Source : https://pranahuti.wordpress.com/2016/02/09/optimisation-a-outrance/
Je suis tombée il y a quelques semaines sur une émission qui dénonçait les travers de notre société d’auto-optimisation. Après avoir été plusieurs années une adepte des méthodes de développement personnel, j’en suis moins aussi arrivé à ce constat : n’y-a-t-il pas un moment où il faut cesser d’optimiser tous les domaines de la vie ?
Les magazines, les livres, les blogs, la télé ne cessent de nous donner des conseils pour améliorer notre alimentation, notre condition physique, les relations humaines, le travail. Cela fait naître un sentiment d’imperfection et d’insatisfaction permanente : «Je ne suis pas encore au top, je peux mieux faire !» Comment alors être pleinement soi et apprécier la vie telle qu’elle est? On est très loin de la pleine conscience et de l‘acceptation de soi.
Je ne dis pas que le développement personnel et toutes les méthodes qui l’accompagnent soient nuisibles. Je pense qu’après les avoir appliquées et avoir réfléchi longtemps à son développement personnel, on en vient à remettre en question la nécessité de tout optimiser. J’aimerais ici m’appuyer sur l’exemple d’une grande figure du développement personnel : Leo Babauta. Après avoir publié sa méthode d’efficacité zen (L’Art d’aller à l’essentiel) et amélioré divers domaines de sa vie (il a arrêté de fumer, a appris à se lever tôt pour écrire, s’est mis au sport, s’est constitué un intérieur minimaliste), Babauta confie dans son blog (http://zenhabits.net/) ne plus se fixer autant d’objectifs mais préférer passer du temps avec ses enfants et vivre le moment présent.
Les paroles d’une chanson de yoga pour enfants m’ont beaucoup touchée par leur simplicité et leur justesse: « je vais grandir, grandir et devenir ce que je suis ».
Chacun est parfait tel qu’il est, détenteur d’un immense potentiel qu’il suffit de laisser s’exprimer.
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