qui s’éternisent, une météo maussade, mon dos qui me fait souffrir et me rappelle mon handicap, mes enfants partis en camp hier, …
En général, à ce stade là, je glisse vers de mauvaises petites décisions.
Mais cette fois, je prends conscience que, petit moral ce matin. Et, légère amélioration, je reste dans le ressenti.
La phrase de ma mère (phrase qui me bouscule depuis sept mois) « Finalement, ton livre c’est tout ce que tu n’appliques pas à toi-même » me donne pour la première fois une once d’énergie qui me dirige vers mon livre. Je suis censée faire quoi là maintenant, dans cet état précis ?
Qu’ai-je mis dans ma trousse d’urgence ?… Ah oui, une vidéo marrante. Pas besoin d’aller sur l’ordi, je me la passe dans la tête. Je souris.
Un tout petit rien d’énergie en plus. Je sens que quelque chose s’inverse, que je ne regarde plus le sombre mais le clair.
Et me voici à vous rédiger cet article sur le vif (rare !).
Je perçois tellement, dans cet instant, la frontière invisible. De la vexation latente qui abat, je suis passée à la vexation qui renvoie vers l’action.
Je suis toujours en train de lire Le test du marschmallow (Voir aussi l’article Station to station) et c’est impressionnant de constater à quel point nos pensées, selon qu’elles soient tournées vers l’ombre ou la lumière, influencent notre vie.
Les personnes sensibles vacillent peut-être plus facilement de la lumière vers l’obscurité mais cette facilité vaut aussi pour le trajet inverse. Nous avons les forces de nos faiblesses. Reconnaître sa sensibilité, c’est pouvoir ensuite l’utiliser pour repérer le passage de la frontière invisible et se retourner en douceur vers l’esprit vaste. Une sorte de sport cérébral !
Je vous souhaite de très bonnes vacances.