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Gauthier Davin

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Cédric a commencé sa « carrière » de facilitateur très jeune, dès la vingtaine, le jeune homme est repéré par ses collègues comme « celui qui sait parler ». On vient le voir pour lui confier des missions de médiateur, pour démêler des situations de crises… Pour installer un climat de sérénité entre les employés et la direction, il crée un journal de communication interne, le clivage entre les responsables et les travailleurs se réduit,  les tensions s’apaisent, ça marche !

Ma force c’est de penser qu’il y a toujours des solutions !

« À un moment donné, me dit-il, j’ai aussi remarqué que je jouais naturellement le même rôle dans ma vie privée : des amis et amis d’amis venaient me voir pour avoir un conseil ou  discuter d’un problème. Les gens repartaient avec le sourire et ça, ça me plaisait ! »

Cédric a suivi une formation sur la reconnexion à son enfant intérieur. Cette formation a été le déclic : il voulait devenir un facilitateur dans le monde du développement personnel ! Il a  aussi fait des formations en PNL et en communication non-violente, mais on peut dire que le travail sur le lien à l’enfant intérieur est sa spécialité. Il est convaincu qu’on est ici sur cette planète pour une bonne raison et que lorsqu’on se relie à cet état encore vierge de l’enfant, où ni l’éducation ni l’image sociale ne jouent, on peut identifier ses talents, créer et vivre sa Légende personnelle.

« Quand j’ai découvert les 4héros, j’ai d’abord fait le voyage en tant que participant, ensuite je suis devenu animateur. J’ai eu le plaisir de co-animer dans plusieurs villes et pays. À chaque fois, ce qui me frappe c’est le sentiment de libération que j’observe chez la plupart des participants à l’issue du week-end. Et moi, j’en repars totalement boosté ! »

Une clé pour devenir animateur ? Le vivre soi-même !

« La philosophie des 4héros me plait parce qu’elle est très ouverte. Les outils sont expliqués et transmis en formation, ensuite chaque animateur donne le ton et guide les participants selon sa personnalité, avec sa couleur… et tous les animateurs sont co-créateurs des séminaires.

Après avoir été animateur, je suis devenu le coach référent de l’équipe (tout en continuant de co-créer dans les coulisses) des nouveaux animateurs. Ainsi je deviens également un facilitateur pour les futurs animateurs : je leur transmets les outils des 4Héros, je leur dis d’y aller !

La devise qui me porte : « La sagesse c’est d’avoir des rêves assez grands pour ne jamais les perdre de vue » Oscar Wilde

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Martine a travaillé une quinzaine d’années dans le domaine de la formation en entreprise. La formation, une passion !  Et de la formation aux ateliers des 4héros, il n’y a qu’un pas qu’elle a franchi ! J’avais croisé Xavier plusieurs fois, raconte-t-elle,  en plus de suivre ses formations, et je me souviens avoir été impressionnée par son dynamisme et sa capacité à entreprendre. Ensuite je suis partie 4 ans au Luxembourg, et fin décembre 2015 nos chemins se sont à nouveau croisés. Pas par hasard d’ailleurs puisqu’il était le 1er sur ma liste des gens à recontacter ! Quand j’ai vu qu’il avait écrit un livre « Réveillez vos 4 héros intérieurs », je l’ai tout de suite commandé et lu avec intérêt. Quand j’ai vu à la dernière page un paragraphe annonçant les séminaires, je me suis inscrite !

J’ai commencé par le week-end de l’alchimiste. Il y avait 3 autres participantes qui n’avaient pas suivi les 3 autres week-end, et un autre groupe qui se connaissait depuis le printemps 2015. La différence entre les deux groupes, celui qui évoluait depuis le week-end du Poète et le nôtre, était flagrante : le 1er groupe avait déjà bien avancé et certains étaient en train de réaliser leurs projets ! Cà m’a donné des ailes !

Alors j’ai eu envie de rejoindre l’équipe des animateurs et contribuer à cette belle aventure. J’anime en binôme avec Nadine Mainil depuis début 2016 et je me dis régulièrement

« C’est extraordinaire ! qu’ai-je fait pour que les participants soient si satisfaits ! ».

Bien sûr, je ne suis pas seule responsable, c’est tout le dispositif des 4héros, la méthode, les exercices proposés, le partage et le groupe qui agissent de concert pour faire émerger ces beaux résultats. C’est très enrichissant, autant pour le participant que pour l’animateur… et mon bonheur c’est de voir les résultats !

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Les yeux de Martine brillent quand elle se souvient des participants…

« Il y en a une qui a ouvert son école de développement personnel, un autre qui a écrit un livre »

me dit-elle. Et mon métier de formatrice m’a beaucoup aidé pour animer les ateliers des 4héros, ajoute-t-elle. J’utilise certains outils, j’ai l’expérience de l’animation de groupe, je suis habituée à préparer des séminaires, à gérer le temps, à faire réfléchir, à animer et écouter … Mes études de psychopédagogie m’ont également donné des solides bases pour l’animation.

Ce qui me plait particulièrement dans les 4héros, c’est que les gens ont vraiment choisi ces séminaires, ils veulent être là, ils veulent devenir pleinement acteurs de leur vie, ils ont des projets de vie, ou veulent en redéfinir de nouveaux, c’est extraordinaire.

Mon ambition : que ça continue ! L’an prochain, j’espère conduire à nouveau un cycle complet avec un groupe de 8 à 10 participants pour poursuivre cette belle aventure.

Pour en savoir plus sur les séminaires des héros à Namur, cliquez ici.

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Mes amis, mes compagnons

 

Mes mains tremblent encore du combat acharné que je viens de vivre, au moment où je vous écris ces lignes. Mon être est empli de joie et de fierté. Je me rends compte maintenant que je ne vous en ai pas donné la raison. Mes amis, JE SUIS CHEVALIER !

Comment est-ce possible me direz-vous? Comment un simple marin, affrontant les éléments, rêvant d’aventure et espérant être témoin de la bravoure de ses camarades, peut-il être fait chevalier ?

Vous souvenez-vous de cette grotte dont je vous parlais dans ma précédente missive ? Alors que je me trouvais dans le camp cette nuit-là, le même songe ne cessait de me réveiller. Deux petits yeux brillant au creux d’une obscurité abyssale, une voix familière grondant tels les roulements d’un orage. Et cette phrase qui à chaque fois me glaçait le sang, qui pourtant piquait ma curiosité : « Tes peurs grondent, viens ! L’heure est venue ! ».

Alors que la nuit n’était éclairée que par cette lune blafarde, et que tous dans le camp étaient assoupis. Je savais que je devais retourner et pénétrer dans cette grotte. Au fur et à mesure de mes pas, le souffle puissant et régulier, émanant des entrailles de la Terre se faisait plus présent. Avant même de m’en rendre compte j’étais sur le point de m’immiscer dans cette cavité peu accueillante. À cet instant je sus que jamais plus je ne serais le même.

Alors que reçu aveugle par cette noirceur insoutenable, je m’enfonçais de plus en plus profondément. Guidé par le seul son du souffle de cette bête qui m’attendait.  Quand soudain ils étaient là ! Ces deux yeux brillants, ceux de mon rêve. Et l’instant d’après dans une lueur infernale d’un jet incendiaire et avec une agilité surnaturelle, se dressait devant moi moi un dragon immense. Cette montagne d’écailles, de cross et de feu s’est adressé à moi dans ces mots : « Enfin te voilà !  Le temps est venu… ». Et avant-même qu’il ait pu terminer sa phrase, avec une force qui jusque là m’était inconnue. Je me suis jeté à l’assaut de ce monstre ! Un coup, deux, dix, cent, mille, rien n’aurait pu changer l’issue de ce combat. Plus je frappais, plus je m’épuisais comme si chacun des coups portés à la bête, ne faisait que moi aussi m’affaiblir.

Résigné, je déposai les armes au sol ; un genou à terre je dis au dragon qui me fixait attentivement : « Je ne puis te vaincre. Tu es trop grand, tes crocs sont trop affûtés, ta chaire est trop dure. Fais de moi ce que tu veux. »

Quelle ne fut pas ma surprise quand en retour de cette abdication, il me dit :  « Mais pourquoi veux-tu me vaincre ? Cela fait bien longtemps que je t’attends, seul dans le noir. Je n’aspirais qu’à rejoindre la lueur du jour. Il fallait pour cela que tu viennes me chercher. Tu es mes yeux, je suis ta fosse. Je suis ta cuirasse, tu es mon cœur. »

C’est ainsi qu’à peine quelques heures plus tard à la sortie de cette grotte, accompagné de mon dragon, mon amiral faisait de moi un chevalier de l’ordre des héros.

Quelle fierté ! Quelle Joie !

 

Je vous dis à très bientôt, je vous souhaite bon vent ! Que votre aventure soit aussi riche que la mienne.

Gauthier

 

 

Mes amis, mes compagnons

 

Je vous écris cette lettre depuis notre campement. Ça y est ! Nous sommes arrivés sur les rivages de l’île du chevalier et le grand rassemblement approche à grands pas. Chaque équipage prépare le grand départ, polissant leurs boucliers affûtant leur esprit. Face à une telle somme d’incertitudes et de découvertes à faire l’excitation, exulte de chacune des parties de notre être.

C’est donc empli de cette énergie débordante que j’entrepris d’explorer quelque peu le campement et ses environs, ça et là l’euphorie éclatait en franche rigolade et autres boutades, la bonne humeur ruisselante de mille élans et accolades. Il ne s’agissait plus d’équipage ou de capitaines, mais bien de compagnons d’aventure, unis dans un même esprit. Une volonté inflexible et ardente d’entamer cette croisade.

Je vous avouerai tout de même que peu à peu mon coeur se serrât, sentant les heures s’égrainer, peu à peu mon être tout entier réclamait ce moment de solitude. Ces retrouvailles avec ces désirs, car je laissais tant de choses derrière moi, mon amour, ma famille, mes amis. Tous m’attendaient là bas, chez moi. Ne sachant pas quand, ni même si un jour je leur reviendrais. Et pourtant c’est sans regret que je m’engage dans cette bataille, dont l’issue est inconnue des dieux eux-mêmes.

C’est alors que se passa  une chose étrange, alors que je déambulais sans but sur ces rivages à l’orée d’une jungle profonde et humide. Les effluves douces-amères de la végétation environnante emportaient mon esprit à mille lieux, et là. Trônant au pied d’une falaise abrupte creusée dans la paroi, une cavité d’un noir d’encre. S’ouvrant sur les entrailles de cette île, respirant tel mille hommes à l’unisson, je ne pus faire autrement que de m’approcher, il n’y avait pourtant que quelques pas, et pourtant j’eus l’impression qu’il me fallut une éternité pour les parcourir.

Encore maintenant, je sens ma chair tressaillir à la lecture de ces quelques mots gravés au-dessus du gouffre béant: “ Voyageur, abandonne tes illusions et réalise-toi ”. Alors que sous mes pieds le sol frissonnait de ce souffle rauque et lent qui émanait de cette grotte, je me reculais avec d’infinies précautions. Le temps n’était pas encore venu , mais bientôt… cela était une certitude. Il était temps maintenant de retourner auprès de mon équipage pour leur faire part de ma découverte et préparer le début de notre aventure .

Je vous dis à très bientôt, je vous souhaite bon vent ! Que votre aventure soit aussi riche que la mienne.

Gauthier

 

[fusion_builder_container hundred_percent= »yes » overflow= »visible »][fusion_builder_row][fusion_builder_column type= »1_1″ last= »yes » spacing= »yes » center_content= »no » hide_on_mobile= »no » background_color= » » background_image= » » background_repeat= »no-repeat » background_position= »left top » hover_type= »none » link= » » border_position= »all » border_size= »0px » border_color= » » border_style= » » padding= » » margin_top= » » margin_bottom= » » animation_type= » » animation_direction= » » animation_speed= »0.1″ animation_offset= » » class= » » id= » »][fusion_text]Mes amis, mes compagnons

Cela fait maintenant quelques jours déjà que l’île du chevalier est en vue. Et chaque encablure que nous parcourons nous rapproche de notre destination. Vous souvenez-vous, dans l’une de mes précédentes lettres je vous disais combien il était agréable de voir poindre à l’horizon les autres équipages qui se préparaient eux aussi à l’épreuve chevaleresque qui nous attendait tous.  Et bien, ça y est ! nous sommes tous là prêt, tels des aventuriers sur le départ, le cœur empli d’espoir et le sourire aux lèvres. Je ne vous cache pas que pour certain l’attente est fut une épreuve teintée d’impatience et de questionnement. Pour d’autres par contre, ils vécurent ce moment comme un bien fait. Un espace de liberté et de ressourcement pour se préparer aux mieux à l’épreuve à venir. Quoi qu’il en fût les capitaines ne nous laissait pas le choix, car leur œil bien-veillent et expert; leur avait intimer la conviction que la première étape d’une telle épopée était de se préparer au mieux. Et ainsi le moment venu assister au mieux leur équipage.

Ce fut ainsi que tous décidèrent de demander l’aide, de celui qui veille sur cette flotte, l’amiral Van. Le rendez-vous eût été fixé à l’unanimité, c’est ainsi que quelques jours plus tard, l’amiral apparut à l’horizon aux commandes de « L’ange ». Encore au moment où je vous écris ces lignes, mon corps frissonne à l’évocation de ce nom.

Imaginer un navire pourpre, fendant l’écume dans un silence qui vous invite au recueillement. Une puissance tranquille, que rien ne peut arrêter ; et pourtant une fois à son bord, les boiseries d’une beauté rustique et chaleureuse, vous mur mûr au creux de votre être : « Soyez tranquille, je veille sur vous. Le temps est venu de te reposer » .

Je ne suis resté que peu de temps à son bord et pourtant je ne pourrais jamais oublier l’odeur du bois ciré, la chaleur réconfortante qui émane de l’âtre, la douceur des couches qui vous borde le moment venu. Et l’amiral ! À peine présente depuis quelques instants il monta sur le pont, et avec une infinie patience attendait que chacun des capitaines furent à bord. À l’arrivée de chacun, les paroles furent semblables. Pourtant si différentes, car ‘l’on sentait que était unique et sincère. Les mots étaient les suivants : « Bienvenue, entre donc. Tu es ici chez toi et je suis heureux que tu sois présent aujourd’hui ».

C’est ainsi que des jours durant, tous tracèrent des cartes, imaginèrent des stratégies, envisagèrent tous les cas de figures. Avec pour seuls mots d’ordre : « le bien-être de l’équipage avant tout! ».

Et une fois, tout ceci fait, chacun des capitaines retourna faire part de la nouvelle à son équipage. Ce mois de septembre va être le théâtre du plus grand rassemblement d’aventuriers provenant des quatre coins du monde, pour que tous ensemble nous entreprenions la suite de cette aventure.

À l’annonce de cette nouvelle, mon être s’emplit de fierté et de reconnaissance. Témoin du travail acharné et silencieux de nos capitaines

Je vous dis à très bientôt, je vous souhaite bon vent ! Que votre aventure soit aussi riche que la mienne.

Gauthier[/fusion_text][/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]

[fusion_text]Mes amis, mes compagnons

 

Cette lettre à pour moi une saveur toute particulière. Entre ciel et mer, je vais tenter de vous retranscrire au mieux les « rencontres » que j’ai faites, il y a de cela quelques jours. Pour que vous cerniez bien les circonstances, de ces entrevues et peut-être tenter d’expliquer ces bizarreries ; que je vous assure n’avoir pas pu expliquer moi-même. Tout ceci débuta par un réveil des plus brusque ; alors que nous naviguions et que je me trouvais plonger dans un sommeil de plomb, notre navire se mit à tanguer dangereusement. Il me fallut quelques secondes pour percevoir l’urgence de la situation. Une tempête soudaine et violente nous battait de ses rafales impitoyables, des tombes de pluie se déversaient sur le pont. Je me précipitais, accompagner de l’équipage pour rabattre les voiles. Chacun occupant son poste, nous nous exécution. Pour ma part, je me trouvais responsable du foc. C’est alors que ma tâche presque menée à son terme, une vague me fit passer par-dessus bord.

Telle la force implacable de la fatalité, je me trouvais maintenant tantôt au creux de vagues faisant de moi leur repas, tantôt au sommet de celle-ci. Chevauchant ces monstres aqueux, implorant leur indulgence. Quelques secondes, quelques minutes, quelques heures se sont écoulées. Je ne saurais vous dire exactement, mais je perdis connaissance ; happé vers le fond mes derniers souvenirs furent ceux de l’eau salée emplissant mes poumons et la tranquillité enivrante qui régnait sous la surface.

C’est avec étonnement que je réveillai sur un récif. Ce ne sont ni les morsures du sel ou même encore la chaleur du soleil de plomb qui me réveilla. En réalité, ce sont des rires, seul perdu sur ce roché inhospitalier ; un enfant dansait, chantait, gloussait. Et avant même que j’aie eu l’opportunité de prononcer quelques mots de ce fut, il me dit : « Danse, chante, tu es en vie ! ». Et en un battement de cil, il disparut ; seuls ses rires m’habitaient encore. Trop épuiser, je restai là attendant la providence. Ce fut à cet instant, à quelques brasses de moi, qu’une femme me glissait ces quelques mots, emplis de douceur et de bonté : « Repose-toi, écoute ton corps, tu ne peux pas continuer sans lui. C’est ton navire ». Elle aussi se volatilisa avant même que je ne puisse comprendre comment elle avait pu se trouver là. Ma dernière rencontre n’en fut pas une au sens propre du terme, alors que je me sentais vacillant. Une voix d’homme me parvint, un de ces solides et volontaire ; elle n’eut que quelques mots concis à mon égard : « Maintenant agit ! Choisis ce que tu désires le plus et mets-toi en chemin ».

À cet instant précis, mon désir le plus impérieux était clair pour moi. Je veux avoir une belle vie, je ne veux pas périr sur ce rocher. En l’espace de quelques instants, tout se mit à changer, le jour devint nuit, le gout salé dans ma bouche n’était plus celui de l’eau, mais celui du sang qui s’écoulait de mon front.

Mon équipage m’expliquait que ma tête percutât le balustre alors que je passais par-dessus bord. Mais qu’heureusement comme à notre habitude nous veillons les uns sur les autres, et donc il ne fallut guère plus de quelques instants pour me repêcher. Cette rencontre n’était alors pour mes amis que le fruit du choc. Cependant encore maintenant il m’arrive d’entendre les rires de l’enfant résonner en moi, la douceur de cette femme me réconforter dans les moments de doutes, ou encore cette voix qui m’assure que je puis réaliser ce que je désire.  Au détour d’un instant perdu et d’une rêverie chapardée, je les rencontre encore dans mon être. Nous sommes une famille.

Au vu de ces lignes peut-être me prendrez-vous pour un esprit déranger. Soyez indulgent, j’ai reçu un coup sur la tête tout de même.  Pour les autres, vous connaissez lors le bonheur de s’aimer. Je vous dis à très bientôt, je vous souhaite bon vent ! Que votre aventure soit aussi riche que la mienne.

 

Gauthier

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Mardi 26 juillet 2016

 

Mes amis, mes compagnons

Je vous écris cette lettre depuis ma cabine. Alors que le crépuscule pointe et que l’horizon s’embrase sous les derniers rayons du soleil, je profite de ces moments de calme pour vous faire part des dernières tribulations rencontrées au cours de mon aventure. Cela fait maintenant trente et un jours que nous avons repris la mer, chacune de ces journées fut emplie d’aventures, de bonheur, d’efforts. Mais les récompenses obtenues furent à chaque fois à la mesure de notre ténacité et de notre travail.

Je dis bien « notre », car sans mon équipage et toutes les bonnes âmes rencontrées au détour de cette aventure rien de tout ceci ne serait possible. Les quinze premiers jours de navigation furent assez proches de ce que l’on pourrait appeler « une traversée du désert ». Rien, pas une brise, pour nous rafraichir ou nous donner l’espoir d’une avancée. Alors que j’égrainais les heures, puis les minutes, le doute commençait en envahir mon cœur. Petit à petit, cette fée malicieuse engourdissait mon être, pour être bientôt quasi tétanisée par cette question. En réalité, la seule question possible dans de telles circonstances : « Ai-je fait une erreur en embarquant pour ce voyage ? » C’est alors que se produisit une chose impensable, j’entendis cette voix monocorde et pourtant enjouée, crier : « Ho hé du bateau ! ». Il me fallut quelques instants pour comprendre que cette voix venait d’une embarcation aux allures de coque de noix quelques coudées à bâbord. S’en suivit un échange cordial, c’est alors que j’appris que son navire avait coulé au plus fort d’une tempête, et que ce n’est qu’après de nombreux jours à errer sur une île vierge de toute compagnie, qu’il décidait de construire son embarcation de fortune et de reprendre la mer.

À ce moment précis, une seule idée me consumait l’esprit ; comment, alors que moi-même, en compagnie de mon équipage je me trouve torturé par le doute, cet homme a-t-il eu le courage de reprendre la route seule ? Je ne tins guère plus de quelques minutes avant de lui poser la question et voici ce qu’il me répondit :

« Mon ami je n’étais pas seul, je faisais silence. Le silence est une véritable richesse, il nous donne l’espace nécessaire pour regarder au fond de nos cœurs et se nourrit des souvenirs, des êtres qui nous sont chers et de tous les sourires que l’on a reçus au fil des jours. En plus de tout ceci, il y a l’espoir et l’empressement, tant de nouvelles rencontres nous attendent. Si vous gardez votre cœur ouvert et votre esprit attentif, vous ne serez jamais seul. »

C’est quelques paroles, furent un choc pour moi et mes amis, le doute s’envola et la joie emplis nos vies. Alors que le vent ne soufflait toujours pas, nos rires et nos chants résonnaient sur ce désert aqueux, ayant pour seul écho l’éclat scintillant d’une lune d’opale.

Les jours qui survirent le vent souffla, nous traversâmes même des tempêtes. Mais nous étions ensemble mon équipage et notre nouvel ami. Chaque nouvelle épreuve surmontée était raison de réjouissance et de fierté. Quand enfin la terre est en vue, l’île du paladin approche à toute allure. On peut voir ça et là poindre à l’horizon les autres navires. Mes camarades aventuriers partis eux aussi à la conquête de cette île majestueuse.

Chaque instant qui passa à partir de ce moment m’emplit d’une réconfortante certitude : « je ne suis pas seul ! »

Le jour est maintenant tombé, il est temps de regagner ma couche. Car demain, est encore une aventure au cours de la qu’elle je ferais peut-être une magnifique rencontre. J’ai hâte !

Je vous dis à très bientôt, je vous souhaite bon vent ! Que votre aventure soit aussi riche que la mienne.

Gauthier[/fusion_text][/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]

[fusion_builder_container hundred_percent= »yes » overflow= »visible »][fusion_builder_row][fusion_builder_column type= »1_1″ last= »yes » spacing= »yes » center_content= »no » hide_on_mobile= »no » background_color= » » background_image= » » background_repeat= »no-repeat » background_position= »left top » hover_type= »none » link= » » border_position= »all » border_size= »0px » border_color= » » border_style= » » padding= » » margin_top= » » margin_bottom= » » animation_type= » » animation_direction= » » animation_speed= »0.1″ animation_offset= » » class= » » id= » »][fusion_text]

Cap de bonne espérance, dimanche 26 juin 2016

Mes amis, mes accompagnions,

Je vous écris cette lettre ce soir depuis ma chambre. En effet je fais une halte à l’hôtel du valeureux aventurier, pour prendre un repos bien mérité.

Cependant je ne peux m’empêcher de vous écrire ces lignes, ma plume me démanche. Une telle aventure je ne peux que vouloir vous la partagée, elle est trop grande, trop intense pour n’être portée que par un seul être. Et je vous l’avoue mes compagnons, vous me manquiez.

Vous souvenez comment nous nous sommes rencontrés dans ce pays enfantin peupler d’espoirs, de poètes, de muses et de jeux. Une de ces rencontres au détour d’un hasard, suivit d’une envie. Notre seul point commun, nous aspirions tous à un grand voyage. Une de ces aventures épiques peuplée d’ombre et de lumière, d’être malicieux tentant de nous faire trébuché, ces gardiens bienveillants, nous préservant des dangers à venir ; et pour finir de héros nous aidant à terrasser les bêtes les plus effrayantes.

Assez parler de nous, il est temps de vous présenter notre équipage. Il m’est impossible de poursuivre ce récit sans vous les présenter, cette épopée est -elle que sans eux elle reste incroyable.

Il y a d’abord nos capitaines, oui je vous dis bien nos capitaines. Guidé par leur expérience et leur sagesse, ils décidèrent qu’un seul capitaine ne suffisait pas pour naviguer sur les eaux tumultueuses de la mer du passé jusqu’aux mont « avenir ». C’est ainsi que naquis cette trinité.

Pour le reste de notre équipage, il se compose comme suit :

Il y a d’abord « L’ingé », toujours aux aguets il veille sur nous à chaque instant pour que soyons toujours équiper au mieux pour cette traversée. Ensuite il y a « cocotte », elle nourrit nos corps ainsi que nos cœurs chaque jour. Passons maintenant à « Prof », il est notre témoin, cette petite voix qui par quelques murmures savants nous rappelle que nous sommes tous sur le bon chemin. Il y à aussi l’artiste, colorée et douce ; elle nous rappelle que l’aventure est toujours plus belle quand on à le sourire.

Nous en arrivons maintenant aux renforts que nous avons eu la chance d’avoir pour ce voyage, il y a « Boss », nous étions tous impatient de la rencontrée. Car au cours d’une de ces soirées au détour d’une discussion sa réputation l’avait précédée : « Leader née, elle impressionne par sa force emprunte d’une infinie douceur ». Et enfin il me reste à vous présenter « Doucette », après un long voyage d’une année ; elle à choisis notre équipage pour reprendre la mer. Emplie d’une douceur maternelle, et d’une sagesse qui ne s’acquière qu’au fil de ces long périple en solitaire, elle est notre fil d’Ariane. Posant le geste juste au moment le plus juste.

Vous comprenez maintenant pourquoi je suis arrivé à bon port, il était impossible qu’il en soit autrement avec ces héros comme compagnons.

Nous avons donc pris la mer et très vite nous sommes arrivés sur les rivage d’un pays étrange, un foret luxuriant ou l’on pouvait entre apercevoir ça et la des arbres débordant de fruit plus appétissante les uns que les autres. Ceux-ci étaient pourtant inaccessible, car un être immense muni d’un bouclier écu nous barrait le chemin. Ses seuls mots à notre intention furent « Votre voyage commence ici, qui deviendrez-vous demain ? ». Je n’ai que très peu de souvenir des moments qui suivirent, il ne m’en reste que cette sensation. Je n’étais pas seul, je pouvais sentir chacun de mes camarades me porter et me souffler à l’oreille « Nous sommes là ». Quand soudain, après avoir marché plusieurs jours, accompagner par cette promesse, « Nous sommes là », j’arrivais fasse à cette immense porte. Seule entrée d’une frontière impénétrable. Il y avait ce message gravé dessus « Voyageurs, ici se termine le monde connu. Entrez si tel est votre souhait ».

Ce n’est qu’après de long moment fasse à moi-même que je décidais de passer la porte. Ils étaient tous là, mes amis, mon équipage. Rayonnant et trépignant de joie ils me dirent : « regarde-nous y sommes, le sommet du mont « Avenir », d’ici on peut voir le temple du paladin ».

Nous connaissions enfin la route pour notre prochaine escale !

C’est ainsi que quelques heures plus tard je vous écris ces lignes, emplis de joie par la promesse du voyage à venir. Le temps est venu maintenant de se reposer, nous reprenons bientôt la mer.

Je vous dis à très bientôt, je vous souhaite bon vent que votre aventure soit aussi riche que la mienne

Gauthier[/fusion_text][/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]