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Source originale : http://www.mediter-pour-etre-heureux.com/lacher-prise-avec-le-stress/

Le stress lorsqu’il est chronique contribue aux problèmes de santé, à la déprime, aux problèmes relationnels, etc.

Il faut comprendre en même temps que nous allons toujours avoir un peu de stress dans nos vies, comment pouvons-nous alors le gérer ?

En trouvant l’origine de ce stress, et en modifiant cette cause plutôt que d’essayer de se battre avec les symptômes et les effets du stress.

D’après mes expériences de pleine conscience, j’ai découvert que la cause du stress est d’être attaché à des choses ou à des idées. Nous nous accrochons à l’espoir que les événements iront comme nous nous l’attendions ou comme nous l’avions prévu, puis nous allons être tendus en mettant de gros efforts pour faire en sorte que cela se produise, en étant frustré chaque fois que cela ne sera pas le cas.

Être attaché aux choses provoque le stress et nos frustrations. Alors, comment pouvons-nous lâcher-prise au lieu de s’accrocher encore et encore ?

En réalisant qu’il n’y a rien auquel s’attacher.

Les choses auxquelles nous nous attachons, comme si c’étaient des éléments fixes et immuables, n’existent pas en réalité. À la place comme tout ce qui existe, elles sont fluides, changeantes, impertinentes et ne peuvent pas durer éternellement.

Il n’y a rien auquel s’accrocher et c’est une excellente nouvelle car cela veut aussi dire que tout peut être changé dans notre vie. Rien ne peut vous bloquer éternellement sauf si vous le croyez.

Imaginez que vous êtes en train de nager dans l’eau, en luttant pour attraper une structure solide que vous pensez être tout près de vous. Vous essayez de la saisir, il y a une lutte et cela vous stresse.

Maintenant, imaginez qu’il n’y a pas de structure, que cela n’existe pas. Il n’y a que de l’eau. Vous pouvez continuer à essayer de saisir quelque chose jusqu’à complètement vous épuiser ou vous pouvez accepter le fait qu’il n’y a que de l’eau, et vous détendre. Vous flottez simplement et vous vous laissez porter par le courant.

C’est difficile à réaliser si vous êtes très attaché à l’idée que vous vous faites de vous-même mais nous sommes juste une goutte d’eau au milieu d’un océan, rien de plus.

Voici votre défi pour aujourd’hui :

  1. Demandez-vous ce que vous stresse quand c’est le cas
  2. Demandez-vous ce à quoi vous êtes autant attaché
  3. Maintenant, imaginez que cet élément auquel vous êtes très attaché n’existe pas, qu’il s’agit d’une illusion. Vous êtes juste en train de flotter dans l’eau, rien n’est permanent et tout change alors à quoi bon s’attacher.

Voyez comment est-ce que cela change les choses ?

En même temps, n’essayez pas de devenir le plus grand méditant du monde, n’essayez pas d’être parfait avec cela, il suffit de le faire quelques secondes quand le stress se présente puis de retourner sur le cours de votre journée.

Après cela devient quelque chose que vous ferez sans y penser, essayer de le faire pendant 30 secondes, puis une minute mais ne vous précipitez pas. Regardez la nature pour vous inspirer où tout se développe lentement mais où tout est accompli.

« Lorsque tu essaies de tout contrôler, tu ne profites d’aucun moment. Détends-toi, respire, lâche prise et vis ! »

Le Paladin

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Source originale : http://apprendresursoi-et-avancer.com/ne-pas-faire-de-suppositions/

Le troisième accord toltèque est de « ne pas faire de suppositions ».

On a souvent tendance à faire des suppositions à propos de tout. En soi, faire des suppositions n’a rien de mal. Par contre, les difficultés vont arriver quand on prend ces suppositions pour la vérité sans chercher à les confronter à la réalité.

  • je me dis que
  • je crois que
  • je suppose que
  • il me semble que
  • je pense que…

On suppose sur ce que les autres font ou pensent, on s’imagine à leur place. Et tellement sûr que ce qu’on pense est vrai (sans même chercher à le vérifier), on peut finir par en faire une affaire personnelle, et même jusqu’à en vouloir aux autres pour ce qu’on s’imagine qu’ils pensent…

De nombreux drames (colères, tristesses, déceptions…) auxquelles ont est confronté dans notre vie proviennent de cette habitude de faire des suppositions, de prêter des intentions à autrui et de prendre les choses personnellement, sans même demander pour s’assurer que ce qu’on pense est vrai.

 

Une communication imaginaire

Mais d’où nous vient cette difficulté de demander des explications ? Est-ce une peur d’être remis en cause, de se montrer, de montrer une incompétence ou une lacune, d’avoir tort, de se sentir faible, de se rendre compte qu’on ne sait pas… ?

Toujours est-il qu’à être persuadé que les suppositions qu’on fait sont vraies, on finit par les défendre et donner tort à l’autre.

A croire qu’on se complait dans notre rôle de madame Irma : voir la vie et les gens à travers notre boule de cristal, et faire des lectures de pensées.

Un des postulats de la PNL dit : la carte n’est pas le territoire.

Qu’est-ce que ça signifie ?

Imaginez. Vous regardez la carte du Tadjikistan, sans jamais y mettre les pieds. Vous pensez vraiment que l’étude, même approfondie de la carte va vous suffire pour prétendre connaître le pays ? Pas sûr hein !

Pour les gens c’est exactement pareil : la carte qu’on se crée dans notre tête, ce qu’on s’imagine de l’autre est souvent bien loin de la réalité de son territoire, de sa vraie vie.

 

Une communication défaillante

Par exemple, on suppose souvent que notre partenaire sait ce qu’on veut. On croit donc qu’il n’est pas nécessaire de le lui dire. On pense qu’il/elle va faire ce qu’on veut, ce qu’on désir, parce qu’il/elle nous connaît bien. Et s’il ne le fait pas, c’est la catastrophe, on se sent blessé et on le lui reproche : Comment tu peux ne pas savoir ?! Tu aurais dû savoir…

Pareil pour un engagement par exemple, de vie de couple : on peut considérer que notre partenaire a la même vision que nous de cet engagement et de la vie à deux. Avec le temps on se rend compte que ce n’est pas forcément le cas, et il peut en résulter beaucoup de conflits. Malgré tout, on ne va même pas toujours chercher à clarifier nos sentiments par rapport à ça, on reste dans le ressenti, et petit à petit on les accumule, empoisonnant lentement mais sûrement notre relation. Ce qui se passe dans la vie de couple est bien sûr aussi valable pour une relation amicale ou même professionnelle entre collègues, hiérarchie ou avec nos clients.

Tant qu’on suppose sans chercher à vérifier, on va juste interpréter ce qu’on perçoit à travers nos propres filtres du moment, qui sont souvent très loin de la réalité.

Autre exemple : l’homme rentre à la maison après le travail, sa femme est fâchée mais il ne sait pas pourquoi. Peut-être lui a-t-elle prêté certaines intentions. Sans rien lui dire de ce qu’elle voulait, elle a supposé qu’il la connaissait et l’aimait assez pour savoir ce qu’elle désirait sans qu’il soit nécessaire de le lui dire, comme s’il pouvait lire dans son esprit. Elle est donc irritée parce qu’il n’a pas comblé ses attentes.

Il est intéressant de voir combien on peut souvent avoir besoin de tout justifier et expliquer, de tout comprendre pour nous rassurer. Et pourtant, il y a des millions de questions auxquelles nous n’avons pas de réponses, et il y a tant de choses que notre esprit rationnel ne peut pas expliquer.

Mais en fait peut importe que la réponse soit correcte, le seul fait de trouver une réponse peut nous rassurer.

Les gens nous disent quelque chose : on fait des suppositions sur ce que sont leurs motivations. Ils ne nous disent rien : on fait alors d’autre suppositions pour combler notre besoin de savoir, et remplacer celui de communiquer. On ne cesse de supposer. Est-ce parce que nous n’avons pas le courage de poser des questions ?

Et pourtant, poser une question n’est pas si compliqué que ça.

 

Une communication vraie

Essayez d’imaginer le jour où on arrêtera de prêter des intentions aux personnes présentes dans notre vie. Notre manière de communiquer changera complètement et nos relations ne souffriront plus des conflits engendrés par des hypothèses erronées.

Et le meilleur moyen de nous empêcher de faire des suppositions est de poser des questions, vérifier que nos communications soient claires. Si on ne comprend pas, demandons.

On a tous le droit de questionner. Et chacun a aussi le droit de dire « oui » ou « non », nous comme les autres.

Ayons le courage de poser des questions jusqu’à ce que tout soit aussi clair que possible.

Et quand on a la réponse obtenue, alors on n’a plus besoin de faire de suppositions, sans pour autant croire qu’on sait tout, même une fois qu’on a la réponse.

En communiquant clairement, nos relations vont changer. Les choses deviendront beaucoup plus claires, et notre parole deviendra alors impeccable.

Imaginez ce que deviendraient les problèmes humains si nous avions simplement une communication claire et adaptée.

Souvent, ces habitudes de suppositions sont inconscientes. Les ramener à la conscience et comprendre l’importance de cet accord est donc le premier pas à franchir. Mais ce qui va faire vraiment la différence c’est ce qu’on en fait, c’est l’action. Le mettre en pratique jour après jour va renforcer notre volonté et établir des fondements solides pour que se développe une nouvelle habitude de communications et de vie meilleure.