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✨ Réveillez vos 4 Héroïnes Intérieures ! ✨

Événement « Réveillez vos 4 Héroïnes Intérieures » animé par Colombe Barsacq, Accompagnatrice du changement et Catherine Marquette – Artiste de la joie créative

CYCLE COMPLET

Durée : 7 jours, en stage intensif, du lundi 19 au dimanche 21 août 2024 en fin d’après-midi

RAMBOUILLET (France)
Ce qui vous est proposé ici est une opportunité rare (1 fois par an) de réaliser un voyage captivant ; celui qui vous conduira à reprendre votre vie en main et à réaliser un projet qui vous tient à cœur. 

✨ Nous avons toutes au fond de nous un rêve enfoui. Ce rêve a peut-être toujours été là, depuis votre enfance. Ou bien, comme un puzzle, il est peut-être occupé à se construire pièce par pièce. Ce rêve peut-être votre mission de vie ou bien simplement un projet personnel ou professionnel. En vous connectant à ce rêve, qu’a-t-il à vous dire ? Qu’est-ce que vous ressentez en vous connectant à lui ? Êtes-vous prêtes à le réveiller ? Comment valider que ce rêve est bien le vôtre ? Qu’il soit fait pour vous ? Qu’il est concret et réalisable ? Qu’est-ce qui changerait si ce rêve devenait votre projet de vie ? C’est pour répondre à ces questions importantes que nous vous invitons à une joyeuse exploration de vos besoins, vos envies… Que votre rêve soit encore à définir, qu’il soit encore flou ou bien déjà assez clair dans votre tête, nous vous invitons dans un cadre bienveillant à faire émerger, à consolider ou à valider votre projet. Faites-vous le cadeau de vous mettre en marche vers votre rêve.

Pour qui ?

À toutes les femmes, de tout âge venant de n’importe quelle contrée de la planète.
✨ Pour celles qui sont à un tournant de vie privée ou professionnelle.
✨ Pour celles qui veulent sortir d’une période difficile.
✨ Pour celles qui veulent redonner un nouvel élan à leur vie.
✨ Pour celles qui souhaitent entamer un changement durable et passer à l’action, dès aujourd’hui.

Vous aussi, vous voulez réveiller les 4 Héroïnes qui se cachent en vous ?
Inscrivez-vous maintenant (les places sont limitées à 8 participantes).

À l’issue de ce parcours en deux étapes, vous aurez :

✨ Défini -ou précisé- votre projet de vie.
✨ Clarifié ce qui donne du sens à votre vie.
✨ Découvert ce qui vous nourrit et vous donne de l’énergie.
✨ Identifié les défis et obstacles à surmonter.
✨ Listé vos ressources et vos talents pour relever ces défis.
✨ Élaboré un plan d’action concret pour vous mettre en route immédiatement.
✨ Trouvé de nouvelles forces intérieures pour aller au bout de votre projet.
✨ Rédigé votre légende personnelle afin de vous permettre de partager votre projet avec les personnes concernées.

Concrètement, comment ?

✨ Par une expérience combinant des méthodes et processus éprouvés : Voyage du Héros, approche ludo-pédagogique, psychologie positive, intelligence collective, pratiques artistiques et corporelles.
✨ En nous appuyant sur des archétypes féminins issus de la mythologie, qui sont des symboles actifs, transmettant un savoir, une expérience de vie, un pouvoir à reconquérir.
✨ En alternance de réflexion individuelle et d’échanges collectifs
✨ En profitant de l’énergie positive et bienveillante du groupe, ainsi que de l’énergie de la forêt au rythme des saisons.

LE CYCLE DES 4 HEROÏNES EST ANIMÉ EN 4 TEMPS :

✨ Premier temps : la Poétesse

Dans la phase de la Poétesse, notre vie quotidienne pourrait ne pas répondre à l’idéal que nous poursuivons. Nous sentons au fond de nous un appel vers autre chose… Nous pouvons parfois entendre distinctement cet appel. Parfois, l’appel est plus diffus. Une fois l’appel entendu, nous pouvons aussi le refuser ou bien y répondre. Si nous y répondons, c’est dans cette phase que nous préparons le voyage. Quel est notre rêve ? Quel est notre but ? De quoi avons-nous vraiment envie et besoin ? Comment allons-nous nous mettre en route ?

✨ Deuxième temps : l’Aventurière

Dans la phase de l’Aventurière, nous passons à l’action. Nous identifions les blocages internes et externes qui se dressent sur notre route pour les accueillir et les dépasser. Nous nous appuyons sur nos ressources personnelles et notre réseau pour bâtir notre plan de route.

✨ Troisième temps : la Souveraine

Dans la phase de la Souveraine, nous mobilisons nos forces pour charger nos batteries physiques, émotionnelles et mentales pour aller au bout de notre quête. Même dans les parties parfois plus difficiles de notre projet, nous avons les ressources en nous pour garder le cap et atteindre nos objectifs. À nous de les identifier pour les mobiliser quand nous en aurons besoin.

✨ Quatrième temps : l’Alchimiste

Dans la phase de l’Alchimiste, nous nous préparons à partager au monde notre projet, notre quête. En rédigeant notre « Légende Personnelle », nous pourrons communiquer autour de nous ce qui nous rend uniques, différents et nous pourrons mettre des mots sur ces fameux cadeaux que nous avons à offrir aux autres.

Ce que vous obtiendrez à la fin de votre aventure :

✨ Une vision claire et motivée de ce qui donne un sens à votre projet de vie.
✨ La levée des freins et des blocages qui vous empêchent de vous lancer vers votre but.
✨ Une nouvelle motivation pour aller jusqu’au bout et vivre votre Légende personnelle.
✨ La confiance en vous et en vos capacités.
✨ De la lucidité vis-à-vis des décisions importantes que vous devez prendre.
✨ Un engagement concret sur ce qui va vous conduire sur votre chemin de réussite.

Les animatrices qui vous accompagneront tout au long de votre voyage :

✨ Colombe Barsacq : Animatrice certifiée du cycle « Réveillez vos 4 Héroïnes intérieures », elle cumule 25 ans d’expérience en création et direction artistique dans le champs de la création artistique. Elle est aussi consultante, formatrice, coach, et experte en Langue des Signes Française.

✨ Catherine Marquette : Artiste plasticienne, mêle performances de danse et peinture intuitive. Elle anime des ateliers de créativité, en individuel et collectif, avec la réalisation de fresques peintes à la main.

Les questions que vous pourriez vous poser… et nos réponses :

À quoi puis-je m’attendre concrètement ?

Chaque journée sera l’occasion pour vous de vivre des expériences différentes ; de l’autoréflexion, des partages en binômes ou en groupe, des mises en situation accompagnées par les animatrices, des espaces de créativité, des moments de détente. Tout pour vous permettre d’avancer dans votre voyage et atteindre votre but. Le tout dans un cadre sécurisant et bienveillant.

Quelles différences avec d’autres stages de développement personnel ?

✨ Toute votre aventure est basée sur le modèle des 4 Héros intérieurs.
✨ Cette méthode éprouvée à l’international permet d’intervenir à chaque étape d’un projet et de répondre aux questions que vous vous posez.
✨ Ce stage est co-animé par deux animatrices formées depuis de nombreuses années à l’accompagnement individuel et collectif. Il est aussi l’un des rares stages de développement personnel à s’exporter à l’international.

Ce stage est-il résidentiel ?

Non. Nous pouvons te communiquer des formules de logement près de l’endroit du stage.

Comment faire si…?

Je suis intéressée pour me lancer dans cette aventure, mais le coût est trop élevé pour moi.
Nous souhaitons que chacune puisse vivre cette expérience unique, ayant déjà changé la vie de nombreuses héroïnes de par le monde. La discrimination financière n’est pas un critère pour nous. Aussi, si l’un de vos principaux freins est le coût de l’aventure, nous vous proposons un paiement échelonné en 3 ou 4 fois.

Pour les modalités pratiques, envoyez un e-mail à Colombe et Catherine 4heroines@gmail.com

Combien de temps dure l’aventure ?

🍀  Le parcours complet se fait sur 7 jours, du lundi 19 au dimanche 25 août 2024.

Source : « Réveillez vos 4 Héros intérieurs »

Ce nouveau cycle au féminin pour accomplir ses projets et réaliser ses rêves, sans se perdre en chemin, est basé sur la méthode « Réveillez vos 4 Héros intérieurs », créée par Xavier Van Dieren.

Lieu :

À Rambouillet, à côté de la gare. Accessible en train depuis la Gare Montparnasse (35 minutes).

Tarif :

🗓️  Tarif Early bird : -30% (avant le 1er juillet) : 805 €TTC
✨ Tarif CYCLE COMPLET (7 jours) 1150€ TTC

✨ Offrez-vous aujourd’hui la chance de vous sentir plus forte pour accomplir votre légende personnelle.

Comment s’inscrire ?

Par email : 4heroines@gmail.com
Par téléphone : 33+ (0)6 80 05 51 36

Cet atelier est accessible aux femmes qui ont déjà fait l’atelier de « la Souveraine », ou du « Chevalier » du cycle des 4 Héros. Il s’adresse aux femmes qui souhaitent partager les fruits de leur cheminement personnel, en offrant au monde le cadeau de leurs talents et de leurs connaissances.

 

🌟  L’ALCHIMISTE, 24 et 25 août 2024

🌟  4ème et dernier atelier du nouveau cycle « Réveillez vos 4 Héroïnes intérieures »

OBJECTIF : à l’issue de ces deux jours, vous aurez :

✨ Intégré la quintessence des expériences du Voyage qui vous a mené jusqu’à aujourd’hui
✨ pleinement connecté à la Flamme alchimique qui vous anime et vous rend unique
✨ Défini et rédigé votre « Légende Personnelle »
✨ Affiné les nouvelles pistes d’action de votre projet personnel
✨ Préparé la suite de votre Voyage

CONCRETEMENT, COMMENT ?

🌟 Par une expérience combinant des méthodes et processus éprouvés : approche ludo-pédagogique, psychologie positive, intelligence collective, pratiques artistiques et corporelles…
🌟 En nous appuyant sur des archétypes féminins issus de la mythologie, qui sont des symboles actifs, transmettant un savoir, une expérience de vie, un pouvoir à reconquérir.
🌟 En alternance de réflexion individuelle, échanges en sous-groupe et partages facultatifs en plénière
🌟 En profitant de l’énergie positive et bienveillante du groupe, ainsi que de l’énergie de la forêt au rythme des saisons.
🌟 Nombre de participantes : minimum 6 et 8 au maximum

POUR QUI ?

Pour toutes les femmes :
💼 En reconversion professionnelle ou réorientation
🔄 À un tournant de vie privée ou professionnelle
🌈 Aspirant à redonner un nouvel élan à leur vie

SOURCE :

Ce nouveau cycle est basé sur la méthode des 4 Héros intérieurs, pour accomplir ses projets et réaliser ses rêves, sans se perdre en chemin ( https://www.facebook.com/4HerosInterieurs)

LIEU :

À Rambouillet, à côté de la gare. Accessible en train depuis la Gare Montparnasse (35 minutes)
🕘 Horaires : Accueil 9h00 – Début de l’Atelier 9h15 à 18h
📍 N.B : L’adresse précise vous sera communiquée au moment de l’inscription, le stage n’est pas résidentiel

💸 TARIF :

💸 360 euros
🎁 Le prix comprend : les 2 jours d’animation, tout le matériel d’animation, les boissons et collations.
🍱 À apporter : Votre pique-nique et votre enthousiasme 🤗

CYCLE COMPLET

🌈 CYCLE COMPLET 2024 : Participez au cycle et activez vos 4 archétypes féminins
📅 3 et 4 février, LA POÉTESSE
📅 23 et 24 mars, L’AVENTURIÈRE
📅 25 et 26 mai, LA SOUVERAINE
📅 24 et 25 août, L’ALCHIMISTE ou LA FEMME SAGE

 

N.B : Si vous avez participé à l’atelier du Chevalier dans le cadre des 4Héros, une séance individuelle de remise à niveau est possible avant l’atelier.

🚀 INFORMATIONS et INSCRIPTIONS :

🚀 email – 4heroines@gmail.com  pour toute question ou détail pratique :
👩‍💼 Colombe Barsacq (+33) 06 80 05 51 36
👩‍💼 Catherine Marquette (+33) 06 62 03 80 88

Les animatrices  :

✨Colombe Barsacq, animatrice certifiée du cycle « Réveillez vos 4 Héros intérieurs », cumule 25 ans d’expérience en création et direction artistique. Consultante, formatrice, coach, et experte en Langue des Signes Française (LSF), elle révèle les talents des femmes avec une approche créative pour retrouver le sens de la vie en période de changement. Passionnée par la nature, elle explore la connexion à notre nature sauvage.
✨Artiste plasticienne, Catherine Marquette mêle performances de danse et peinture intuitive. Elle anime des ateliers de créativité, en individuel et collectif, avec la réalisation de fresques peintes à la main. Vivant depuis 3 ans à Rambouillet, elle a amorcé un nouveau travail autour des arbres, et fait des célébrations en forêt, en suivant le rythme des saisons.
Rejoignez-nous pour cette aventure transformatrice ! 🌟

Colombe Barsacq, L’ALCHIMISTE, 24 et 25 août 2024
Colombe Barsacq

Catherine Marquette, L’ALCHIMISTE, 24 et 25 août 2024
Catherine Marquette

J’ai vécu à travers la lecture du livre et à travers les ateliers un très beau Voyage : authentique, riche et profond. Un Voyage qui m’a fait rêver, qui m’a permis de me lancer, de passer à l’action, de dépasser mes limites, qui m’a affronté avec souplesse et bienveillance à mon MOI intérieur, qui m’a lié à mon Alchimiste. Bref, un Voyage qui m’a nourri et qui m’a fait grandir !

 

 

temoignages

 

 

agenda

 

 

Le neurologue Rick Hanson et le docteur Richard Mendius nous prouvent, à l’aide des dernières découvertes en neurosciences et en psychologie, que le cerveau surdéveloppé de Bouddha est désormais à la portée de tous grâce à un simple entraînement. Agir sur notre cerveau pour atteindre la pleine conscience et la sagesse, éviter le déclin de notre esprit et changer de vie, c’est possible.

Pour en savoir plus : http://amzn.to/2gxRUe4

L’historien arabe El Ixaqui relate cet évènement :

« Les hommes dignes de foi racontent (mais seul Allah est omniscient et puissant et miséricordieux et ne dort pas) que vécut au Caire un homme possesseur de grandes richesses, mais si magnanime et si généreux qu’il les perdit toutes à l’exception de la maison de son père, si bien qu’il dut travailler pour gagner sa vie. Il travailla à tel point qu’un beau jour le sommeil s’empara de lui sous un figuier de son jardin. Il vit en songe un homme tout mouillé qui sortit de sa bouche une pièce d’or et lui dit : « Ta fortune est en Perse à Ispahan. Va la chercher. »

Au matin, il se réveilla, entreprit le long voyage, et affronta les périls des déserts, des navires, des pirates, des idolâtres, des fleuves, des bêtes féroces et des hommes. À la fin, il arriva à Ispahan.

La nuit le surprit dans l’enceinte de la ville et il s’étendit pour dormir dans la cour d’une mosquée. Contre la mosquée, il y avait une maison et, par décret du Dieu tout-puissant, une bande de voleurs traversa la mosquée et entra dans la maison. Les gens qui dormaient se réveillèrent à cause du vacarme que firent les voleurs, et appelèrent au secours. Les voisins crièrent aussi, l’officier du guet accourut avec ses hommes et les bandits s’enfuirent par la terrasse. L’officier fit fouiller la mosquée. On trouva l’homme du Caire que l’on rossa si fort à coups de bambou qu’il faillit en mourir.

Deux jours après, il reprit connaissance en prison. L’officier le fit amener et lui dit : « Qui es-tu ? Et quelle est ta patrie ? »

L’autre déclara: « Je suis de l’illustre cité du Caire et mon nom est Mohammed el Magrebi. »

L’officier lui demanda: « Qu’est-ce qui t’a attiré en Perse ? »

L’autre choisit de dire la vérité : « Un homme m’a ordonné en rêve de venir à Ispahan, parce que là était ma fortune. Me voici à Ispahan et la fortune qu’il m’a promise doit être ces coups de bâton que vous m’avez fait donner si généreusement ».

En entendant ces mots, l’officier rit à se découvrir les dents de sagesse et finit par dire :

« Homme insensé et crédule, j’ai rêvé trois fois d’une maison au Caire, au fond de laquelle il y a un jardin, dans le jardin un cadran solaire, derrière le cadran solaire un figuier, après le figuier une source, et sous la source un trésor. Je n’ai pas accordé le moindre crédit à ce mensonge. Mais toi, né de l’accouplement d’une mule avec un démon, tu as erré de ville en ville sur la seule foi de ton rêve. Que je ne te revoie pas à Ispahan ! Prends ces monnaies et va-t’en ! »

L’homme les prit et retourna dans sa patrie. Sous la source de son jardin (qui était celle du rêve de l’officier), il déterra le trésor. Ainsi, Dieu le bénit, le récompensa et l’exalta. Dieu est le Généreux, le Caché. »

Borges – « Histoire universelle de l’infamie »

 

 

Notre vie n’a de sens que si notre action est tournée vers le partage altruiste des cadeaux dont nous sommes les dépositaires momentanés et ceci, quelle que soit la forme des dons que nous avons à partager avec le monde : matériels, talents, connaissances, temps, écoute, compassion…

Nous pourrions objecter qu’il est contre nature de penser de la sorte. Que la construction de nos comportements égoïstes serait le fruit d’un apprentissage qui débute très tôt dans la vie, dès la période de construction de notre égo. Plus loin même : que l’être humain serait génétiquement égoïste. Que c’est un des fondements de la théorie de Darwin sur l’évolution des espèces ! Que dans notre monde seuls les comportements individualistes et compétitifs sont récompensés à court et même à long terme. Et enfin, et surtout, que tout comportement apparemment altruiste est en fait guidé par une motivation intéressée !

Pourtant, comme le démontre brillamment Mathieu Ricard dans son Plaidoyer pour l’altruisme, la nature de l’homme est fondamentalement altruiste, preuves scientifiques à l’appui.

Depuis une trentaine d’années, plusieurs études basées sur des expérimentations scientifiques, tant sur des adultes que des enfants, sont arrivées aux conclusions que les comportements altruistes sont inscrits dans la psychologie humaine. Par contre, à part des essais purement philosophiques ou la vision dominante de la psychologie occidentale qui est celle de l’égoïsme universel, aucune étude scientifique sérieuse n’a à ce jour pu démontrer de fondements égoïstes dans notre matériel génétique ou dans la structure psychologique de l’être humain.

Des tests réalisés en laboratoire par l’équipe du psychologue Daniel Batson, professeur à l’Université du Kansas, démontrent que des sujets placés face à des options égoïstes ou altruistes favoriseront de manière prédictible et répétée un comportement d’altruisme véritable. Par altruisme véritable, Batson entend ne pas tenir compte des comportements altruistes guidés par la peur de perdre quelque chose, l’espoir d’un gain quelconque ou le fait de se soustraire à une situation psychologiquement pénible ou culpabilisante. Il s’agit de comportement où le sujet n’a donc rien à gagner à développer de tels comportements.

D’autres expériences ont été menées avec des bébés en âge de marcher, avec les mêmes conclusions. Les enfants en bas âge démontrent des comportements altruistes, même dans des situations où ils n’en retireront aucun bénéfice pour eux-mêmes.

Si cet altruisme véritable n’était pas logé au fond de nous, comment expliquer que certaines personnes entrent dans un brasier pour sauver des personnes prises au piège des flammes ou sautent à l’eau pour secourir quelqu’un qui s’y noie ?

Marion Woodman : le Pouvoir, l’Amour, le Féminin

Marion WoodmanNous avons inventé la roue, déchiffré le code de l’ADN… Quelle sera la prochaine étape pour l’humanité ? Marion Woodman, analyste jungienne, pionnière et auteure de dix livres, pense que les individus et les sociétés sont destinés à évoluer. Et le meilleur moyen pour évoluer serait d’amener le féminin dans notre culture. Le texte qui suit est tiré d’une interview réalisée avec Marion Woodman.

Quand je parle du « féminin », je ne parle pas de genre. Je parle du principe féminin qui est vivant et actif — ou réprimé — à la fois chez l’homme et la femme. Le principe féminin essaie de se relier. Au lieu de diviser les choses, il dit : en quoi nous ressemblons-nous ? Comment pouvons-nous établir des liens ? Où est l’amour ? Peux-tu m’écouter ? Ecoutes-tu vraiment ce que je dis ? Me vois-tu ? Te soucies-tu de me voir ou pas ?
C’est une question d’une grande importance, et il est difficile de parler du féminin parce que très peu de gens en ont fait l’expérience. Le féminin est présence, et relation, c’est une ouverture du cœur qui fait que lorsque vous rencontrez une autre personne vous voyez réellement sa véritable essence. Quel est le sens de la vie si personne ne vous a jamais vu ?

Je ne peux pas vous dire le nombre de personnes — hommes et femmes — qui ont pleuré dans mon bureau en disant : « Personne ne m’a jamais vu(e). Personne n’a jamais pris le temps de m’écouter. Je ne suis pas digne d’être aimé(e) », une des expressions les plus tristes de la langue. Parfois, un flot de sentiments m’envahit, je tends la main et ils disent : « Ne me touchez pas. Je suis indigne d’amour. » Et ils le pensent. Dans l’enfance, cette personne a été élevée dans un lieu où le féminin n’était pas présent. Pour comprendre, il vous faut avoir expérimenté le féminin.

Posez-vous la question : Qui vous a vraiment vu(e) lorsque vous étiez enfant ? Qui vous a écouté(e) ? Y avait-il quelqu’un avec qui vous pouviez être totalement vous-même et à qui vous pouviez faire confiance et livrer vos sentiments et vos états d’âme ? Quelqu’un qui vous faisait penser : « Bon sang, je suis quelqu’un. Ils sont heureux que je sois là. »

Ce qui est important de nos jours est d’amener le féminin dans notre culture. Et ce n’est pas facile. Comment chacun d’entre nous peut-il participer ? Croyez-le ou pas, il s’agit de quelque chose de très personnel. Prenez le temps d’écouter vos rêves, de les écrire. Prenez le temps de voir qu’il y a en vous des choses qui demandent à être ressenties, ou dites, ou vécues, ou regrettées.

Faites attention à toutes ces choses en vous mais aussi chez ceux qui partagent votre vie. Faites attention au soi véritable.
En ce qui concerne le mot « authentique », il vient du mot « auteur » — que vous pouvez imaginer comme l’auteur de votre être véritable. Lorsque vous vivez votre propre réalité, vous devenez le souverain de votre propre vie. Vous savez qui vous êtes, vous parlez de ce en quoi vous croyez. Il y a une fierté naturelle qui l’accompagne : « Voilà qui je suis — prenez-moi ou laissez-moi. »Pensez à Michelle Obama — elle ne craint pas sa propre force. Et comme sa force n’enlève rien à quelqu’un d’autre, parce qu’elle s’exprime avec amour, elle peut se montrer authentique.

Pour moi, le véritable pouvoir est présence. C’est l’énergie qui jaillit parce que vous savez qui vous êtes, et vous permet de parler et d’agir à partir de cette authenticité. Peu importe votre profession — que vous soyez enseignant, infirmière, etc. ; votre présence est pouvoir. Ce n’est pas un pouvoir sur quelqu’un d’autre. C’est simplement l’expression de qui vous êtes.

Le pouvoir, dans le sens d’exercer un contrôle sur autrui, diffère de cette présence toute personnelle. Ce genre de pouvoir — le pouvoir patriarcal — n’accorde pas de valeur aux autres. Ce vers quoi je tends, c’est l’incarnation de cette présence-pouvoir.
L’amour est le véritable pouvoir. C’est une énergie qui chérit. Plus vous travaillez avec cette énergie, plus vous voyez comment, d’une façon toute naturelle, les gens réagissent à elle, et plus vous avez envie de l’utiliser. Cela fait rejaillir votre créativité, et permet à chacun autour de vous de s’épanouir. Vos enfants, les gens avec qui vous travaillez, tout le monde s’épanouit.

Où s’excerce ce pouvoir dans votre vie ?

— Je ressens ce pouvoir quand… « Je parle à partir de mon être véritable.”
— La femme la plus forte que j’ai jamais rencontrée était…  « Marie-Louise von Franz, auteur et psychologue jungienne, une femme très érudite. »
— Trop souvent, les gens confondent puissance et… “Amour. Ils pensent être dans une relation d’amour avec l’autre, alors qu’en réalité ils sont enfermés dans une dynamique de pouvoir, un désir de contrôle, de manipulation, de reproches ou de jugement. Amour et pouvoir sont deux choses différentes.”
— Je me sens moins performante quand… “Mon corps ne soutient pas mon âme.”
— Quand j’ai besoin d’un peu d’énergie… “Je prie.”


Interview de Marion Woodman par Oprah : Looking at power (Oprah.com)
— Traduction : Michèle Le Clech et Roger Faglin
— Source : http://carnetsdereves.wordpress.com

Que pensez-vous de cette première proposition d’illustration des 4 Héros intérieurs : le Poète, l’Aventurier, le Paladin et l’Alchimiste ?

Merci déjà pour vos contributions en partageant vos impressions en commentaire ci-dessous 😉

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4 Heros
Cliquez sur l’image pour l’agrandir !

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Bronnie Ware est infirmière en Australie. Elle s’est occupée pendant des années de personnes en fin de vie et qui a recueilli leurs derniers mots, voeux et souhaits.

Dans son livre « Les cinq plus grands regrets des mourants », Bronnie Ware nous présente les cinq plus grands regrets suivants :

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Les 5 regrets des personnes en fin de vie
Les 5 regrets des personnes en fin de vie

1 – J’aurais aimé avoir le courage de vivre ma vie comme je le voulais, et non pas comme les autres l’entendaient

« C’était le regret qu’ils avaient le plus en commun. Quand les gens prennent conscience que leur vie est presque terminée et regardent derrière eux, il leur est plus facile de voir combien de rêves n’ont pas été réalisés. La plupart des gens n’ont pas réalisé la moitié de leurs rêves et vont mourir en sachant que c’est une conséquence directe des choix qu’ils ont faits, ou pas. La santé apporte une liberté dont très peu de gens se rendent compte, jusqu’à ce qu’ils ne l’aient plus ».

2 – J’aurais aimé ne pas travailler aussi dur

« Ce souhait est venu de tous les hommes que j’ai soignés. Ils n’ont pas assez vu leurs enfants grandir et n’ont pas passé suffisamment de temps avec leur femme. Les femmes ont également exprimé ce regret, mais comme la plupart étaient issues d’une génération plus âgée, nombreuses d’entre elles n’ont pas été « soutien de famille ». Tous les hommes regrettent d’avoir passé autant de temps dans leur vie à travailler ».

3 – J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments

« Beaucoup de gens refoulent leurs sentiments afin de maintenir l’entente et la paix avec les autres. En conséquence, ils se sont installés dans une existence médiocre et n’ont jamais pu devenir ce qu’ils auraient aimé être. Beaucoup de maladies sont développées ou entretenues par l’amertume qui habite les patients ».

4 – J’aurais aimé rester en contact avec mes amis

« Souvent, ils se rendent compte trop tard qu’ils auraient pu profiter du soutien de leurs vieux amis dans les dernières semaines avant leur mort, mais il n’est jamais facile de les retrouver. Les gens sont tellement absorbés par leur propre vie qu’ils mettent de côté au fil des années des amitiés précieuses. Beaucoup regrettent de ne pas avoir fait assez d’effort et passé assez de temps pour les préserver. Les patients pensent souvent à leurs amis lorsqu’ils sont en train de mourir ».

5 – J’aurais aimé chercher à être plus heureux

« C’est un regret surprenant qu’ils avaient presque tous en commun. Beaucoup d’entre eux ne s’étaient pas rendu compte que le bonheur peut-être un choix. Ils sont restés coincés dans de vieux schémas et habitudes. Le soi-disant « confort » dans lequel ils étaient installés les a empêchés d’envisager les choses autrement, tétanisés dans leurs vies par la peur du changement ».

Site de Bronnie Ware : http://bronnieware.com (en anglais)

Son livre : http://4heros.fr/livre-5regrets (en français)

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Transcription de l’intervention de Phil Hansen :

0:11 Pendant mes études d’art, ma main droite s’est mise à trembler, et voici la ligne la plus droite dont j’étais capable. Maintenant avec le recul, c’était bien pratique pour certaines choses par exemple mélanger un pot de peinture ou secouer un Polaroid, mais à l’époque c’était une catastrophe. C’était la fin de mon rêve de devenir artiste.

0:30 Le tremblement était en fait le résultat de mon entêtement à utiliser la technique pointilliste, des années à faire des petits points minuscules. Et à la longue, ces points qui, au départ, étaient parfaitement ronds ont commencé à ressembler à des têtards, à cause du tremblement Donc pour compenser, je serrais le stylo de plus en plus fort, ce qui a progressivement aggravé le tremblement, et donc je serrais mon stylo encore plus fort. Et c’est devenu un cercle vicieux qui a fini par causer tant de douleurs et de problèmes d’articulation que j’avais du mal à tenir quoi que ce soit. Après avoir passé toute ma vie à vouloir faire de l’art, j’ai quitté l’académie, puis j’ai complètement abandonné l’art.

1:06 Mais après quelques années, je ne pouvais pas en rester éloigné ; j’ai donc décidé d’aller voir un neurologue pour mon tremblement, et j’ai découvert que j’avais des lésions nerveuses permanentes. Il a regardé ma ligne en zigzag et a dit : « Eh bien, pourquoi ne pas simplement accepter votre tremblement ? »

1:19 C’est ce que j’ai fait. Je suis rentré chez moi, j’ai attrapé un crayon, et j’ai laissé ma main s’agiter et trembloter. Je dessinais tous ces gribouillis. Et même si ce n’était pas le type de dessin qui me passionnait vraiment, c’était très bien quand même. Et surtout, une fois que j’eus accepté mon tremblement, j’ai réalisé que je pouvais encore faire de l’art. Il fallait simplement que je trouve une approche différente pour produire les œuvres que je voulais.

1:40 Certes, j’aimais toujours le caractère fragmentaire du pointillisme, voir tous ces petits points minuscules se réunir pour former un tout unifié. Alors j’ai essayé d’autres façons de fragmenter les images où mon tremblement n’affecterait pas la composition, par exemple tremper mes pieds dans la peinture et marcher sur une toile, ou encore créer, sur une structure tridimensionnelle faite de poutres, une image en deux dimensions à l’aide d’un chalumeau. J’ai découvert que si je travaillais à une plus grande échelle avec des matériaux plus grands, ma main ne me faisait pas mal et après être parti d’une approche unique de l’art, j’ai fini par adopter une approche de la créativité qui a complètement changé mes horizons artistiques. C’était la première fois que l’idée m’est venue qu’assumer un handicap pouvait en fait stimuler la créativité.

2:28 À l’époque, je finissais mes études, et je me réjouissais d’avoir un vrai travail et d’avoir enfin les moyens d’acheter de nouvelles fournitures. J’avais cet affreux petit jeu d’outils, et je pensais que je pourrais faire bien plus avec les fournitures qu’à mon sens un artiste était censé avoir. En fait, je n’avais même pas une paire de ciseaux ordinaires. J’utilisais une cisaille à métaux jusqu’à ce que j’en vole une paire au bureau où je travaillais.

2:50 Donc, j’ai fini mes études, j’ai obtenu un emploi, j’ai reçu mon salaire, je suis allé au magasin de fournitures pour artistes et j’ai acheté comme un dingue. Puis, quand je suis rentré, je me suis assis et je me suis mis au travail pour essayer de créer quelque chose de vraiment innovant. Mais je suis resté assis là pendant des heures, et rien ne m’est venu à l’esprit. Pareil le lendemain et le surlendemain, si bien que je sombrais rapidement dans un marasme créatif. J’ai été déprimé pendant longtemps, incapable de créer. Cela n’avait aucun sens, parce que j’avais enfin les moyens de me consacrer à mon art, mais j’étais vide de créativité.

3:27 Mais, pendant que je cherchais dans le noir, je me suis rendu compte que j’étais en fait paralysé par tous ces choix, que je n’avais jamais eus jusque-là. C’est alors que j’ai repensé à mes mains tremblotantes. Assume ta tremblote. J’ai compris que, si je voulais regagner ma créativité, il fallait que j’arrête de vouloir innover à tout prix et que je me remette au travail.

3:50 Je me suis demandé si on pouvait trouver l’inspiration en se créant des handicaps ? Et si je n’avais qu’un dollar de fournitures pour travailler ? À cette époque, je passais beaucoup de soirées à — enfin, je passe toujours beaucoup de soirées chez Starbucks — mais je savais qu’on pouvait avoir un gobelet supplémentaire si on voulait. J’ai donc décidé d’en demander 50. A ma surprise, ils me les ont donnés tout de suite, puis, avec quelques crayons que j’avais, j’ai réalisé ce travail pour seulement 80 cents. Ç’a été pour moi un vrai moment d’illumination : il nous faut d’abord nous imposer des limites pour ne plus en connaître.

4:27 J’ai donc appliqué cette démarche restrictive à la toile. Que se passerait-il si, au lieu de peindre sur une toile, je pouvais peindre seulement sur ma poitrine ? J’ai donc peint 30 images, en couches superposées, chaque image représentant une influence dans ma vie. Autre exemple : et si, au lieu de peindre avec un pinceau, je ne pouvais me servir que du tranchant de la main, comme au karaté ? (Rires) J’ai donc trempé mes mains dans la peinture et j’ai attaqué la toile. J’ai effectivement frappé si fort que je me suis blessé à l’articulation du petit doigt qui est resté rigide pendant quelques semaines.

4:56 (Rires) (Applaudissements)

5:00 Et si, au lieu de compter sur moi-même, je devais compter sur autrui pour créer le contenu de mon travail ? J’ai donc vécu six jours devant une webcam. J’ai dormi sur le sol, j’ai mangé des repas à emporter, j’ai demandé aux gens de m’appeler et de partager avec moi une histoire concernant un moment qui a changé leur vie. Leurs histoires sont devenues création artistique pendant que je les écrivais sur une toile en rotation.

5:25 (Applaudissements) Et si, au lieu d’exposer mes tableaux, je devais les détruire ? Cela me semblait être le comble du handicap, être un artiste sans art. Cette idée de destruction est devenue un projet d’une année que j’ai appelé « Goodbye Art », et au cours duquel chaque composition devait être détruite après sa création. Au début de « Goodbye Art », je me suis concentré sur la destruction forcée, comme cette image de Jimi Hendrix, composée de plus de 7000 allumettes. (Rires) Puis, j’ai étendu ça à des œuvres qui se détruisaient naturellement. J’ai cherché des matériaux temporaires, tels que des aliments mâchés — (Rires) — la craie de trottoir et même du vin surgelé.

6:17 Le dernier type de destruction a été d’essayer de produire quelque chose qui en fait n’existait pas au départ. J’ai donc mis des bougies sur une table, je les ai allumées puis soufflées, et j’ai répété ce processus plusieurs fois de suite avec les mêmes bougies pour ensuite assembler les vidéos en une image plus grande. De telle façon que l’image finale ne soit jamais visible en un ensemble physique. Elle était détruite avant d’avoir jamais existé.

6:43 Dans le cadre de cette série « Goodbye Art », j’ai créé 23 pièces distinctes qui n’ont rien laissé de concret à exposer. Ce que je pensais être le comble de la limitation s’est avéré être l’ultime libération, puisque pour chaque création, sa destruction me ramenait en un point neutre où je me sentais revigoré et prêt à entamer le projet suivant. Ce n’est pas arrivé du jour au lendemain. Parfois, mes projets n’arrivaient pas à décoller, ou, pire encore, je passais des masses de temps sur une idée, et l’image finale était décevante. Mais, comme je m’étais engagé dans le processus, j’ai continué,

7:18 et il en est ressorti quelque chose d’étonnant. En détruisant chaque composition, j’ai appris à lâcher prise, à laisser passer les produits finis, à laisser passer les échecs et à laisser passer les imperfections. En retour, j’ai trouvé un processus de création qui est perpétuel et non soumis au résultat final. Je me suis retrouvé dans un état de création constante, la tête pleine de mes prochains projets et d’idées plus nombreuses que jamais.

7:45 Quand je repense à mes trois années sans création artistique, loin de mes rêves, à subsister au lieu d’essayer de trouver une autre façon de poursuivre mes rêves, j’avais renoncé, abandonné. Et si je n’avais pas accepté mon tremblement ? Car cette décision n’était pas liée seulement à l’art et à mes compétences en tant qu’artiste. Il s’est avéré qu’elle était liée à la vie et à mes compétences en tant qu’humain. Parce qu’en fin de compte, la plupart de nos actions sont routinières, avec des ressources limitées. Apprendre à être créatif à l’intérieur de nos limites est notre meilleur espoir de nous transformer et, collectivement, de transformer notre monde.

8:30 Considérer mes limites comme une source de créativité a changé le cours de ma vie. Maintenant, quand je rencontre un obstacle ou quand je me retrouve à court d’inspiration, j’ai encore du mal parfois, mais je persiste dans le processus de création et essaie de me rappeler les possibilités, par exemple utiliser des centaines de vers pour créer une image, utiliser une punaise pour tatouer une banane, ou peindre un tableau avec de la graisse d’hamburger.

9:04 (Rires)

9:06 Je me suis mis récemment à essayer d’appliquer les habitudes de créativité que j’ai apprises à des travaux que d’autres peuvent reproduire.

9:14 La restriction semble être un milieu peu propice pour cultiver la créativité, mais peut-être le meilleur moyen de nous sortir de l’impasse, de repenser les critères et de défier les normes acceptées. Au lieu de se répéter qu’il faut profiter du jour peut-être pouvons-nous penser tous les jours à profiter de nos limites.

9:39 Merci.

9:40 (Applaudissements)

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