Ad
Ad
Ad

Recent

View All

Source originale : http://heureuxautravail.com/culture-scandinave/

Après plusieurs semaines passées dans une entreprise originaire de Norvège, il est temps pour moi de vous présenter cette culture scandinave dont tout le monde parle dans les médias, cette culture qui favorise le bonheur au travail. Il s’agit ici de mon expérience personnelle et vous retrouverez certainement une grande partie des principes de mon article « Danemark: pays du bonheur? ».

Les plus de la culture scandinave

Une culture égalitaire

N’allez pas penser qu’il n’y a pas de hiérarchie, c’est faux. L’entreprise scandinave n’est pas encore totalement libérée mais il y a quand même un sentiment d’égalité. Tout le monde a le droit à la parole et il est rare qu’un chef impose un choix. L’exemple qui m’a le plus marqué jusqu’ici est l’attribution des places de parking suite à un déménagement. En France, Belgique, Angleterre, où j’ai eu l’occasion de travailler, la place de parking est une marque de pouvoir. Les places sont données en fonction du niveau hiérarchique. Eh bien, dans mon entreprise, ça ne s’est pas passé ainsi. Un tirage au sort a été effectué! Idée géniale qui démontre l’égalité du système. Certains dans l’entreprise pensent que ce choix n’a pas de sens car ils sont habitués au système hiérarchique mais il s’agit là d’une des premières étapes de la libération d’entreprise: supprimer les privilèges.

caption

© digby fire dept / Foter.com / CC BY-ND

La confiance règne

En Norvège, le point qui m’a le plus marqué, c’est que les gens vous font confiance sans vous connaitre. Par exemple, à l’hôtel, on ne vous demande pas votre numéro de chambre pour prendre le petit déjeuner. Vous pouvez simplement abuser du système et prendre le petit déjeuner gratuitement. Au travail, ce fut un peu différent, on a quand même vérifié ce que je faisais au départ. Par contre, j’ai une totale liberté sur mes horaires tant que le travail est fait et on ne me contrôle pas vraiment. Les Scandinaves partent du principe que le collègue est une personne qui veut le bien de la société et donc oui, on peut dire que la confiance règne. Pour rappel, c’est un des principes de l’entreprise libérée.

Une culture relaxe

J’ai encore beaucoup de difficultés avec ce point. Le travailleur scandinave est relax. Si ce n’est pas fini aujourd’hui, ça sera fait demain. La société, en général, prend le temps. Par exemple, les gens patientent si le bus est en retard sans s’énerver. Le choc fut total pour moi. J’ai parfois l’impression que certaines choses trainent et puis j’ai simplement repensé à notre société décrite par Nicole Aubert comme malade du temps, vivant dans le culte de l’urgence. Et si les Scandinaves avaient raison sur ce point également?

L’humain avant tout

Comment vous expliquer? La population scandinave a tout compris! L’humain est au centre de l’entreprise. Vous avez besoin d’un jour de congé pour une raison familiale, ils ne discuteront jamais. Votre enfant est malade, vous restez à la maison. Un collègue n’étant pas au courant vous appelle et entend votre enfant pleurer. Il comprend et vous laisse directement, le travail viendra après. Quand j’ai demandé quel serait mon rôle dans la société, on m’a répondu: ça dépend de toi, qu’est-ce que tu veux faire? Si ça, ce n’est pas de la responsabilisation de l’employé, qu’est-ce que c’est? Aussi, le CEO prend le temps de venir vous parler en personne pour présenter l’entreprise et ses valeurs. Cela m’a rappelé le slow management.

Blanc comme leur neige?

Tout n’est pas blanc, et c’est un expert en culture qui nous le dit: Pellegrino Riccardi. J’ai eu l’occasion de le découvrir il y a quelque temps, il s’agit d’un anglais d’origine italienne marié à une Norvégienne qui s’est spécialisé en communication interculturelle. Si vous avez la chance de travail, de vivre dans un environnement multiculturel, je vous conseille cette vidéo ci-dessous (en anglais).

Selon lui, chaque culture a du bon, du mauvais et du moche. La Norvège n’échappe pas à cela et ça rejoint ce que mes collègues me disent: la culture scandinave est peut-être devenu un mythe en Europe. Pellegrino Riccardi rappelle que dans un si grand pays avec une si faible densité de population, les gens ne sont pas souvent en contact avec les autres et il existe donc parfois des problèmes de communication. Ainsi, si on compare par exemple le norvégien avec l’espagnol, l’Espagnol utilisera beaucoup plus de mots pour décrire la même action. Les Scandinaves ne sont pas habitués à communiquer pour ne rien dire. Ils vont droit au but dans leur conversation. De plus, ils ne sont pas les plus démonstratifs au niveau émotionnel et cela peut engendrer quelques situations complexes. Donc oui, tout n’est pas blanc mais il faut quand même avouer qu’il y a énormément d’avantages à cette culture qui devrait nous inspirer un peu plus.

 

Photo credit: digby fire dept via Foter.com / CC BY-ND

Cet article La culture scandinave est apparu en premier sur Comment être heureux au travail ?.

Source originale : http://www.semera.fr/le-blog/emotions/la-place-au-restaurant

restaurant 830876 340
Installée seule au premier étage d’un restaurant, j’ai une vue dégagée sur l’escalier. Une jeune fille arrive en haut des marches. Elle va directement vers le fond de la pièce, aveugle et calme car dépourvu de clients. Une autre jeune fille arrive en haut de l’escalier. Elle constate que son amie s’est installée dans le coin obscur et tranquille. Elle s’arrête net et ne rejoint pas son amie. La première jeune fille ne revient pas sur ses pas non plus. Elles sont trop éloignées l’une de l’autre pour se parler. Avec leurs bras, leurs mains et avec l’expression de leur visage, elles expliquent l’une à l’autre que leur choix d’emplacement est le meilleur. Explications, supplications, menaces, tout y passe ! Finalement, la jeune fille qui était arrivée en premier rejoint la deuxième et elles s’installent près d’une fenêtre, dans le brouhaha.

 

stop sign 744192 340

 

Je suis en voiture sur une voie prioritaire. J’approche d’un croisement avec un stop à ma droite et je lève le pied de l’accélérateur tout en observant avec attention la venue d’une voiture de cet embranchement.
Le nez de cette voiture dépasse, puis me force le passage.
Le conducteur a-t-il perçu ma prudence et en a profité ? Est-il inconscient et aurait-il de toutes façons brûlé le stop ?

 

 
deers 88989 340

 

Vouloir posséder (force, argent, objets, bâtiments, territoires, connaissances, influence, …) et vouloir rentrer dans les bonnes grâces de ceux qui possèdent, c’est instinctif. On peut appeler cela l’instinct dominant / dominé.
Cet instinct occasionne une multitude d’attitudes plus ou moins complexes dans une multitude de situations de notre vie.

 

 
paths 1345721 340

Ces deux petits exemples me donnent l’occasion de vous proposer de réfléchir sur les diverses situations et attitudes que vous vivez, eu égard à cet instinct que nous avons tous. En fonction des aléas de la vie, vous êtes peut-être « confortablement » installé dans une position de dominant ou de dominé ou les deux à la fois selon les personnes, les lieux de vie.
J’aime le titre du livre « Etre heureux, ce n’est pas nécessairement confortable. »
En quelques mots, tout est dit.
Car il est confortable de ne laisser parler que ses instincts, ses croyances, son inconscient, … et de ne jamais rien remettre en question, mais cela ne mène nullement au bonheur.
Il est inconfortable d’essayer de bouger nos lignes intérieures, de s’éduquer, de chercher à se respecter et respecter autrui … mais cela nous révèle pleinement en tant qu’être humain et cela nous conduit au bonheur.

Source originale : http://feedproxy.google.com/~r/DesLivresPourChangerDeVie/~3/ZwueKYtfYfg/

Une fois que vous avez vu la vidéo cliquez ici pour rejoindre gratuitement des milliers d’entrepreneurs passionés de développement personnel en vous abonnant à la chaîne Youtube ! Acheter « The Global Expatriate’s Guide to Investing » sur Amazon : Acheter « Devenez riche » sur Amazon : Acheter « Tout le monde mérite d’être riche » sur Amazon : Ressources […]

Source originale : http://www.simpleslide.com/2010/08/30/comment-fonctionne-le-cerveau-humain-et-comment-en-tirer-parti/

mini-cerveauVoici un livre dont j’attends la sortie française avec impatience. Brain Rules: 12 Principles for Surviving and Thriving at Work, Home, and School du docteur John Medina est un livre qui vulgarise le fonctionnement du cerveau humain et explique comment en tirer profit que ce soit dans notre vie professionnelle, privé ou bien à l’école. [Edit : la version Française du livre est sortie le 17 Novembre 2010 sous le titre Les 12 Lois du cerveau ].Le livre s’organise autour de 12 chapitres qui illustrent 12 principes liés à l’organisation et à l’activité du cerveau. Je vous propose une traduction des accroches de chacun de ces principes. Je vous invite également à jeter un coup d’œil sur le site Internet consacré au livre www.brainrules.net . Il n’y a pas à dire, les Américains sont un cran en dessus en terme de marketing et de promotion !

12-regles-cerveau-petit1

Règle 1 : Faire de l’exercice
Faire de l’exercice booste la puissance de votre cerveau
Pour améliorer votre capacité de raisonnement, bougez ! Faire de l’exercice stimule le sang vers le cerveau en lui apportant du glucose pour l’énergie et de l’oxygène pour éliminer les toxines. L’exercice stimule également la protéine qui maintient les neurones en connexion. Cela peut – a priori – paraître paradoxal mais faire du sport est un excellent exercice pour améliorer votre intellect. Pourquoi pas prendre votre vélo pour aller au boulot par exemple.

Règle 2 : Survivre
L’homme a évolué, le cerveau aussi
Nous n’avons pas qu’un seul cerveau dans notre tête, nous en avons trois. Nous avons tout d’abord le cerveau reptilien, survivance de notre passé primitif qui agit sur la survie, le plaisir ou encore la peur. Il y a ensuite le cerveau limbique qui gère la mémoire, les émotions ou encore l’acquisition des premiers apprentissages. Enfin, nous avons le cortex – le « cerveau humain » – qui regroupe des notions comme la créativité, l’intelligence ou la solidarité.

C’est grâce à son cerveau que l’homme a su s’adapter aux différents grands bouleversements comme le changement climatique. De même, raisonner de manière symbolique (c’est à dire manipuler des concepts abstraits) est un talent unique à l’homme, tout comme notre besoin de comprendre les intentions et motivations des autres et ainsi pouvoir vivre les uns avec les autres.

3cerveaux_light

Règle 3 : Connexion
Chaque cerveau est connecté différemment
Tout ce que vous faites et apprenez dans votre vie modifie la manière dont votre cerveau s’organise. Ce que vous faites impacte directement le câblage entre vos différents neurones et donc votre manière de penser. C’est d’ailleurs ce processus qui fait que vous acquerrez des points forts et des compétences.

Les différentes régions du cerveau se développent à des rythmes différents selon les personnes. Aucun cerveau ne stocke la même information de la même manière et au même endroit. Nous avons un grand nombre de manière différente d’être intelligent, dont beaucoup ne sont pas détectés lors des tests QI.

Règle 4 : Attention
Les gens ne prêtent pas attention aux choses ennuyeuses
Notre cerveau ne peut se concentrer que sur une seule chose à la fois : il n’est pas multi-tâches. Nous sommes meilleurs pour voir les modèles et le sens abstrait d’un événement que pour enregistrer des détails. D’autre part, l’excitation émotionnelle aide le cerveau à apprendre. L’attention d’un public commence à diminuer à partir de 10 minutes, mais vous pouvez continuer à susciter son intérêt en racontant des histoires et en créant des événements riches en émotion.

Règle 5 : Mémoire à court-terme
Répéter pour vous souvenir
Le cerveau utilisent de nombreux systèmes différents pour mémoriser de l’information. Chaque système suit un processus en 4 étapes : encodage, stockage, récupération et oubli. L’information qui arrive à notre cerveau est immédiatement découper en différents fragments qui sont envoyés dans différentes régions du cortex pour être stockés.

La plupart des événements qui permettent de prédire si une chose sera apprise se produisent dans les premières secondes de l’apprentissage. Plus vous encoderez richement un souvenir lors de ces premiers moments, et plus celui-ci sera retenu. Vous pouvez améliorer vos chances de vous rappeler quelque chose si vous reproduisez l’environnement dans lequel vous avez appris cette chose pour la première fois.

Règle 6 : Mémoire à long-terme
N’oubliez pas de répéter
La plupart des souvenirs disparaissent en quelques minutes, mais ceux qui survivent à cette période fragile se renforceront avec le temps. La mémoire à long terme se forme dans une conversation à double sens entre l’hippocampe et le cortex, jusqu’à ce que l’hippocampe interrompe la connexion et que le souvenir se fixe dans le cortex. Cela peut prendre des années. Notre cerveau ne nous donne qu’une vue approximative de la réalité, car il mélange les connaissances nouvelles avec des souvenirs du passé en le stockant ensemble comme une seule et même chose. La manière la plus efficace d’avoir une mémoire à long terme plus fiable est d’incorporer de nouvelles informations progressivement et de répéter à intervalles réguliers.

Règle 7 : Sommeil
Dormez bien, pensez bien
Le cerveau est dans un état constant de tension entre les cellules qui essaient de vous endormir et les cellules qui tentent de vous tenir éveillé. Les neurones de notre cerveau montrent une activité vigoureuse pendant que nous dormons. Peut-être essaient-ils de répéter ce que vous avez appris pendant la journée.
La quantité de sommeil dont les gens ont besoin varient d’une personne à l’autre, mais le besoin biologique d’une sieste l’après-midi est universel. La perte de sommeil nuit à l’attention, à l’humeur, au raisonnement logique, à la mémoire active et à la dextérité.

Règle 8 : Stress
Les cerveaux stressés n’apprennent pas de la même manière que les cerveaux non-stressés
Votre système immunitaire est conçu pour une réponse immédiate à un grave danger passager, comme par exemple être coursé par un tigre. Le stress chronique, comme par exemple l’hostilité à la maison, dérègle dangereusement ce système construit pour traiter des réponses à court terme.

Sous stress chronique, l’adrénaline crée des cicatrices dans vos vaisseaux sanguins qui peuvent provoquer une crise cardiaque ou un AVC. De plus le cortisol endommage les cellules de l’hippocampe, paralysant votre capacité à apprendre et à mémoriser. Individuellement, la pire forme de stress est le sentiment que vous n’avez aucun contrôle sur le problème, vous êtes impuissant. Le stress émotionnel à des répercussions énormes sur la société, sur la capacité d’apprentissage des enfants à l’école et sur la productivité des employés au travail.

Règle 9 : Intégration sensorielle
Encouragez le plus de sens en même temps
On absorbe l’information d’un événement à travers nos 5 sens, puis la traduisons en signaux électriques, diffusons ces signaux à des parties distinctes du cerveau, puis le reconstruisons ce qui s’est passé afin de percevoir l’événement d’une manière globale.

Le cerveau semble s’appuyer en partie sur l’expérience passée pour décider comment combiner ces signaux. Ainsi, deux personnes peuvent percevoir le même événement de façon très différente. Nos sens ont appris à travailler ensemble. Cela signifie que nous apprenons mieux si nous stimulons plusieurs sens à la fois.

Règle 10 : Vision
La vision l’emporte sur tous les autres sens
La vision est de loin notre sens le plus dominant. Il prend la moité des ressources de notre cerveau. Ce que nous voyons n’est que ce que notre cerveau nous dit que nous voyons. Ce n’est pas précis à 100%.

L’analyse visuelle comprend de nombreuses étapes. Tout d’abord, la rétine assemble les photons en flux d’informations un peu comme des petits films. Le cortex traite ensuite ce flux. Certaines régions du cortex enregistrent le mouvement, d’autres les couleurs, etc … Enfin, nous combinons ces informations pour que nous puissions voir. Nous apprenons et nous rappelons mieux grâce aux images et non par des mots écrits ou prononcés.

Règle 11 : Genre
Les cerveaux masculins et féminins sont différents
Les cerveaux homme et femme sont structurellement différents mais on ignore si ces différences sont significatives. Les femmes répondent au stress en se souvenant des détails émotionnels. Les hommes, quant à eux, vont à l’essentiel.

Règle 12 : Exploration
Nous sommes des explorateurs naturels
Les bébés représentent fidèlement la manière dont nous apprenons. Nous n’apprenons pas par réaction passive à l’environnement, mais par tests actifs à travers l’observation, l’hypothèse, l’expérimentation et la conclusion. Cette approche actionne des parties spécifiques du cerveau. Le cortex préfrontal droit cherche les erreurs dans notre hypothèse, et une région voisine nous dit de changer de comportement. Nous pouvons reconnaître et imiter le comportement des autres en raison de « neurones miroirs » dispersés à travers notre cerveau. Certaines parties de notre cerveau adulte sont restées aussi malléable que celle d’un bébé, afin que nous puissions créer des neurones et ainsi apprendre de nouvelles choses tout au long de notre vie.

Cet article Comment fonctionne le cerveau humain (et comment en tirer parti) est apparu en premier sur Simple Slide.