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Le stage de l’aventurier est la deuxième étape du Voyage des 4 héros. Un voyage en soi, une boucle temporelle. Pour passer à l’action, pour nous engager sur le chemin, avancer vers notre objectif, nous enlevons nos habits de Poète pour revêtir ceux de l’Aventurier. Fini de contempler, de rêver, nous y allons. Comment raconter ce voyage ? Je me suis trouvé stupide devant l’impossibilité de trouver les mots justes pour traduire mon expérience de ce week-end à Lille. Alors j’ai trouvé un stratagème pour vous donner un avant-goût au voyage… je vais vous raconter une autre histoire… C’était il y a très, très longtemps.

C’est l’histoire de Persée qui se rend à la cérémonie du mariage de son oncle, le roi de Sériphos, avec la princesse Hippodamie. Il arrive les mains vides, car malgré son appartenance à l’aristocratie il n’a pas un sou, et il espère bien que personne ne le remarquera. Lorsque la fête touche à sa fin, l’épouse de son oncle s’exclame qu’à défaut d’un cheval, il aurait pu au moins lui offrir un bélier ! Humilié, Persée annonce qu’il ne ramènera ni bélier ni cheval mais bien la tête de Méduse, l’hideuse Gorgone capable de pétrifier en statue quiconque la regarde, en cadeau à Hippodamie. Un cadeau digne d’elle, que personne d’autre ne sera capable de lui offrir !

Voilà pour l’annonce, mais Persée n’a aucune idée du lieu où trouver le monstre, ni de la façon dont il va s’y prendre pour lui trancher la tête sans la regarder. Seulement il ne peut plus reculer, il serait la risée de l’île, alors il se met en route. En chemin et au fil des rencontres, le jeune homme sera aidé par les Nymphes et les dieux. En réalité, il est le fils de Zeus, le roi des dieux, mais il l’ignore. Il recevra des supers pouvoirs : un bonnet d’invisibilité, des sandales ailées, une épée pour trancher la tête du monstre et un bouclier.

Comme Persée, les héros que nous sommes ont un objectif mais il faudra surmonter les obstacles au cours du week-end. Comment, me direz-vous ? Dans l’espace, trois membres du groupe endossent des rôles pour servir le héros en partance. Comme Persée défiant la princesse, le héros part en quête de son objectif, porté par le courant, en sachant qu’il faudra convaincre les Gardiens du Seuil pour avancer. Comme Persée, le héros sera aidé pour cheminer vers son objectif. Il peut recevoir des supers pouvoirs mais attention, les Gardiens du Seuil ont le pouvoir de l’empêcher de passer. Le héros s’engage alors dans un dialogue au cours duquel il s’agit de ne pas s’empêtrer : il doit convaincre, au risque de rester dans le Monde Connu.

Il se peut bien que nous fassions de nombreuses découvertes au cours de ce voyage… N’oublions pas qu’un héros est d’origine divine, né de l’union d’un dieu ou d’une déesse avec un être humain… mais comme Persée, nous ne saurons qui nous sommes vraiment que le jour où nous l’affirmerons. Et ce jour-là, nous n’aurons plus besoin de représenter à l’extérieur de nous ce qui est à l’intérieur de nous.

Sandra

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Notre vie n’a de sens que si notre action est tournée vers le partage altruiste des cadeaux dont nous sommes les dépositaires momentanés et ceci, quelle que soit la forme des dons que nous avons à partager avec le monde : matériels, talents, connaissances, temps, écoute, compassion…

Nous pourrions objecter qu’il est contre nature de penser de la sorte. Que la construction de nos comportements égoïstes serait le fruit d’un apprentissage qui débute très tôt dans la vie, dès la période de construction de notre égo. Plus loin même : que l’être humain serait génétiquement égoïste. Que c’est un des fondements de la théorie de Darwin sur l’évolution des espèces ! Que dans notre monde seuls les comportements individualistes et compétitifs sont récompensés à court et même à long terme. Et enfin, et surtout, que tout comportement apparemment altruiste est en fait guidé par une motivation intéressée !

Pourtant, comme le démontre brillamment Mathieu Ricard dans son Plaidoyer pour l’altruisme, la nature de l’homme est fondamentalement altruiste, preuves scientifiques à l’appui.

Depuis une trentaine d’années, plusieurs études basées sur des expérimentations scientifiques, tant sur des adultes que des enfants, sont arrivées aux conclusions que les comportements altruistes sont inscrits dans la psychologie humaine. Par contre, à part des essais purement philosophiques ou la vision dominante de la psychologie occidentale qui est celle de l’égoïsme universel, aucune étude scientifique sérieuse n’a à ce jour pu démontrer de fondements égoïstes dans notre matériel génétique ou dans la structure psychologique de l’être humain.

Des tests réalisés en laboratoire par l’équipe du psychologue Daniel Batson, professeur à l’Université du Kansas, démontrent que des sujets placés face à des options égoïstes ou altruistes favoriseront de manière prédictible et répétée un comportement d’altruisme véritable. Par altruisme véritable, Batson entend ne pas tenir compte des comportements altruistes guidés par la peur de perdre quelque chose, l’espoir d’un gain quelconque ou le fait de se soustraire à une situation psychologiquement pénible ou culpabilisante. Il s’agit de comportement où le sujet n’a donc rien à gagner à développer de tels comportements.

D’autres expériences ont été menées avec des bébés en âge de marcher, avec les mêmes conclusions. Les enfants en bas âge démontrent des comportements altruistes, même dans des situations où ils n’en retireront aucun bénéfice pour eux-mêmes.

Si cet altruisme véritable n’était pas logé au fond de nous, comment expliquer que certaines personnes entrent dans un brasier pour sauver des personnes prises au piège des flammes ou sautent à l’eau pour secourir quelqu’un qui s’y noie ?

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Transcription de l’intervention de Phil Hansen :

0:11 Pendant mes études d’art, ma main droite s’est mise à trembler, et voici la ligne la plus droite dont j’étais capable. Maintenant avec le recul, c’était bien pratique pour certaines choses par exemple mélanger un pot de peinture ou secouer un Polaroid, mais à l’époque c’était une catastrophe. C’était la fin de mon rêve de devenir artiste.

0:30 Le tremblement était en fait le résultat de mon entêtement à utiliser la technique pointilliste, des années à faire des petits points minuscules. Et à la longue, ces points qui, au départ, étaient parfaitement ronds ont commencé à ressembler à des têtards, à cause du tremblement Donc pour compenser, je serrais le stylo de plus en plus fort, ce qui a progressivement aggravé le tremblement, et donc je serrais mon stylo encore plus fort. Et c’est devenu un cercle vicieux qui a fini par causer tant de douleurs et de problèmes d’articulation que j’avais du mal à tenir quoi que ce soit. Après avoir passé toute ma vie à vouloir faire de l’art, j’ai quitté l’académie, puis j’ai complètement abandonné l’art.

1:06 Mais après quelques années, je ne pouvais pas en rester éloigné ; j’ai donc décidé d’aller voir un neurologue pour mon tremblement, et j’ai découvert que j’avais des lésions nerveuses permanentes. Il a regardé ma ligne en zigzag et a dit : « Eh bien, pourquoi ne pas simplement accepter votre tremblement ? »

1:19 C’est ce que j’ai fait. Je suis rentré chez moi, j’ai attrapé un crayon, et j’ai laissé ma main s’agiter et trembloter. Je dessinais tous ces gribouillis. Et même si ce n’était pas le type de dessin qui me passionnait vraiment, c’était très bien quand même. Et surtout, une fois que j’eus accepté mon tremblement, j’ai réalisé que je pouvais encore faire de l’art. Il fallait simplement que je trouve une approche différente pour produire les œuvres que je voulais.

1:40 Certes, j’aimais toujours le caractère fragmentaire du pointillisme, voir tous ces petits points minuscules se réunir pour former un tout unifié. Alors j’ai essayé d’autres façons de fragmenter les images où mon tremblement n’affecterait pas la composition, par exemple tremper mes pieds dans la peinture et marcher sur une toile, ou encore créer, sur une structure tridimensionnelle faite de poutres, une image en deux dimensions à l’aide d’un chalumeau. J’ai découvert que si je travaillais à une plus grande échelle avec des matériaux plus grands, ma main ne me faisait pas mal et après être parti d’une approche unique de l’art, j’ai fini par adopter une approche de la créativité qui a complètement changé mes horizons artistiques. C’était la première fois que l’idée m’est venue qu’assumer un handicap pouvait en fait stimuler la créativité.

2:28 À l’époque, je finissais mes études, et je me réjouissais d’avoir un vrai travail et d’avoir enfin les moyens d’acheter de nouvelles fournitures. J’avais cet affreux petit jeu d’outils, et je pensais que je pourrais faire bien plus avec les fournitures qu’à mon sens un artiste était censé avoir. En fait, je n’avais même pas une paire de ciseaux ordinaires. J’utilisais une cisaille à métaux jusqu’à ce que j’en vole une paire au bureau où je travaillais.

2:50 Donc, j’ai fini mes études, j’ai obtenu un emploi, j’ai reçu mon salaire, je suis allé au magasin de fournitures pour artistes et j’ai acheté comme un dingue. Puis, quand je suis rentré, je me suis assis et je me suis mis au travail pour essayer de créer quelque chose de vraiment innovant. Mais je suis resté assis là pendant des heures, et rien ne m’est venu à l’esprit. Pareil le lendemain et le surlendemain, si bien que je sombrais rapidement dans un marasme créatif. J’ai été déprimé pendant longtemps, incapable de créer. Cela n’avait aucun sens, parce que j’avais enfin les moyens de me consacrer à mon art, mais j’étais vide de créativité.

3:27 Mais, pendant que je cherchais dans le noir, je me suis rendu compte que j’étais en fait paralysé par tous ces choix, que je n’avais jamais eus jusque-là. C’est alors que j’ai repensé à mes mains tremblotantes. Assume ta tremblote. J’ai compris que, si je voulais regagner ma créativité, il fallait que j’arrête de vouloir innover à tout prix et que je me remette au travail.

3:50 Je me suis demandé si on pouvait trouver l’inspiration en se créant des handicaps ? Et si je n’avais qu’un dollar de fournitures pour travailler ? À cette époque, je passais beaucoup de soirées à — enfin, je passe toujours beaucoup de soirées chez Starbucks — mais je savais qu’on pouvait avoir un gobelet supplémentaire si on voulait. J’ai donc décidé d’en demander 50. A ma surprise, ils me les ont donnés tout de suite, puis, avec quelques crayons que j’avais, j’ai réalisé ce travail pour seulement 80 cents. Ç’a été pour moi un vrai moment d’illumination : il nous faut d’abord nous imposer des limites pour ne plus en connaître.

4:27 J’ai donc appliqué cette démarche restrictive à la toile. Que se passerait-il si, au lieu de peindre sur une toile, je pouvais peindre seulement sur ma poitrine ? J’ai donc peint 30 images, en couches superposées, chaque image représentant une influence dans ma vie. Autre exemple : et si, au lieu de peindre avec un pinceau, je ne pouvais me servir que du tranchant de la main, comme au karaté ? (Rires) J’ai donc trempé mes mains dans la peinture et j’ai attaqué la toile. J’ai effectivement frappé si fort que je me suis blessé à l’articulation du petit doigt qui est resté rigide pendant quelques semaines.

4:56 (Rires) (Applaudissements)

5:00 Et si, au lieu de compter sur moi-même, je devais compter sur autrui pour créer le contenu de mon travail ? J’ai donc vécu six jours devant une webcam. J’ai dormi sur le sol, j’ai mangé des repas à emporter, j’ai demandé aux gens de m’appeler et de partager avec moi une histoire concernant un moment qui a changé leur vie. Leurs histoires sont devenues création artistique pendant que je les écrivais sur une toile en rotation.

5:25 (Applaudissements) Et si, au lieu d’exposer mes tableaux, je devais les détruire ? Cela me semblait être le comble du handicap, être un artiste sans art. Cette idée de destruction est devenue un projet d’une année que j’ai appelé « Goodbye Art », et au cours duquel chaque composition devait être détruite après sa création. Au début de « Goodbye Art », je me suis concentré sur la destruction forcée, comme cette image de Jimi Hendrix, composée de plus de 7000 allumettes. (Rires) Puis, j’ai étendu ça à des œuvres qui se détruisaient naturellement. J’ai cherché des matériaux temporaires, tels que des aliments mâchés — (Rires) — la craie de trottoir et même du vin surgelé.

6:17 Le dernier type de destruction a été d’essayer de produire quelque chose qui en fait n’existait pas au départ. J’ai donc mis des bougies sur une table, je les ai allumées puis soufflées, et j’ai répété ce processus plusieurs fois de suite avec les mêmes bougies pour ensuite assembler les vidéos en une image plus grande. De telle façon que l’image finale ne soit jamais visible en un ensemble physique. Elle était détruite avant d’avoir jamais existé.

6:43 Dans le cadre de cette série « Goodbye Art », j’ai créé 23 pièces distinctes qui n’ont rien laissé de concret à exposer. Ce que je pensais être le comble de la limitation s’est avéré être l’ultime libération, puisque pour chaque création, sa destruction me ramenait en un point neutre où je me sentais revigoré et prêt à entamer le projet suivant. Ce n’est pas arrivé du jour au lendemain. Parfois, mes projets n’arrivaient pas à décoller, ou, pire encore, je passais des masses de temps sur une idée, et l’image finale était décevante. Mais, comme je m’étais engagé dans le processus, j’ai continué,

7:18 et il en est ressorti quelque chose d’étonnant. En détruisant chaque composition, j’ai appris à lâcher prise, à laisser passer les produits finis, à laisser passer les échecs et à laisser passer les imperfections. En retour, j’ai trouvé un processus de création qui est perpétuel et non soumis au résultat final. Je me suis retrouvé dans un état de création constante, la tête pleine de mes prochains projets et d’idées plus nombreuses que jamais.

7:45 Quand je repense à mes trois années sans création artistique, loin de mes rêves, à subsister au lieu d’essayer de trouver une autre façon de poursuivre mes rêves, j’avais renoncé, abandonné. Et si je n’avais pas accepté mon tremblement ? Car cette décision n’était pas liée seulement à l’art et à mes compétences en tant qu’artiste. Il s’est avéré qu’elle était liée à la vie et à mes compétences en tant qu’humain. Parce qu’en fin de compte, la plupart de nos actions sont routinières, avec des ressources limitées. Apprendre à être créatif à l’intérieur de nos limites est notre meilleur espoir de nous transformer et, collectivement, de transformer notre monde.

8:30 Considérer mes limites comme une source de créativité a changé le cours de ma vie. Maintenant, quand je rencontre un obstacle ou quand je me retrouve à court d’inspiration, j’ai encore du mal parfois, mais je persiste dans le processus de création et essaie de me rappeler les possibilités, par exemple utiliser des centaines de vers pour créer une image, utiliser une punaise pour tatouer une banane, ou peindre un tableau avec de la graisse d’hamburger.

9:04 (Rires)

9:06 Je me suis mis récemment à essayer d’appliquer les habitudes de créativité que j’ai apprises à des travaux que d’autres peuvent reproduire.

9:14 La restriction semble être un milieu peu propice pour cultiver la créativité, mais peut-être le meilleur moyen de nous sortir de l’impasse, de repenser les critères et de défier les normes acceptées. Au lieu de se répéter qu’il faut profiter du jour peut-être pouvons-nous penser tous les jours à profiter de nos limites.

9:39 Merci.

9:40 (Applaudissements)

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L’écrivain et designer Graham Hill pose la question : en ayant moins de choses, dans moins d’espace, peut-on être plus heureux ? Il préconise d’occuper moins d’espace et établit trois règles pour changer votre vie.

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Transcription de la vidéo :

0:19 Qu’est ce qu’il y a dans la boite ? Quoi que ce soit, ça doit être important, parce que j’ai voyagé avec, j’ai déménagé, d’appartement en appartement en appartement.

0:30 (Rires)

0:32 (Applaudissements)

0:35 Ça vous parait familier ? Saviez-vous que nous les Américains nous avons trois fois plus d’espace que ce que nous avions il y a 50 ans ? Trois fois plus. Alors on pourrait penser, avec tout cet espace en plus, que nous avons plus de place pour nos affaires. Et non. Il y a un tout nouveau filon, une industrie qui fait 22 milliards de dollars, 2,2 milliards de mètres carrés : c’est celle du self-stockage. Nous avons donc trois fois plus d’espace mais nous sommes devenus de si bons acheteurs que nous avons besoin d’encore plus de place. Où nous amène tout ceci ? Plein de dettes des cartes bancaires, une lourde empreinte écologique, et probablement pas par hasard notre niveau de bonheur s’est stabilisé dans les 50 dernières années.

1:22 Je suis là pour suggérer qu’il y a un meilleur moyen, que moins pourrait en fait vouloir dire plus. Je parie que la plupart d’entre nous avons vécu à un moment le bonheur du ‘moins’ : à la fac – dans votre dortoir, en voyageant – dans une chambre d’hôtel, au camping – avec presque rien, peut-être en bateau. Quoi que ce fut, je parie, entre autres, que ça vous a donné plus de liberté, un peu plus de temps. Je vais donc suggerer que moins de choses et moins d’espace équivalent à une plus petite empreinte. En fait c’est un moyen formidable d’économiser de l’argent. Et ça vous rendra la vie plus facile.

2:02 J’ai lancé un projet qui s’appelle « Life Edited » sur lifeedited.org pour poursuivre la conversation et pour trouver de formidables solutions dans ce domaine. D’abord : j’ai meublé mon appartement de 39 m2 à Manhattan en crowdsourcing avec des partenaires comme Mutopo et Jovoto.com. Je voulais tout — un bureau, une table pour diner à 10, une chambre d’amis, et mon matériel de kitesurf. Avec plus de 300 offres du monde entier, je l’ai eu, ma boite a bijoux. En achetant un espace de 39 m2 au lieu de 55, j’ai immédiatement économisé 200 000 dollars. Un plus petit espace produit des factures plus légères — on économise de ce côté-là, mais également un plus petit impact sur l’environnement. Et puisqu’il est conçu sur la base d’une collection d’objets – mes affaires préférés — et conçu vraiment sur mesure pour moi je suis vraiment enthousiaste d’y être.

2:56 Comment peut-on vivre avec peu ? Trois approches essentielles. D’abord, il faut être impitoyable dans le choix. Il faut nettoyer les artères de nos vies. Et ce t-shirt que je ne porte plus depuis des années ? Il est temps de le laisser partir. Il faut couper tout ce qui est superflu dans nos vies, et il faut apprendre à arrêter le flux entrant. Il faut réfléchir avant d’acheter. Demandons-nous, « Est-ce que ça me rendra vraiment plus heureux ? Vraiment ? » Absolument, nous devrions acheter et posséder des choses formidables. Mais nous voulons des choses que nous allons aimer pendant des années, pas juste des choses.

3:33 Deuxièmement, notre nouveau mantra : petit c’est sexy. Nous cherchons l’efficacité de l’espace. Nous voulons des choses qui soient conçues pour la manière dont on les utilise la plupart du temps, non pas dans de rares occasions. Pourquoi posséder une table de cuisson à six foyers quand on en utilise rarement trois ? Nous voulons des choses qui s’emboîtent, nous voulons des choses qui s’empilent et nous voulons numériser. Vous pouvez prendre la paperasse les bouquins, les films, et vous les faites disparaitre – c’est magique.

4:01 Et enfin, nous voulons des espaces multifonctionnels et des équipements de cuisine — un évier combiné avec une toilette, une table devient un lit — même espace, une petite table d’appoint s’allonge pour recevoir 10 personnes. Dans le schéma gagnant de Life Edited que vous voyez ici, nous combinons un mur mobile avec des meubles transformables pour exploiter l’espace. Regarder la table basse — elle s’allonge en hauteur et largeur pour recevoir 10 personnes. Mon bureau se replie. se cache facilement. Mon lit sort du mur avec deux doigts. Des amis ? On déplace le mur, il y a des lits d’amis repliables. Et bien sûr, mon propre cinéma.

4:43 Je ne dis pas que nous avons tous besoin de vivre dans 39 m2. Mais prenez en considération les avantages d’une vie remaniée. Passez de 280 à 185, de 140 à 92. La plupart d’entre nous, peut-être même tout le monde, sommes à peu près heureux pour quelques jours avec deux valises, un petit espace, une chambre d’hôtel peut-être. Quand vous rentrez chez vous et passez la porte, arrêtez-vous une seconde et demandez-vous, « Est-ce que je pourrais remanier un petit peu ma vie? Cela me donnerait-il un peu plus de liberté ? Peut-être même plus de temps ? »

5:16 Qu’est-ce qu’il y a dans la boite ? Ça n’a pas d’importance. Je sais que je n’en ai pas besoin. Qu’est ce qui est dans la vôtre ? Peut-être, je dis peut-être, moins pourrait vouloir dire plus. Faisons de la place aux affaires qui comptent.

5:35 Merci.

5:37 (Applaudissements)

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